Les trafics d'organes

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Aussitôt dit, aussitôt fait, voici un article sur les trafics d'organes, j'espère que ça vous plaira, bonne lecture !

Introduction

Le trafic d'organes compte pour 10% des 70.000 reins transplantés chaque année à travers le monde. La Chine, l'Inde, le Pakistan, l'Égypte, le Brésil, les Philippines, la Moldavie et la Roumanie sont les pays où le trafic est le plus important.

Définition

Le trafic d'organes est l'exercice illégal du commerce d'organes, il comprend le prélèvement d'un organe ou d'un tissu humainsur des personnes vivantes ou décédées, en vue d'une transplantation.

Le commerce illégal d'organes vise particulièrement les populations vulnérables et pauvres, souvent dans des pays peu ou très peu développés. Il est souvent exercé par des réseaux mafieux, en raison des difficultés à se procurer des organes et des risques courus pénalement. Il est largement dominé par le marché des reins car c'est la plus grande demande ainsi que le seul organe qui puisse être complètement transplanté avec relativement peu de risque.

Qui sont les acteurs ? Où se déroule ce trafic ? Comment cela se passe-t-il ?

Les organisations criminelles internationales (mafia ou autre…) ont pris en chasse ce trafic sui est lucratif et font pression sur des personnes se trouvant dans une situation de pauvreté extrême, particulièrement dans les pays pauvres, pour les inciter à vendre leurs organes car ils ont besoin d’argent pour vivre. Des humains sont vendus comme pièces détachées pour répondre à la demande de riches malades en attente de transplantations d’organes. C’est un trafic lucratif organisé par des réseaux mafieux souvent en connexion avec le trafic de drogues, le trafic d’armes et la traite d’êtres humains pour «l’industrie du sexe» (prostitution).

Dans les années 1980, on a découvert une nouvelle prtique appelé le “tourisme de transplantation”: de riches asiatiques se rendaient en Inde et dans d’autres régions du sud-est de l’asie pour obtenir des organes de donneurs pauvres. Depuis, d’autres destinations ont vu le jour, telles que le Brésil et les Philippines. Selon certaines sources, la Chine ferait commerce des organes qui sont pris sur les prisoniers qui sont exécutés. La vente d’organes continue en Inde malgré la nouvelle législation du pays, qui rend cette pratique hors la loi dans la majorité des états de ce pays fédéral.

En Europe, le trafic d’ humains pour vendre les organes se trouvent en majorité en Moldavie, Bulgarie et Roumanie. Une enquête publiée dans la presse en 2004, a montré également un trafic d’organes d’enfants albanais orphelins. Selon l’enquête, des "enfants de Tirana ont été assassinés et leurs organes sont partis pour l’Italie et la Grèce dans les valises diplomatiques de fonctionnaires albanais" et évoque des histoires macabres de cercueils vides ou contenant des enfants dépecés.

Pourquoi un tel trafic ?

Le succès des transplantations d’organes ne se dément pas, tandis que se creuse nettement l’écart entre l’offre et la demande. En raison de la pénurie chronique d’organes, 15 à 30% des patients inscrits sur les listes d’attente décèdent avant d’avoir pu bénéficier d’une greffe. La recherche médicale a démontré qu’une greffe de rein augmente les chances de survie des patients. L’obtention d’organes à partir de donneurs décédés, mais surtout de donneurs vivants, est très limitée et strictement réglementée en Europe.

Rien qu’en Europe occidentale, 120.000 patients sont régulièrement en dialyse, et près de 40.000 patients attendent une greffe de rein. Le délai pour obtenir une greffe devrait atteindre près de 10ans en 2010. Ces pénuries correspondent à une diminituion constante du nombre de donneurs en état de mort cérébrale, du fait, notamment, de la réduction des accidents de circulation.

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