Chapitre 2. La morsure.

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Lundi 3 septembre.
Beacon Hills, Californie.

Je me réveille au son insupportable de mon réveil indiquant 7h.
Ma nuit a été horrible. J'ai fais d'affreux cauchemars et ça jusqu'à 5h du matin. Malgré les deux heures que sommeil que j'ai pu passer sans cauchemarder, je m'extirpe du lit et me dirige vers la salle de bain.
Je passe de l'eau sur mon visage et inspecte ma blessure. Je retire le bandage laissant apparaître une morsure sanglante. Je désinfecte ma plaie et remet un nouveau bandage dessus espérant que cette dernière cicatrise le plus vite possible.

Je me met du masquara puis un peu de rouge à lèvre rosé sur mes lèvres pulpeuses.
En vêtements, je vais au plus simple et choisi : un jean noir troué au genoux ainsi qu'un t-shirt noir et blanc accompagné d'un gilet gris assez long et fin.
J'enfile mes bottines à talons puis prend mon sac après avoir croqué dans une pomme juteuse.

Sur le chemin du lycée, je prend le temps d'ouvrir le message de mon frère :
«  Salut sœurette,
J'espère que ton installation c'est bien passée, tu me manque beaucoup mais on se voit bientôt.
Bis James. »

Auquel je répond simplement :
«  Salut frangin,
Ne t'inquiète pas tout c'est bien passé. Je vais droit vers l'enfer alias le lycée. Je t'embrasse fort.
Louise. »

Je lui épargne ma mésaventure en forêt d'il y a deux jours et range mon portable dans ma poche.
Je m'arrête devant les portes battantes du lycée et inspire un bon coup. Je fini par entrer dans ce que j'appelle « l'enfer » et cherche mon casier.
Une fois cette tâche faite, je l'ouvre et y range mes livres et cahiers. Je prend mes affaires pour le cours d'économie et referme mon casier.
En partant en direction de la salle de classe, je remarque qu'un beau brun au teint mat et un autre beau brun à la peau pâle m'observent de façon assez étrange. Je ne leur prête pas d'attention et retourne à la recherche de la salle de classe.
Au bout de 5minutes, j'arrive devant la porte de cette fameuse salle et toque. Une voix masculine me donne la permission d'entrée.

- Moi : Excusez moi de mon retard, je suis nouvelle et...
- Coach : Tes excuses j'en ai que faire ok ?! Maintenant appelle moi coach et présente toi à cette classe de sans cervelle à laquelle tu vas bientôt appartenir.

Ce prof est plus qu'étrange, mais sa façon de s'adresser à ses élèves m'amuse.

- Moi : Heu...je m'appelle Louise Allen et j'ai 16ans.
- Coach : Activité extra-scolaire ? Famille ?
- Moi : Je cours quand j'ai des heures de libres et je vivais avec mon frère avant que j'emménage ici et qu'il parte faire ses études dans une grande Université.
- Coach : Parents ?

Je baisse le regard avant de déclarer :

- Il sont morts il y a deux ans...

Un moment de gêne s'installe alors sur la classe. Des regards de compassion de certains élèves s'élèvent vers moi tandis que le prof bégaye quelques paroles incompréhensibles.

- Coach : Bien Allen, tu peux allez t'assoir.

Je m'assois derrière le grand brun ténébreux que j'ai croisé dans le couloir.
Son ami est là aussi, assis à sa gauche, me regardant durant quelques secondes avant d'être interrompu par une voix familière :

- Stilinski !

Le concerné ferme les yeux et se retourne pour faire fasse au coach.

- Coach : Quand tu auras fini d'admirer Allen, tu ira au tableau !

Le dénommé Stilinski soupire puis se dirige vers le tableau sous les rires de mes camarades. Son ami se retourne vers moi en me dévisageant à son tours, m'obligeant à porter mon attention sur lui et ses beau yeux bruns.

- Moi : Quoi ?!
- ? : Oh heu...rien.

Je lève les yeux au ciel tandis qu'il refait face au tableau.

- Lydia : Je pense que mon ami Scott ici présent voulait simplement faire connaissance avec toi, mais malheureusement il ne sait pas y faire avec les jolies filles. Je m'appelle Lydia Martin.

Je peux voir les muscles de Scott se contracter devant moi. Colère ? Honte ? Timidité ? Je n'en sais rien.

- Moi : Enchanté Lydia moi c'est...
- Lydia : Louise. Ouais tu nous l'a dit au début du cours.

Elle m'offre un sourire timide puis se reconcentre sur ses exercices et je fais de même.

Malheureusement pour moi une vive douleur à mon abdomen m'empêche de terminer mes exercices. Je passe ma main dessus et aperçois un liquide rouge couler le long de mes fin doigts.
Sans hésiter une seconde, je demande la permission d'aller au toilette prétextant que c'est une urgence (bien que ce soit le cas).
Arrivée dans les toilettes des filles, je m'appuie sur le lavabo et regarde mon visage blanc comm un linge. Le sang de ma blessure avait réussi à transpercer le tissus de mon t-shirt blanc. Je soulève ce dernier délicatement et enlève le pansement pour y retrouver cette même plaie qui saigne encore plus qu'avant. J'attrape du papier et tente d'arrêter le saignement mais en vain. J'abandonne et laisse tomber au sol les morceaux de papier imbibés de sang. Des larmes de douleur commencent à dévaler mes joues sans que je ne puisse les contrôler.

Dans le reflet du miroir j'arrive à apercevoir les deux bruns de tout à l'heure, le brun ténébreux me sourit comme pour me rassurer tandis que l'autre détourne les yeux à la vue du liquide rouge sur mes mains et mon t-shirt.

- Moi : Partez s'il vous plait...
- Scott : Louise tu ne vas pas bien...
- Moi : Je le sais merci ! Donc maintenant partez ! Depuis ce matin j'ai l'impression que vous m'espionnez !
- ? : C'est pas le cas mais quand on a vu que tu es parti du cours en courant et que tu te tenais le ventre on s'est dit que tu avais un problème.
- Moi : Et vous avez eu la merveilleuse idée de me suivre. Enfin bref partez je vais bien.

Ils me regardent en savant pertinemment que je ment. Je me laisse glisser le long du mur tout en laissant échapper quelques sanglots.

- Scott : Hé...tout va bien, monte nous ta blessure, nous t'accompagnerons à l'hôpital.

Il m'aide à me relever, et je relève mon t-shirt pour leur montrer l'étendue des dégâts.

- ? : Qui t'as fait ça ?
- Moi : J'étais en train de courir en forêt quand un loup au yeux rouge m'a attaqué et m'a mordu.

Ils se regardent comme si ils savent de quoi je parle.
Puis le brun avec la peau pâle s'approche de moi à son tours avec un beau sourire.

- Stiles : Au fait moi c'est Stiles, enfin bref tu vas nous suivre on va t'emmener voir un ami qui pourras te soigner.

Sans réfléchir, sûrement désespéré de ma situation, je les suis sans broncher. Mais arrivé dans le long corridor donnant sur la sortie, je m'écroule au sol, à bout de force. La seule chose que je perçois avant de m'évanouir, c'est les bras de Scott me soulevant doucement du sol froid du bahut.

Envers Et Contre Tout [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant