Quand une rencontre peut tout changer [Meeting and change]

Chapitre 13

Samedi 8 novembre

Milieu d'après-midi (A Paris)

-Plutôt demain. Aujourd'hui il faut qu'on aille à l'appartement chercher quelques trucs.

-En route, dit Louiza en récupérant ses clés de voiture et ceux de mon appartement.

A peine trente minutes plus tard, on se gara devant l'immeuble. On descendit de voiture et monta au troisième étage avec l'ascenseur. Quand on arriva, on retrouva les deux ouvriers en train de travailler.

-Bonjour Cléa, me dit l'un d'eux en me faisant la bise. Bonjour Louiza.

-Salut Martin, dit-on en choeur.

-Que t'est-il arrivé ?, me demanda-t-il en repérant mes béquilles.

-Un accident bête. Je suis tombé et ma cheville n'a pas accusé le coup.

C'était Martin, le petit ami de Clara qui travaillait avec Benoît, le petit ami d'Emma. Ils sont aussi jumeaux. Ils refaisaient notre appartement. Ils sortaient avec depuis cinq ans ou un peu plus. Ils avaient été gentils avec moi quand j'avais débarqué dans la vie de leurs copines.

-Si tu es venue voir l'avancement des travaux, je pense qu'on aura fini d'ici deux semaines.

-Ah non, ce n'est pas pour ça. D'ailleurs je ne pense pas réintégrer ma chambre avant un an.

-Ah bon, dit-il intrigué.

-Salut ! Je savais bien que j'avais entendu ta voix, dit Benoît en me faisant la bise.

-Salut Benoît.

-Comment va Mam'zelle Cléa ?

-Bien à part ma cheville.

-Elle est cassée ?

-Non, juste foulé donc un mois de plâtre.

-Alors ? Pourquoi ?, me demanda Martin.

-Ah oui, dis-je en le regardant. Je pars lundi pour Los Angeles.

Je vis quatre yeux me scruter.

-Tu blagues ?, me demanda Martin.

-Même pas, dit Louiza.

-Ah bien. Notre petite Cléa est devenue grande, dit Benoît impressionné.

-Qu'est-ce que tu vas faire là-bas ?, demanda Martin.

-Je vais tourner dans un film. Mais n'en parlaient pas aux filles.

-Pourquoi ? Elles ne le savent pas ?

-Si mais je leur ai dit de ne rien dire et je voulais voir si elles tiendraient leur langue.

-Comme pipelettes elles sont fortes, dit Martin en rigolant.

-Bon je vais vous laisser continuer, dis-je. Je peux aller dans ma chambre ?

-Aucun problème. Ta chambre n'a pas été touchée par la catastrophique Emma, dit Martin.

J'allai donc dans ma chambre avec Louiza. Les garçons continuèrent les travaux.

-Peux-tu me donner mes valises ?, demandai-je à Louiza car elles étaient sur le haut de mon armoire.

Elle récupéra mes valises. J'ouvris deux des quatre valises et je posai sur mon lit. J'allai ouvrir mon armoire.