Après avoir manger , j'ai décidé de sortir marcher un peu. J'ai toujours cette phrase qui tourne en boucle dans ma tête «par ce que je t'aime bordel» et moi j'ai même pas réussi à lui répondre...
Après au moins une vingtaine de minute je me retrouve dans un night shop à acheter une bouteille et des clopes , vraiment irrécupérable.
Je pars me poser sur un banc je ne sais où , j'ouvre ma bouteille et m'allume une cigarette. Je la porte à ma bouche et en bois une gorgée , puis deux, puis trois jusqu'à carrément vider la bouteille . T'es pathétique regarde tu te bourre la gueule pour ça , je te croyais pas faible à ce point. Je suis pas faible. Si tu l'es ! tu le serais pas t'irais voir Ken, maintenant pété si il le faut.
Je suis pas une putain de faible. Je me relève difficilement du banc et reprends la route.--
PDV DE KEN
Je suis dans le canapé feuilles sur les genoux stylo à la main, j'essaye désespérément de trouver quoi écrire mais rien ne me vient. Il faut que je sorte, que j'aille marcher ou que j'aille me poser sur le toit d'un immeuble comme tu le faisais avec elle, putain Nek ressaisi toi! Elle t'a juste pas répondu, elle a pas dit qu'elle t'aimait pas. Faut vraiment que je sorte sinon je vais exploser , seul avec ma conscience de merde.
En ouvrant la porte, elle est là. Assise à côté de l'entrée, les yeux fermés, on dirait qu'elle dort. Je m'approche d'elle et secoue son épaule en douceur.
-Hmm quoi ? soupire-t-elle sans ouvrir les yeux.
Elle pue la vodka et le tabac froid. Putain qu'est ce qu'elle a fait. Je prends son bras et le passe au dessus de mon épaule pour la lever en lui chuchotant:
- T'es à la maison, ça va aller.
Je l'amène à l'intérieur, l'assois sur le canapé et je pars à la cuisine pour lui servir un verre d'eau.
En revenant je lui donne et m'assois à côté d'elle.
- Arrête de me fixer.
Je passe ma main sur sa joue et lui demande:
- Pourquoi tu t'es mise dans un état pareil?
- Parce que je suis faible...
- Arrête de dire de la merde, t'es loin d'être faible.
Elle secoue la tête et dit:
- Si je suis une faible, regarde moi.
Sa voix est toute tremblante et elle frotte ses yeux avant de se stopper net. Je la vois porter sa main à sa bouche et se lever en quatrième vitesse pour courir vers les toilettes.
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Je suis dans la salle de bain entrain d'aider Inès qui est dans la baignoire à se laver car elle s'est gerbé dessus toute à l'heure en arrivant au toilette. Je lui passe de l'eau sur son dos, puis sur ses cheveux et là elle me stop et me dit:
- Moi aussi.
Je fronce les sourcils pour qu'elle développe. Alors elle plonge son regard dans le mien et continue:
- Moi aussi je t'aime et ça...elle sourit, depuis la première fois où ton regard a croisé le mien.
Sur mes lèvres s'étire un grand sourire, je pense qu'elle ne sait pas à quel point je suis heureux à cet instant présent. Je passe une main derrière sa nuque et viens l'embrasser langoureusement mais elle me stoppe et dit:
- Faudrai peut être que je sorte avant tu penses pas? Dit-elle avec un sourire qui illumine son magnifique visage.
J'hoche la tête et pars lui chercher une serviette pour qu'elle puisse se sécher.
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PDV D'INÈS
Après m'être séché, j'enfile un t-shirt que Ken a déposé sur la vasque pour moi dormir. Je rentre dans la chambre et m'affale sur lui qui était allongé sur le ventre mais ce fut d'un très court moment avant qu'il ne se retourne pour être sur moi.
- Je t'aime... dit-il avant que je lui vole un baiser qui devait être chaste mais qu'il prolonge.
Il passe sa main derrière ma nuque et l'autre se balade sur ma poitrine puis descend jusqu'à ma hanche. Je cherche à prolonger tous ses gestes, tous ses baisers mais il m'arrête et me dit:
- On couchera pas ensemble ce soir Inès.
Je fronce les sourcils pour lui montré mon incompréhension et il reprend:
- T'es encore bourré et je veux pas profiter de toi...
Je lui souris et dépose un chaste baiser sur ses lèvres, ce qui le fait sourire lui aussi.
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Nous sommes toujours dans la même position à parler de tout et de rien, il me caresse la tempe avec son éternel sourire qui pourrait en faire tomber plus d'une.
- Au fait, tu m'as jamais vraiment expliqué c'était qui Faustine, je fronce les sourcils, fin je veux dire que tu m'avais jamais expliqué comment tu la considérais.
- Bah Faustine c'est comme ma petite sœur, tu la fais chier ou quoi d'autre t'es juste mort et enterré. Elle a toujours été là pour moi, dans les moments dures ou pas d'ailleurs c'est vraiment une personne avec qui je pourrais être amie toute ma vie. On peut parler de tout et de rien, même être au téléphone sans rien se dire pendant une heure puis parler sans s'arrêter... Je ne regrette absolument pas de l'avoir rencontré, si je pourrais je retournerais en arrière pour revivre des moments comme j'ai pu avoir au par avant. Il sourit ,mais bon si je retourne en arrière il y'aura quelque chose de capitale qui manquera à ma vie ...
- Quoi ? Qu'est ce qu'il te manquera ?
Je roule des yeux.
- Toi! T'es con ou ça se passe comment?
- Ahahah, mais c'était mignon.dit-il avant de se pousser sur le côté.
- Oh merci d'avoir bougé j'étais écrasé, j'en pouvais plus. Dis-je en rigolant.
Il me regarde de haut en bas, et vient me pincer la hanche sachant que je déteste particulièrement qu'on me fasse ça.
- T'es sûr?lui demandai-je.
- Bah ouais tu vas faire quoi?
Je réfléchis deux secondes et je trouve qu'il à l'air bien trop à l'aise comme ça. Je m'approche doucement mais sûrement et me jette à son cou.
- T'es lourde putain.
- Moi aussi je t'aime , dis-je en embrassant sa joue.
Je fais en sorte de me mettre bien dans ses bras, et la fatigue et de passage tant dis qu'il touche mes cheveux, ce qui me fait piquer du nez.
- Bonne nuit Ken.
- Bonne nuit princesse.
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J'espère que ça vous plaît ;)
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Paris Sud / K.S
FanficChangement de ville , nouveaux amis , nouvelle vie ... Posté le 23/02/17 Dernier chapitre(49): 16/09/17 Chapitre BONUS postés à partir de juillet 2018.