Chapitre 68

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Samedi 14 févier

8h45 (A Los Angeles)

J'étais debout depuis une trentaine de minutes et prête à partir. J'avais mon sac à main et avais pris un sac en plus, où j'avais rangé mon nécessaire pour la plage. Je sortis de ma chambre et croisais celle de Nick d'où j'entendais des éclats de voix.

-Chérie, ça fait pas mal de temps qu'on ne sait pas vus, tu me manques. (...) C'est la Saint-Valentin, tu ne peux pas me laisser en plan, dit-il en se retournant l'air triste.

Il me regarda, surprit que j'ai pu entendre sa conversation.

-Je te rappelle, dit-il en raccrochant.

-Désolée, je ne voulais pas écouter, dis-je en baisant les yeux et en me dirigeant vers les escaliers.

-Attends, dit-il en me rattrapant par le bras. Ne dis rien aux autres, s'il te plaît.

-Je n'irais pas cafter, dis-je en le regardant dans les yeux.

-Tu as cinq minutes ?

-J'ai dix minutes, dis-je après avoir regardé ma montre.

-Viens, dit-il en entrant dans sa chambre.

Je m'asseyais au bureau et attendit qu'il prenne la parole. Il releva la tête et je lisais de la tristesse dans ses yeux.

-Comment s'appelle-t-elle ?, demandai-je quand je vis l'heure qui tournait et qu'il ne disait toujours rien.

-Debby. C'est une inconnue.

-Personne ne sait que tu es en couple ? Même pas tes parents ?

-Non, elle ne veut pas que j'en parle, tu es la seule à le savoir. Elle ne veut pas qu'on la voit juste comme la petite amie de Nick Jonas, car elle veut devenir journaliste. Elle a peur de ne pas être pris au sérieux, si on la voit comme la copine d'une star. Et surtout, elle ne veut pas que les paparazzis la suivre partout.

-Regarde Danielle et Kevin, personne n'est au courant.

-J'ai essayé de lui expliquer mais elle se braque dès que j'aborde le sujet comme tout à l'heure. Je veux l'emmener au restaurant et elle veut rester chez elle.

-Tu sais, je la comprends. Elle a peur, c'est tout. Il faut que tu la rassures. Et surtout, que tu la présentes à ta famille, Cachottier, dis-je en souriant. Depuis combien de temps vous êtes ensemble ?

-Depuis début juillet et on s'est pas vu depuis septembre et...

-Cléa, m'appela Denise.

-Désolée, on en reparle demain et pour aujourd'hui, fais ce qu'elle te demande, dis-je en m'éloignant, sinon tu vas te retrouver tout seul. Je t'aiderai, Meilleur Ami.

Ma dernière phrase le fit sourire.

Je descendis au rez-de-chaussée où Frankie m'attendait.

-Tiens les clés, me dit Denise en me tendant son trousseau de clés, il y a celle de la maison et celle de la voiture.

-Merci, dis-je en les récupérant.

-Et pour les courses, reprit-elle en me tendant un billet de cent dollars.

-Pas question, dis-je. Je ne peux pas accepter.

-Cléa, tu ne vas pas payer les courses.

-S'il te plaît, suppliai-je. Et je ne vais pas m'en tirer pour énormément cher.

-Moi, je les veux alors, dit Frankie en les récupérant. En route.

Frankie sortit de la maison sous nos regards étonnés.

Quand une rencontre peut tout changer [Meeting and change]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant