Chapitre 96

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"Un jour, tu me demanderas de choisir entre ma vie et la tienne. Je te dirai la mienne et tu partiras sans comprendre que ma vie, c'est toi."

Dimanche 27 décembre

3h05 (A New York)

Je le regardais extrêmement surprise. Je m'attendais à tous, sauf à une demande en mariage. Tout à ce moment-là se chamboula dans ma tête. J'avais le regard braqué sur cette magnifique bague. Un solitaire vraiment sublime.

-Je t'aime, lui dis-je en souriant et en caressant sa joue.

-Mais ?, demanda-t-il tristement.

-Mais je ne suis pas prête à me marier. Je ne te dis pas non, je ne peux pas te dire non, mais je ne te dis pas oui, aujourd'hui. Je sais qu'on se connaît depuis plus d'un an mais pour moi, on ne se connaît que depuis une semaine. On forme un couple que depuis dix minutes. J'ai accepté de nous donner une chance, voyons ce que ça donne avant de nous lancer dans un mariage qui finira peut-être en échec. Et je ne veux pas de ça. Je veux me sentir prête et j'ai besoin de mes souvenirs. J'ai besoin de me rappeler tous les merveilleux moments que j'ai passés avec toi.

Il se releva, en rangeant l'écrin dans sa poche et je me relevais aussi. Je pris son visage entre mes mains et l'embrassais à nouveau.

-Ne m'en veux pas, lui murmurais-je après avoir stoppé notre baiser et avoir collé mon front au sien.

-Je ne t'en veux pas, me chuchota-t-il en me fixant en souriant. Je t'aime et j'attendrais.

-Merci, dis-je en l'embrassant une fois de plus. On y retourne ?, lui demandais-je.

-Oui, depuis le temps qu'on a disparus, dit-il en enlaçant ses doigts aux miens, c'est étonnant que personne ne soit venu nous chercher.

On retourna dans la salle de bal au moment où un slow débutait. Il me conduisit directement sur la piste. Il remonta son bras qui tenait toujours ma main et mit sa deuxième main dans mon dos tandis que je posais la mienne sur son omoplate.

La chanson qui passait, je la connaissais car il me l'avait chantée la veille. C'était une magnifique chanson d'amour. On dansa tous les deux et il me fit tourbillonner à plusieurs reprises.

-When you look me in the eyes, and tell me that you love me. Everything's alright, when you're right here by my side. When you look me in the eyes, I catch a glimpse of heaven. I find my paradise, when you look me in the eyes.

J'étais heureuse et je devais sourire bêtement mais je m'en fichais. Il lâcha ma main et posa les deux siennes dans le bas de mon dos pour me coller à lui et je mis les miennes autour de son cou.

Et il m'embrassa devant toutes les personnes présentes. Je n'en avais rien à faire. Pendant notre baiser, j'avais l'impression qu'on était les seuls au monde. Que plus rien existait à par l'amour que l'on ressentait l'un pour l'autre.

Quand la chanson prit fin, on se détacha l'un de l'autre et on répartit à notre table, nos doigts entrelacés, sous le regard surprit de ses parents, les seuls assit à la table, qui se levaient.

-Joe, voudrais-tu nous dire quelque chose ?, demanda sa mère en souriant tandis qu'on se plaçait face à eux.

-Oui, dit-il en me jetant un rapide regard amoureux, je vous présente votre nouvelle belle-fille.

Sa mère nous sourit, visiblement ravie de la nouvelle, comme son père et elle nous serra en même temps dans ses bras.

-Bienvenue dans la famille, Cléa, dit son père en nous serrant à son tour.

Quand une rencontre peut tout changer [Meeting and change]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant