BONUS 3

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Lille, 22h30
Je suis allongée dans mon lit, devant un épisode de Friends-bien évidement-. Je suis seule ce soir et c'est tant mieux... Nicolas ne cesse de se bourrer la gueule et donc de me taper dessus. J'en ai parlé aux gars qui ont directement voulu débarquer ici. J'ai pas pu empêcher Mo de péter des verres etc.. à distance c'est un peu compliqué. Mais j'ai réussi à les convaincre de ne pas venir lui casser la gueule. Du coup certains sont venus quand même mais ils n'ont rien dit.

Alors que Monica préparait son repas pour Thanksgiving (épisode très drôle d'ailleurs) mon téléphone se mît à sonner. Je ne pus m'empêcher de grogner par flemme de bouger ma main de même pas 10 centimètre. Les gens m'appellent toujours au mauvais moment. Quand je pris mon téléphone, je n'ai pas regarder le nom j'ai décroché directement.

- Ouais?

- Salut prin...

Je n'ai pas cherché, j'ai raccroché dés que j'ai entendu sa voix. Quel culot il a celui là! Après tout ce temps sans nouvelles, sans rien. Il ose me téléphoner en m'appelant princesse! Avoue tu regrettes déjà d'avoir raccrocher? Oui mais il aurait dû se réveiller plus tôt je suis désolé je suis pas son chien.

22h50.
J'ai plus de quinze appels manqués et ça ne s'arrête pas. IL ne s'arrête pas... Au bout du vingtième appel je décide de décrocher.

- Quoi?

- Ah bah enfin tu réponds!

- C'est toi qui me dis ça? dis-je en levant un sourcil comme si il pouvait me voir.

- Baisse ton sourcil steuplait.

- Comment tu sais?

- Je sais tout!

- Pfff va-s'y fermes la, pourquoi tu m'appelles? Qu'est ce que tu veux?

- Je voulais qu'on parle... sa faisait longtemps.

- Ouais depuis que tu m'as viré de chez toi comme une de tes putes? effectivement oui sa fait longtemps.

- Je suis désolée...

- T'aurais pu tout faire changer dans ma vie si tu aurais ouvert ta grande gueule mais t'as rien fait! Tu m'as laissé, tu m'as renvoyé de chez toi en me disant que c'était rien d'important alors que c'était important! Je suis pas conne avec le temps j'ai réfléchis et je sais très bien ce que tu voulais me dire mais malheureusement t'as rien fait et maintenant tu sais quoi? Je suis pas heureuse! T'es plus là avec moi, les gars non plus enfin ils sont semis présents car eux au moins ils m'appellent et passent me voir pour la plupart d'entre eux. Et mon mec me frappe dés qu'il est bourré donc c'est à dire tous les soirs quand je rentre il m'attend avec un sourire glaçant. Donc je suis désolée de te dire ça Ken mais si t'aurais fini ta phrase je serais pas ici, je serais chez toi et je serais heureuse. Mais t'es un égoïste tu penses qu'à toi putain j'en ai marre, tu peux pas savoir ce que j'endure.

J'ai commencé à pleurer ce qui fait que mes derniers mots sont presque incompréhensibles.

- Je suis désolée...

J'ai l'impression qu'il pleure aussi.

- Je savais pas tout ça, je voulais t'appeler mais j'avais peur que tu me rejettes. Les gars me l'ont dit plusieurs fois. Qu'il se passait des mauvaises choses chez toi et que je devrais t'appeler mais j'étais bornée j'aurais dû réagir avant...

Il pleure réellement. Je ne peux plus être méchante avec lui c'est pas possible. Ça me déchire le cœur de l'entendre pleurer et de ne pas pouvoir le serrer dans mes bras.

- Pleures pas s'il te plaît... dis-je en sanglotant plus fort.

- Je t'ai fait du mal et je voulais pas, t'es la personne la plus importante de ma vie je peux pas, je veux pas te laisser.

Mon coeur a raté un battement, je suis la personne la plus importante de sa vie? J'ai dû mal entendre.

- Qu'est ce que t'as dit?

- t'es la personne qui compte le plus dans toute mon existence et il est hors de question que je te laisse sans rien faire.

- Ken... n'intervient pas ici je vais savoir gérer.

- Laisses moi venir te voir.

- Je ne sais pas...

- Inès, je ne te laisserai plus jamais seule comptes sur moi.

- Tu m'abandonnes plus?

- Plus jamais, je regrette de ne pas t'avoir dit ce que je voulais le jour où tu es parti.

- Je serai resté Ken.

- C'est pour ça que je regrette. Je suis malheureux sans toi, je fais pleins de conneries. J'ai besoin que tu reviennes.

- C'est pas possible.

- Si ça l'est tu te l'interdit c'est tout.

Je ne réponds pas à ça, je change de sujet.

- Tu viens quand?

- Quand tu veux.

- Je suis toute seule pendant deux semaines là.

- J'essaierai de venir mercredi.

- Tu restes jusque?

- Tu veux que je reste?

- Oui.

- Jusque dimanche ça te va?

- Oui.

On a continué notre conversation jusque trois heure du matin. Il a raccroché car il avait studio tôt et il fallait qu'il dorme un peu. Je suis pressée d'être à mercredi. Ça m'a fait du bien de lui dire tout ça... J'imagine mercredi dans toutes les situations possibles ce qui me fait flipper mais sourire aussi.

8h00
Je n'ai pas dormi de la nuit tellement j'ai pensé à lui.

- -
BIM BAM BOUM! J'espère que ça vous plaît Putain je l'ai écrit spontanément waouh. De base c'était un autre truc le chapitre mais bon je préfère celui là.
Bref bonne lecture .

Paris Sud / K.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant