Chapitre 7

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Mercredi 5 novembre

Fin d'après-midi (A Paris)

-Quel problème ?, demandais-je en commençant à paniquer.

-Les jumelles sont déjà parties. Elles ne voulaient pas arriver avec nous, dit-il à sa femme.

-Ce n'est pas un problème, c'est même une bonne nouvelle, dis-je.

-On y va ?, demanda Jean.

-Bien sûr, répondit Louiza en nous faisant sortir de la maison.

Après avoir fermé à clé, elle monta en voiture. Je m'assieds, côté passager et Jean se mit sur le siège arrière.

Après une demi-heure de route, Louiza se gara sur le parking de la salle où avait lieu le concours. On présenta nos billets et on entra dans la salle. Louiza et Jean allèrent rejoindre leurs filles et moi, j'allasi rejoindre les coulisses.

-Vous cherchez quelqu'un ?, me demanda un homme dans les coulisses.

-Oui, je cherche Marie Farra.

-Elle est dans le vestiaire du fond. Vous allez tout droit et vous la trouverez.

-Merci, dis-je en suivant ses instructions.

Quand j'arrivais devant le vestiaire, je retrouvais Marie en grande discussion avec un des organisateurs.

-Bonsoir Monsieur Bafonet, dis-je pour qu'ils me remarquent.

-Bonsoir Cléa, me dit-il.

-A la fin, viens me voir. Alicia nous rejoindra, me dit Marie.

-D'accord. Bon courage, dis-je aux filles dans les vestiaires.

-Vous pouvez me suivre, je vais vous expliquer.

-D'accord, dis-je en le suivant dans le labyrinthe des coulisses.

On arriva dans une salle de conférences, il me fit entrer et m'asseoir.

-Alors, comment on fait ?, demandais-je en entrant dans le vif du sujet.

-Vous jouez le morceau qu'on avait dit.

-A quelle heure ?

-Vers vingt et une heures trente.

-D'accord.

-Vous entrerez sur scène, en montant avec le piano.

-Bien.

-Je vous attends ici, pour vingt et une heure vingt. Sinon, vous pouvez rejoindre la salle, une place vous a été gardé au premier rang. Je vais vous y conduire.

-D'accord. Merci, dis-je en sortant de la salle accompagnée de Monsieur Bafonet.

Je m'installais sur le siège et attendis. Plus les minutes avançaient, plus je stressais. A vingt heures, la première école entra en scène. Je regardais donc toutes les écoles concurrentes qui défilèrent sur scène et les chorégraphies. Je dois dire qu'il y en a deux ou trois qui pourraient nous prendre le trophée cette année. A vingt et une heures, mon école arriva sur scène. Les filles et Marie, qui me remplaçait, avec l'accord des jurés et des autres professeurs, dansèrent super bien. Encore mieux que pendant les répétitions, enfin d'après moi.

Quand une rencontre peut tout changer [Meeting and change]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant