J'ouvris la porte d'acajou et penetrai dans la salle hexagonale où se deployaient des pièces aux proportions généreuses et sobrement meublés . J'émis un cri d'effroi étouffé, mes yeux s' elargirent de terreur! Je prononcer simplement son prénom en m'epoumonnant
-Sebastian....
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-Sebastian...n....Se..... Sebastian qu'est-ce tu fais. ..stp...non..arrête depose ce verre je t'en supplie...pose le...calmement...STP. Seba. Dépose ce verre mon bébé stp! Écoute moi stp depose ce verre je t'en supplie les genoux a terre !! Regarde-moi Seba! Regarde les yeux de manmie, de ta maman chérie, regarde je t'en supplie mon bebe je ne veux pas te perdre ! Stp regarde moi! J'ai besoin de toi, ton regard et ton amour je t'en supplie ne me fait pas cela! Ne me fais pas souffrir bébé, Seba mon amour depose le stp!
Il se retourna doucement le visage ravagé de larmes, les mains tremblantes, les yeux boyés d'effroi.Il était incapable de soutenir mon regard,alors que le verre se trouvait à quelques centimètres de sa bouche .Je ne l'avais jamais si désemparé, si perdu ! j'avais le cœur et la poitrine crispé, je m'approchai doucement de lui en tremblant de peur alors qu'il reculait, je l'implorais des yeux et j'étais effrayée a l'idée de dire quelque chose qu'il ne fallait pas, j'en avais déjà dit assez! Comment avais-je pu lui reprocher de ne pas avoir crever avec Ludovic! Comment? Si il meurt jamais je ne pourrais me regarder en face, parce-qu'avant tout c'était mon fils, mon bébé, le petit ange que j'avais vu naitre, grandir, mûrir! j'avais les joues ruisselantes de larmes, la gorge et les trippes nouées; il posa ses iris brun sur moi, je lue la honte, la tristesse et la haine qu'il éprouvait contre lui, je m'approchai calmement, lui enlevai son verre d'alcool mixé de plusieurs tranquillisants pour le poser sur une table d'ébène parfaitement poli. Lorsque le danger fut suffisamment écarté, je m'effondrai de tout mon poids sur l'énorme hamac en bambou, et il se jeta dans mes bras en implorant mon pardon. je lui caressai les cheveux comme je le faisais quand il avait 5 ans en le serrant très fort dans mes bras alors que mon rythme cardiaque devenait de plus en plus régulier. Mes yeux ne pouvaient contenir mes larmes qui se déferlaient en torrent sur mes joues ...
-Dit-moi que tout ira bien maman.... Dis-moi que s'il a disparu c'est parce qu'il s'enjaille dans une île paradisiaque, dis-moi que si mon cœur a disparu c'est pour fabriquer des étoiles ! Dis-moi toutes ces choses qui me...réconfortaient quand j'étais qu'un gosse maman ! Rassure-moi comme quand je tombais comme quand tu m'aimais..stp..pardonne moi...pardonne l'ordure que je suis devenu... je suis seul maintenant parce que je suis moche ...maman. .
-Shutt...tais-toi mon chéri...tais-calme-toi...si jamais tu recommence y'aura deux cercueils et qui sait peut-être quatre alors n'essaie plus jamais de te suicider ...maintenant ferme tes yeux et a cinq tu recommence a vivre ok?
Il répondit affirmativement de la tête, ses bras m'entourant la taille, je comptai doucement en lui caressant ses cheveux.
-Un. ..deux...quatre...cinq.
Je l'aidai à se relever, et le pris dans mes bras, en pleurant alors qu'il me dominait de ses 1.82mètres, je lui détachai de mon étreinte, l'essuyai ses larmes de mes doigts puis lui fis ke signe de la croix qu'il baisa pieusement
- Vas te douche et je m'occupe de faire le ménage ici ok! Personne ne sera au courant ni ta sœur, encore moins ton père, ce sera un secret entre toi et moi comme quand t'avais renversé du jus d'orange sur l'imprimante de ton père ! Ou quand t'avais déchiré la première lettre d'amour de Celia et qu'on avait porté le chapeau sur Patcho! Tu t'en souviens ?
Il renifla légèrement alors que ses yeux étaient encore embués de larmes
-Je t'en pries Seba ne pleure plus...tout cela c'est fini...tu revis maintenant !
Il hocha a nouveau et sortit de la cabane, je le fixai longuement alors qu'il contournait la piscine semblant dépourvue de bord. Même au bord du gouffre, il avait fière allure. J'attendis qu'il soit suffisamment éloigné et me laissai choirai sur le plancher de teck. J'avalai une gorgée de barbancourt restant dans la bouteille, en rejetant bruyamment tout le stress accumulé.
j'enlever toutes traces d'alcool et de suicide. je me dirigeai rapidement dans la chambre de Seba. Il s' était déjà douché et avait toquer ses vêtements contre un T-shirt noir et un short jogging noir :-Tu veux manger quelque chose ?
Il se dirigea vers ses couvertures et répliqua
-Non maman merci c'est gentil.
-Tu veux dormir?
-Je ne sais pas.
-Je...Je vais rester avec toi..tu veux bien ?
- Tu resterais auprès d'un pervers comme moi ?
- Après 5 tu revies! un...deux...trois..quatre..cinq!! Tu veux que je reste avec toi ?
-Oui je veux bien...
Je me débarrassai de mes chaussures m'enfouis près de lui sous les couvertures, m'appuyai sur son torse en entrecroisant mes doigts dans les siennes. Il s'endormit quelque minute plus tard, le visage gardant un air sombre j'en profitai pour l'observer en lui caressant les cheveux, les lèvres et m'attardai sur sa joue. Sur mon visage, mes larmes se déferlèrent comme un torrent !
c'était toujours mon fils, une mère pardonne, je suis et serait toujours la seule au monde qui parierais pour quitter ce monde avant lui, parce que pour moi on peut bien remplacer un poumon mais surement pas Sebastian... Les autres auront bon se réjouir de son malheur alors que moi je donnerai ma vie pour lui ! Ce que tu étais ne compte plus c'est ce que tu es et ce que tu sera qui compte ! il suffit d'avoir la volonté de changer. Je repensai à Karen, qui à dû enterrer son unique fils dans la douleur et la déception; alors qu'elle s' était accrochée à lui depuis la mort de son mari! Voilà aujourd'hui, qu'elle avait deux tombes sur quoi pleurer!Mes enfants étaient ma seule raison de vivre. je lui fis un bisou sur le front et sortis de la chambre. Je soupirai en laissant la porte entre ouverte je ne risquerai pas de le perdre!
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That Voodoo You Do
Mystery / ThrillerUn carnaval Trois grandes familles, Des Tchins, des rires.. Puis un grand silence... Un papillon noir.. La mort... Juste parce...