"Desfois j'prefere les femmes sans culottes et dénuées de caractères"
"Tu n'est qu'une vulgaire esclave sexuelle vodouisante"
"Gifle moi encore une fois et tu le regrettera"
"Garce ; Salope ; Pute ; Idiote"Putain Sebastian quand on aime on n'insulte pas et tu le savais ! Ta maman te l'a appris, ton papa te l'a appris, les musiques auxquelles t'es addicte, te l'on appris, t'a conscience que tu n'a jamais voulu écouter te le répétait incessamment ! Au lieu de cela tu as préféré livrer ton cœur a la déchéance. Merde Rodriguez, fallait arrêter lorsque tu avais remarqué que tu ressentais plus que de l'attirance sexuelle pour elle , t'aurais du lui laisser purifier ton cœur... t'aurais du Seb....t'aurais du. C'est ainsi adossé sur mon siège conducteur, je me laissai reprocher par mon propre subconscient. Tu as brusquement brisé les rêves de Gabriel, tu as endurci le cœur de Derreck de froideur "tu l'as transformé en glaçon parfait pour les boissons, dit moi Sebastian qui voudrait de ton amitié, hein ? ce n'est que du poison ! Les nymphes devraient remettre leur robe car elles n'étaient pas prêtes pour une perversion comme la tienne Rodriguez!
Je fixai pendant longtemps les portes vitrées de la pharmacie puis descendis de mon véhicule. Je pietinai le carrelage en céramique de L.o.r.k.i.d ou une ravissante pharmacienne au nez percé se tenait dignement près des rayons et des étalages remplient de produit divers. elle me sourit, avec un regard d'aguicheuse, je pianottai quelque seconde sur le bar comptoir, relevai les yeux vers elle puis, je lui souris faiblement. Elle s'attendait à l'une de mes dragues habituelles, et fut surprise du contraire.
J'achetai les médocs de ma peine.Une fois chez moi, je repenssai a celui que j'ai été jusque-là, ma décision était prise, je ne veux plus rien garder mais oublier, fallait éliminer les traces de froideur présent dans mon "coeur" {si l'on pouvait l'appeler comme ça} fallait par dessus tout empêcher la noirceur de mon âme assombrir les cœurs purs en cœur de pierre.
Sembler à la lachete n'a jamais été de mon niveau mais Sebastian il était temps que tu laisse le monde respiré sans de la merde gratuite.....
.karen Rodriguez.
Perchée sur mes magnifiques louboutins signés Christian, je fis doucement glisser la baie vitrée puis gravi une a une les marches de marbres, je traversai le hall et fit face a Amanda la gouvernante,je l'a suspendue de sa marche pour l'interroger :
- Bonsoir Amanda, bonne journée? Tu as vu mon fils?
- Non Mme, pourtant son véhicule est bien garé
-Il n'a pas été a la gym?
- Pas a ma connaissance madame !
- Tu as vérifié si il était dans sa chambre?
- Non Mme, vous savez comment est votre fils,il n'aime pas être dérangé encore moins par une domestique ! Surtout que récemment Margo la femme d'entretien est rentrée accidentellement sans frapper et Mr était en tenue d'Adam! Inutile de vous expliquer la crise qu'il a eu. La pauvre elle ignorait si il était déjà rentré.
J'ignorai sa remarque en portant le sujet sur Celia. S'il il y avait quelque chose que je ne supportais pas, c'était m'attarder sur des sujets futiles ainsi ,le personnel évitait de se mêler des affaires de famille.
- Et Célia tu l'as vu?
- Elle est sortie promener Patcho.
- Bien, va donc voir si le dîner est servi, tu peux disposer
Malgré la froideur et la distance que j'avais mis entre nous, l'instinct maternelle me dirigea directement dans sa chambre, je fis tourner la serrure, et, fus accueillie par son odeur habituelle Harry Wiston qui flottait dans l'air. Les cintres de ses larges rideaux en persienne étaient tirées, j'allai vérifier dans sa salle de bain marbré qui occupait une énorme partie de la pièce ou traînaient son portable, signe qu'il était présent. D'ailleurs Sebastian se déplaçait rarement sans son téléphone. Je fis demie tour pour vérifier sur son balcon descendant en cascade qui donnait vu des petites marches ménagés dans les murets conduisant sur la piscine semblant dépourvue de bord et à la cabane située a l'ouest de la demeure. D'un coup l'idée me traversa l'esprit d'aller vérifier. Sans me débarrasser de mes talons ,je traversai sa chambre et brusquement mon regard se porta sur un sachet dont le nom d'une pharmacie était imprime ! Prise d'effroi, je lâchai le petit sachet et sans réfléchir a deux fois je dévalai les escaliers en me souciant peu de mes escarpins. Une des servantes m'arreta dans ma course folle, pour me rendre une lettre d'invitation d'un brunch qui se tenait dans l'une des haciendas d'un ami diplomate Marc-André Thés Weiner! Avec empressement je lui pris la lettre des mains sans pour autant lui montrer mon inquiétude ! Je le déposai vaguement sur l'une des tables basses SIERRA à double plateau en verre trempé, mes doigts frôlèrent accidentellement les trois cabochons de musique structurée en verre de 20 mm, et elles se fracassèrent sur le sol ! Je n'y accordai aucune importance. j'acourrai sur l'énorme gazon au jardin décoré de fleurs éblouissantes, de palmiers et de bougainvillées, de frangipaniers et de jacarandas. Sans retenir mon souffle, je contournai la fontaine de Phénix et atterri finalement vers l'ouest ou le luxueux petit pavillon en lignes claires et à l'architecture identique à celle de la baie de Welligama s' y tenait fièrement . je gravis une à une les marche de l'escalier faites de pierre brute bleue marine; J'ouvri la porte qui était entre ouverte puis, pénétrait dans la salle hexagonale où se déployaient des pièces aux proportions généreuses et sobrement meublés. Près d'un hamac tissé en bambou , je laissai échapper un cri d'effroi étouffé, mes yeux s'écarquillèrent de terreur ! Je ne pus que simplement prononcer son prénom en m'époumonant
- Sebastian.
VOUS LISEZ
That Voodoo You Do
Misterio / SuspensoUn carnaval Trois grandes familles, Des Tchins, des rires.. Puis un grand silence... Un papillon noir.. La mort... Juste parce...