La zoophilie (2)

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Les pratiques sexuelles avec les animaux

Les résultats des études peuvent parfois diverger, mais elles s'accordent toutes les trois sur un fait: la masturbation des animaux est l'acte le plus réalisé par les zoophiles. Beetz a montré que 96% des zoophiles ont déjà pratiqué la masturbation des chiens et 88% la masturbation des chevaux. A l'inverse, ils ont également reçu au moins une fois une stimulation orale par un chien (respectivement par un cheval) à 78% (respectivement 30%) dans l'étude de Beetz contre 44%(respectivement 14%) dans l'étude de Williams et Weinberg.

Selon les études, la pénétration vaginale sur des juments a été réalisée par 70% à 100% des zoophiles interrogés, contre 40 à 50% par voie anale. De même, 50 à 74% des volontaires à ces études ont déjà pénétré des chiennes par voie vaginale, et de 14% à 24% par voie anale. A l'inverse, 64% d'entre eux se sont déjà fait pénétrer par voie anale par un chien.

Les résultats tombent de 18% à 32% concernant la pénétration (ou semi-pénétration) par un équidé. Ces événements sont surprenants et plus rares, mais possibles, comme documentés dans des vidéos zoopornographiques, d'après Andrea M. Beetz. Il est également légitime dans ce cas de douter de la véracité de ces résultats et de prendre du recul afin de faire la part des choses entre faits réels et fantasmes.

Miletski révèle que ces contacts sexuels ont eu lieu trois fois par semaine en moyenne pour son échantillon, toutes espèces confondues. Selon Beetz, 53% des zoophiles ont eu des contacts sexuels avec des animaux plusieurs fois par semaine avec des chiens, et 19% une fois par mois. Plus d'un quart de l'échantillon a eu des contacts sexuels avec des chevaux plusieurs fois par semaine.

Williams et Weinberg ont constaté que le premier rapport sexuel avec des animaux a été réalisé dans la moitié des cas entre 11 et 14ans, avec une moyenne d'âge pour l'ensemble de l'échantillon à 14ans, ce qui est plutôt jeune. De façon générale, presque tous affirment ne plus pouvoir arrêter leurs pratiques sur les animaux.

L'étude de Miletski dévoile des résultats très importants concernant le zoosadisme: un zoophile sur deux affirme avoir déjà forcé un animal au moins une fois à avoir des contacts
sexuels. Un homme a même témoigné avoir violé et tué des chiens, et fantasmer d'actes de cruauté envers les animaux. Dans l'étude de Beetz, six individus ont déjà blessé volontairement des animaux, et trois en ont blessé de façon involontaire.

Enfin, trois hommes de l'étude de Miletski avouent avoir été forcés à avoir des rapports sexuels avec des animaux par d'autres personnes.

Nous pensons que ces chiffres confirment l'existence de deux types de zoophilie: la zoophilie non-sadique d'une part, revendiquée et défendue par les zoophiles des associations comme Zeta, et le zoosadisme d'autre part, qui doit être doublement alarmant.

Les pratiques sexuelles avec les humains

Miletski et Beetz ont montré qu'environ 40% de leurs échantillons sont bisexuels. Deux tiers des volontaires de l'étude de Miletski ont déjà eu des rapports homosexuels. Environ 20% de ces personnes n'ont jamais eu de contact sexuel avec des humains (24% pour l'étude de Beetz et 17% pour l'étude de Williams et Weinberg), et nombreux sont ceux qui ne sont pas du tout intéressés par les humains.

Suite à leurs études, Miletski et Beetz ont avancé que 7% des individus interrogés sont sexuellement intéressés par les enfants et les mineurs. 9% d'entre eux fantasment d'avoir un rapport sexuel avec des enfants de façon régulière ou de temps en temps. Deux personnes ont également avoué avoir déjà violé une personne.

De nombreux auteurs s'accordent à dire que la pédophilie est souvent liée à la zoophilie et que les zoophiles sont aussi prédisposés aux violences interhumaines. En effet, il est rare qu'une paraphilie (c'est-à-dire, en des termes simples, une déviance sexuelle) se déclare seule.

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