Chapitre 7. Kidnapping.

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Samedi 8 décembre.
Beacon Hills.


Plus d'un mois c'est écoulé depuis l'accident au bar, je n'ai plus entendu parler de ces hommes et Ayno évite à tout prix de remettre le sujet sur la table. Bien évidemment, je lui ai promis de tenir le secret mais à une seule condition : qu'il arrive à se contrôler.
Pour l'instant il y arrive, il n'à pas reperdu le contrôle depuis et je le félicite pour ça.
Stiles et Scott quant à eux sont partis pour une rencontre sportive de LaCross dans une ville voisine, ils doivent y rester une semaine. Rien de nouveau du côté de Lydia, excepté un petit rapprochement entre elle et Stiles. Bien qu'elle ne veuille pas l'admettre, je sais qu'il se passe quelque chose entre eux, même un aveugle le verrait !
De mon côté, je me suis rapproché de Cayden, j'ai appris à le connaître et je dois dire que je ne suis pas déçu. C'est un garçon très gentil et poli, il a un côté sensible qui le rend tout particulièrement craquant. Malgré tout, plus je passe du temps avec lui et plus j'en ressent le besoin. Comme si c'était vitale pour moi, en plus d'entendre son rythme cardiaque même quand il est loins de moi, je peux ressentir les mêmes émotions que lui au même moment, tout ça m'effraie au plus haut point. La dernière fois nous étions sortis en ville manger une gaufre et il s'est entaillé le doigt avec son couteau, la douleur qu'il a ressenti, je l'ai ressenti aussi.
Il faudrait que j'en parle avec mes amis, mais pour le moment je vais me concentrer sur ma recette de fondant au chocolat.
Une fois le gâteau cuit, je décide d'aller courir un petit peu histoire de prendre l'air.
Je part me changer et saisi mon téléphone avant de ferme la porte de mon loft. Il est dix-sept heures trente, je met mes écouteurs et commence ma course dans les rues de la ville. Je me plonge dans ma musique et longe la lisière de la forêt. Je m'arrête devant un chemin de terre et lève les yeux vers les arbres. Ils dansent sous le vent qui souffle dans leurs branches, les oiseaux chantent et volent autour de moi. A la vue de ce spectacle, un petit sourire se dessine sur mon faciès. Malheureusement ce sourire disparaît en un instant lorsqu'un bras surgit de derrière moi et me colle un tissus imbibé d'un produit sur mon nez. Je me sent peu à peu sombrer mais j'arrive quand même à me défaire de l'emprise de mon agresseur. Je court comme je peux cependant, je sent que mes forces m'abandonnent. Je titube puis m'écroule sur le sol et plonge dans un monde sans rêves.


       ———

PDV Ayno

Ça fait dix minutes....
Dix longues minutes que Kai fait les cents pas devant mon bureau. Il a trouvé des indices dans les vieilles notes de ma mère qui pourraient nous guider vers le meurtrier de mes parents. Cependant je n'arrive pas à me concentrer avec son agitation vraiment très énervante.

- Moi : Tu ne pourrais pas t'asseoir le temps que je vérifie les informations ?
- Kai : Je suis trop excité ! En deux mois, ce sont les premiers véritables indices que nous avons.

Il n'a pas tord.
Depuis le début de l'année, nous faisons du surplace et n'avançons pas dans nos recherches. Nous avions émis plusieurs hypothèses comme un meurtre, un kidnapping, une fuite, mais rien ne prouvait ce que nous avancions.

- Moi : Un balle...
- Kai : De foot ? De basket ?
- Moi : Non, ma mère a dessiné le croquis d'une balle de pistolet.
- Kai : Ça va nous servir à quoi ?
- Moi : Tais toi et viens voir.

Kai se poste à ma droite et saisit le morceau de papier sur lequel se trouve le dessin. Il l'observe attentivement et soudain ses yeux s'écarquillent et sa bouche s'ouvre.

- Kai : J'ai déjà vu ce symbole quelque part.
- Moi : La balle ?
- Kai : Nan, la fleur de lys gravée dessus.
- Moi : À ton avis, est-ce que ça pourrait être des cha-
- Kai : Des chasseurs ? Oui c'est probable. Maintenant il faut que nous retrouvions l'endroit où j'ai vu ce symbole, aller lève tes fesses.

