Chapitre 98

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EPILOGUE (1/3) - 20 ans plus tard

"Tu es mon ange béni des dieux. Le jour où tu es tombé du ciel, tout m'a semblé plus léger. Et je me sens pousser des aile, accroché à tes baisers." Mon ange, Grégory Lemarchal

POV CLEA

Encore aujourd'hui, ce sont des douleurs au ventre qui me tira de mon sommeil. J'ouvris les yeux et vis qu'il n'était que six heures du matin. Après avoir remuée un nombre incalculable de fois et ne trouvant plus le sommeil, à cause de la douleur, je décidais de me lever et d'aller sous la douche. Le bruit de l'eau m'empêchait de penser et les gouttes, qui roulaient sur ma peau, me relaxaient.

Ce manège durait depuis maintenant deux semaines. Tirée de mes songes par la douleur, puis une heure sous l'eau pour oublier la souffrance et arrêter de penser à son absence.

Une fois, la douleur passée, je sortis de la salle de bain emmitouflée dans mon peignoir et les cheveux enroulés dans une serviette. Voyant qu'il était déjà plus de sept heures et que personne n'était levé, je me dirigeais vers le grenier en empruntant les marches qui grinçaient et allai vers le lit.

-Debout chérie, dis-je en secouant l'endormie.

-Maman, cria-t-elle en se redressant, ça va ?

Je la vis me scruter en attendant que je réponde à sa question. La même question qu'elle me posait depuis plus de trois mois et à laquelle je répondais toujours la même chose.

-Je vais bien. Allez debout, sinon tu vas être en retard au lycée.

-Pourquoi tu t'obstines à monter ? C'est trop dangereux pour toi. Tu sais très bien qu'il te suffit de m'appeler pour que je me lève.

-Amélia, je suis enceinte, pas malade, lui dis-je alors qu'on redescendait toutes les deux.

-Je sais Maman, mais tu n'es plus toute jeune, me dit-elle avant de s'enfermer dans la salle de bain.

Ça remarque me fit sourire et en même temps, je l'aurais bien baffer. Qu'est-ce que ça signifiait ? Certes, je n'avais plus vingt ans, mais je n'étais pas une mamie pour autant. Je n'avais que quarante-et-un ans.

Je laissais tomber et entrais dans ma chambre pour m'habiller. Je mis un truc tout simple et que je pouvais enfiler avec ma bosse de femme enceinte. Amélia m'avait dit le mois précédant que je ressemblais à un dromadaire. Je me dirigeais ensuite vers la chambre de mes jumelles.

-Debout Ma puce, dis-je en secouant Evie en premier.

-Bonjour Maman, me dit-elle en me faisant un bisou sur la joue. Bonjour Bébé, dit-elle en déposant un bisou sur mon ventre arrondi.

C'était le petit rituel des jumelles depuis que mon ventre avait pris la forme d'un ballon de foot, comme me l'avait fait remarquer Rose.

Je fis la même chose avec Rose et après avoir embrassé ma joue et mon ventre comme sa jumelle, elle se leva.

-Votre sœur est dans la salle de bain, vous irez après, leur annonçais-je.

-D'accord, on va déjeuner alors, dit Evie.

-Parfait, dis-je en souriant, surprise, quand elles sortirent en courant de leur chambre.

Ça devait être la première fois, qu'elles ne se disputeraient pas toutes les trois pour avoir la salle de bain. D'habitude, j'avais droit au coup de poing contre la porte de la salle de bain pour virer Amélia qui mettait trois plombes pour se préparer, aux hurlements et aux noms d'oiseaux.

J'étais en train de déjeuner avec mes jumelles, qui elles avaient le regard braqué sur la télé, quand Amélia descendit nous rejoindre.

-Vous pouvez prendre la salle de bain, les gamines, dit-elle en balançant son sac de cours sur le canapé. Bonjour Maman, me dit-elle en embrassant ma joue, bonjour bébé, ajouta-t-elle en posant une main sur mon ventre.

Quand une rencontre peut tout changer [Meeting and change]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant