Quand une rencontre peut tout changer [Meeting and change]

Chapitre 56

Jeudi 25 décembre

19h00 (A Wyckoff)

-Tu avais tout manigancé. N'est-ce pas ?, demandai-je à Joe, alors qu'on sortait de la salle.

-Que tu appréciais d'être sur scène ? J'avoue, car on ne peut pas ne pas aimer.

-Bien sûr, dis-je, peu convaincue en prenant place à l'avant de la voiture.

Joe avait décidé de conduire et les trois autres frères étaient donc à l'arrière, car Franklin avait décidé, lui, de monter avec nous.

-Au fait comment as-tu su pour les deux chansons ?, demandai-je tandis qu'on était sur la route pour rejoindre la propriété de leurs grands-parents.

-Facile, dit Joe, j'ai regardé dans ton baladeur.

-Tu fouilles dans mes affaires maintenant ?, questionnai-je en le regardant avec des gros yeux.

-J'ai fait ça pour toi. Tu n'as pas à m'en vouloir.

-Bien sûr, dis-je en souriant malgré moi.

-Je dois dire qu'elles sont vraiment les deux chansons que tu écoutes le plus.

-Celle de Jena Lee me parle et celle de Johnny Hallyday, mes parents l'adoraient.

-Changement de sujet. Il va te falloir une voiture quand on rentrera à Los Angeles, me dit Joe

-Pour quoi faire ?, demandai-je.

-Tu es majeure, si tu as envie de sortir, te promener seule, tu as le droit.

-Je pourrais toujours emprunter une des vôtres ?

-Le plus simple serait que tu aies la tienne.

-Oui, mais je ne vais pas acheter une voiture pour deux mois puisque le tournage débute au mois de mars.

-Et après ?

-Et bien, j'avais prévu de repartir un peu à Paris entre la fin du tournage et la promo. Et après la promo, je retourne à Paris et là-bas, j'ai ma voiture.

-Oh !, dirent en chœur les trois frères de Joe surprit.

-Vous ne croyez quand même pas que j'allais rester ici ?, demandai-je. Je l'avais dit à Joseph, le jour de l'anniversaire.

-Je dois dire que l'idée que tu veuilles rester me paraissait plausible, dit Nick. Mais c'est vrai que ta vie est en France.

Décidément, ils espéreraient tous que j'allais rester aux États-Unis. C'est vrai que j'ai des amis ici mais ma famille et ma vie sont à Paris. Rien ne me retient ici. Enfin si, peut-être...

-Enfin on arrive, dit Franklin en me coupant dans mes réflexions tandis que Joe se garait dans l'allée. Je vais enfin voir mes cadeaux. J'ai trop hâte.

Il était tellement pressé qu'à peine le véhicule était arrêté qu'il était passé au-dessus de Nick pour sortir plus vite et il partit au courant pour entrer dans la maison.

-Il est rudement pressé ce petit gars, dis-je en souriant.

-On va peut-être aller les rejoindre sinon il va faire une crise, dit Kevin.

-VOUS VENEZ ?, questionna Franklin sur le perron.

-Qu'est-ce que je disais ?, dit l'aîné tandis qu'on descendait de voiture.

Joe la verrouilla et on entra dans la maison. Je montais au premier pour ranger mes affaires. Je redescendis tandis que Frankie s'impatientait devant le sapin.