Il me donne une tape sur l'épaule et sort en courant de mon bureau. Bien que je sois heureux d'avoir enfin une piste, le fait que mes parents se seraient fait tuer par un ou des chasseurs ne me rassure pas. Les chasseurs sont connus pour tuer toutes les créatures surnaturelles quel qu'elles soient et ils sont sans pitié. Nous irons à la recherche de ce symbole lorsqu'un plan sera établi et une fois la nuit tombée. Bien que ma chevalière et le collier de Kai nous permettent de vivre le jour comme des humain normaux, je préfère largement vivre la nuit, je me sent plus libre. Cependant, il va falloir être prudents et avoir tout nos sens en alertent.


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PDV Louise

- Debout ma belle, le soleil est déjà haut dans le ciel.

Je reprend peu à peu conscience et essaie tant bien que mal d'observer ce qui m'entoure. Ma vision est encore floue, mais j'arrive à distinguer une immense pièce assez sombre avec seulement quatre petites ouvertures d'où quelques rayons de soleil parviennent à se frayer un chemin. Quelqu'un se trouve devant moi, la personne est plus grande que moi et tient se qui me semble être un inhalateur dans la main droite. Elle s'avance vers moi et j'arrive maintenant à distinguer correctement son visage. J'écarquille les yeux et essaie de parler, malheureusement aucunes paroles n'arrivent à s'échapper de ma gorge.

- Tu n'arriveras pas à parler, j'en suis désolé. Cependant ça ne te coûte rien d'essayer.

C'est...c'est la tante de Cayden, Kate Argent. Elle se penche vers moi et penche sa tête vers la gauche, elle m'examine puis se redresse tout en esquissant un sourire satisfait.

- Kate : Je dois t'avouer que j'avais des doutes sur toi, au début tu me paraissais être une jeune fille des plus ordinaires mais lorsque je t'ai vu poser les yeux sur mon neveu c'est là où tout c'est éclairé. Lorsque tu l'as regardé j'ai pu observer un léger changement de couleur aux niveaux de tes yeux, ils sont passés d'un bleu océan à un jaune pissenlit. J'ai alors compris que tu n'étais pas qu'une simple humaine.
- Moi : Qu'est-ce....qu'est-ce que vous...m'avez fait ?
- Kate : Tu arrives encore à parler malgré la vapeur d'aconit que je t'ai fais respirer ? Je dois dire que tu es plus forte que je ne le pensais.
- Moi : Aconit ?
- Kate : C'est une plante toxique que nous les chasseurs utilisons pour tuer où neutraliser nos proies. Rassure toi je ne t'en ai pas assez administré pour que tu meurt mais tout juste assez pour t'empêcher de guérir et d'utiliser tes capacités pendant un moment.
- Moi : Vous êtes...malade !
- Kate : Venant d'une loup-garou le commentaire est plutôt mal placé.

Elle s'écarte de moi et saisit un couteau, elle le fait tournoyer dans les airs puis le rattrape avec agilité dans sa main. Voyant un sourire sadique se dessiner sur son visage, j'essaie de faire un mouvement pour m'échapper mais quelque chose me retient fermement. Je tourne la tête et constate que mes bras sont attachés perpendiculairement à mon corps contre un mur grâce à une épaisse paire de chaînes, mes jambes sont également attachées contre le mur à l'aide de grosses menottes en métal.
Impossible pour moi de bouger.

- Kate : Bon voyons si tu vas pouvoir répondre à quelques questions.

Elle s'approche de moi et entaille le haut de ma pommette avec la lame de son couteau, je ressens une petite douleur et lui lance un regard noir.

- Kate : Qui sont tes petits camarades ?
- Moi : Qui vous dit que j'en ai ?
- Kate : T'es yeux de loup sont jaunes, cela signifie que tu es un bêta et que par conséquent, tu fais partie d'une meute. Donc maintenant répond à ma question.
- Moi : Dans vos rêves !

Elle sert la mâchoire et entaille assez profondément ma cuisse gauche, un cri de douleur s'échappe de ma bouche et je baisse la tête. Kate m'attrape les cheveux m'obligeant à relever cette dernière.

- Kate : Qui sont-ils ? Parle !

En guise de réponse que lui crache à la figure et esquisse un sourire narquois.

- Moi : Je ne vous dirais rien espèce de tarée !
- Kate : Comme tu veux, tu changeras d'avis tôt ou tard je te l'assure.

Elle s'essuie le visage et s'approche d'un pot contenant une poudre violette, elle en saisit une poignée puis s'approche de moi d'un pas décidé. Elle s'arrête puis me souffle la poudre sur le visage. Mes yeux commencent à me brûler puis je me sent partir petit à petit.

- Kate : Fais de beaux rêves, nous reprendrons notre conversation à ton réveil.

« Le véritable monstre a fait son entré. »

Envers Et Contre Tout [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant