Chapitre 17

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Mardi 11 novembre

14 heures (A Los Angeles)

On se retrouva tous les huit autour de la table et on mangea dans la bonne humeur. Quand on eut fini, Denise et sa mère s'occupèrent de la vaisselle et tout le monde repartit vaquer à ses occupations.

-Je vais te faire visiter la maison, me dit Joe.

-Avant j'aimerais aller me laver car je porte ses fringues depuis pas mal d'heures maintenant, dis-je en le suivant.

On monta au premier étage et il me conduisit dans la chambre la plus au fond du couloir.

-Voici ta chambre, dit-il en ouvrant la porte. Grand-Mère a changé les draps et on t'a monté tes valises et ta guitare.

-D'accord, dis-je en les repérant dans un coin de la chambre. Merci.

-Donc ici tu as un lit, une table de nuit, une armoire, un bureau, une bibliothèque et une commode, dit-il en se prenant pour un guide. Si tu veux un support pour poser ta guitare, demande à Kevin. Il t'en prêtera un.

-D'accord. La salle de bain se trouve où ?

-Derrière cette porte, dit-il en poussant la porte d'entrée de la chambre ce qui laissa voir une autre porte. Chaque chambre a sa salle de bain.

-Parfait, dis-je.

-Je te laisse quand tu es prête soit tu descends soit tu m'appelles et on commencera par cet étage.

-D'accord, dis-je tandis qu'il sortait.

Cette chambre était immense par rapport à celle que j'avais chez Louiza. Elle était tout en long et il y avait une porte-fenêtre qui permettait d'accéder à un petit balcon. Je sortis et vis qu'il donnait sur le jardin de la villa et j'avais une superbe vue sur la plage qui se trouvait à quelques mètres de là en contrebas. Cette vue était paradisiaque pour une provinciale dans mon genre car j'avais vécu à Paris que quand je suis arrivé chez les Nivon.

Je rentrai, m'essayai par terre et ouvris une valise. Je trouvai mon nécessaire de toilette et récupérai une tenue propre.

J'entrai dans la salle de bain à cloche-pied et pris une douche en faisant attention de ne pas mouiller mon plâtre. Je ressortis une vingtaine de minutes plus tard emmitouflée dans mon peignoir.

Je retournai dans la chambre et enfilai la tenue que j'avais sorti. Une tunique bleue turquoise avec une jupe à volant en jeans qui m'arrivait juste au-dessous du genou. Je n'ai pas pour habitude de porter des vêtements courts mais avec mon plâtre il m'était difficile de porter des pantalons. Je remis ma ballerine et retournai dans la salle de bain à cloche-pied. Je calai ma jambe plâtrée de façon à ne pas tomber et me séchai les cheveux avec la serviette. Je me coiffai et décidai de ne pas les attacher. Je mis juste un serre-tête fin pour ne pas avoir les cheveux devant les yeux. J'étais en train de mettre de la crème quand on frappa à la porte de la chambre.

-ENTREZ, criai-je.

-Tu es visible ?, me demanda Joe.

-Oui, je suis dans la salle de bain.

Il entra et s'adossa au chambranle de la porte, je voyais son reflet dans le miroir.

-Sacrée chevelure, me dit-il en jouant avec mes cheveux. C'est la première fois que j'en vois des aussi long.

Quand une rencontre peut tout changer [Meeting and change]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant