Chapitre 86

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Vendredi 9 octobre

8h35 (A Los Angeles)

On venait de descendre du jet qui avait atterri et qui s'était garé dans un hangar pour qu'on puisse en sortir tranquillement et qui nous évitait, ainsi, d'être sous les feux des projecteurs. On était de retour à Los Angeles pour le dernier jour de promo.

Depuis le début de la promotion mondiale, les journalistes, des différents pays mais surtout américains, essayaient de tout faire pour résoudre l'énigme "Cléa Leret". Avec Louiza, on avait interdit aux filles et à leurs maris de révéler quoi que ce soit aux journalistes qui les harcelaient assez fréquemment. S'ils avaient tous acceptés de bon cœur, Emma avait râlé et c'est Benoît qui l'avait convaincu. Grâce à cette précaution, les seules choses me concernant qui s'étaient retrouvées dans les magazines étaient ce que j'avais révélé lors des nombreuses interviews que j'avais déjà faites. J'avais un contrôle sur ça, ce qui me rassurait un peu. Cependant de nombreuses rumeurs concernant mes amours avaient courues dans la presse scandale. En presque deux mois, on m'avait prêté une liaison avec Joe, avec Nick, et même avec des acteurs que je n'avais jamais rencontrés.

Je descendis du jet, la première, en faisant attention de ne pas me casser la figure. À peine, j'eus le premier pied au sol qu'un gamin me sauta dans les bras.

-Cléa, dit Franklin en m'étouffant, je suis trop content de te revoir, tu m'as trop manqué.

-Toi aussi, tu m'as manqué, lui dis-je en l'embrassant sur la joue.

Il me lâcha et je serrais les parents dans mes bras qui étaient ravis de me revoir, ainsi que Danielle que je n'avais pas revue depuis l'avant-première parisienne.

-Comment ça s'est passé ?, me demanda Denise tandis que ses trois fils et Demi descendaient à l'avion.

-Pas trop mal, dis-je en jetant un regard à Joseph qui riait avec Demi.

-Tu reprends l'avion demain ?, me demanda Danielle.

-Oui, j'ai un vol en milieu d'après-midi, dis-je en me reconcentrant sur les parents et Danielle.

-Tu passes la nuit à la maison et je te conduirais à l'aéroport, me dit Denise.

-D'accord, merci, dis-je en lui souriant.

Je ressentis une pointe de jalousie à le voir avec elle. Ce n'était pas la première fois. Depuis deux mois, il m'avait plus ou moins évité et ne me parlait que pendant nos obligations comme lors des interviews et des avant-premières. Je ne savais pas pourquoi il se comportait comme ça avec moi, ou plutôt je le savais trop bien.

J'avais tenté de faire le premier pas au milieu de la promo. J'avais été le voir dans sa chambre d'hôtel. Il avait l'air content de me voir mais j'avais préféré laissé tomber puisqu'il n'était pas seul, Demi dormait dans sa chambre. Je m'étais éclipsée en tentant de ne pas fondre en larmes devant lui, il aurait été trop heureux. Je n'avais pas réussi à les contenir plus longtemps, dès que j'avais fermé la porte de ma chambre, elles avaient dévalées mes joues.

On se répartit dans deux voitures, aux vitres teintées, garées dans le hangar et se dirigea vers la maison familiale.

Durant le trajet, je repensais à la journée chargée qu'on avait. Il était à peine neuf heures et on avait rendez-vous à dix heures pour une interview à la radio Disney pendant deux heures, ensuite on avait rendez-vous dans un restaurant pour un repas avec des fans. À dix-huit heures trente, il y avait la projection du film, donc on devait arriver là-bas pour dix-sept heures trente, car il y aurait tout le cast pour cette dernière avant-première. Pour finir à vingt et une heures, on était invité sur le plateau d'Ellen DeGeneres pour son émission.

Quand une rencontre peut tout changer [Meeting and change]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant