Envers Et Contre Tout [TERMINÉ]

Chapitre 3. Revelations.

Est-ce que je suis morte ?

Cette question me vient subitement à l'esprit, bien sûr que non je ne suis pas morte. Sinon je ne serais pas là consciente à me parler à moi-même sans pouvoir ouvrir mes paupières. Quelque chose me bloque, mais quoi ?

Pourquoi je n'arrive pas à ouvrir les yeux ?

J'ai beau forcer comme une attardée pour essayer d'ouvrir ces fichus paupières, rien n'y fait. Elles sont collées comme si un couche de glu avait été déposée sur mes muqueuses. Bon puisque je ne peux pas ouvrir les yeux, je vais tenter de me lever.

Un...deux...tr-

Je suis interrompu dans mon décompte par un souffle chaud et plutôt agréable sur mon visage. Je ne sais pas où je suis ni qui est la personne qui a son visage au dessus du mien, mais je souhaite ouvrir les yeux au plus vite.

- ? : Vous pensez qu'elle nous entend ?
- ? : Je ne sais pas.

Deux voix masculines parviennent jusqu'à mes tympans et le stress commence à me donner une boule au ventre.

Que me veulent-ils ?
Qui sont-ils ?
Et pourquoi mon corps ne m'obéit plus ?

Tant de questions qui restent sans réponses. Mais mon questionnement est vite interrompu lorsque l'un des hommes prononce une phrase plutôt flippante :

- ? : Si on l'a ruait de coups pour qu'elle se réveille ?!

Ni une ni deux, j'ouvre les yeux et me relève d'un bond, mon corps décide enfin de coopérer avec mon esprit. Malheureusement, je me cogne de pleins fouet contre quelqu'un. C'est un blond aux cheveux ondulés et au beau yeux bleus.

- Moi : Je...je suis désolé.

Il me lance un regard noir avant de rejoindre un quarantenaire noir de peau et un homme sûrement plus vieux que moi au regard qui glace le sang.

Je me lève précipitamment de la table d'opération où j'étais allongée, manquant par la même occasion de m'étaler de tout mon long sur le sol. Je me ressaisis et tente de trouver une sortie à cette fichu salle malgré la douleur de ma blessure.
Me voyant paniquer, le quarantenaire s'approche de moi en levant ses mains comme pour le montrer qu'il ne me veut aucuns mal.
Je m'appuie sur la table où j'étais endormi il y a quelques minutes et fixe l'homme tandis qu'il prend la parole :

- Bonjour Louise, je suis docteur Deaton et je te présente Derek et Isaac. Scott et Stiles t'ont amené ici quand tu t'es évanouie au lycée. Tu as perdu beaucoup de sang, et j'ai dû recoudre ta plaie.
- Moi : Bonjour...mais où est-ce que je suis ?
- Deaton : Dans ma clinique vétérinaire ?
- Moi : Qu'est-ce que je fais ici ? Pourquoi ne suis-je pas à l'hôpital ?

Je regarde les trois hommes dans les yeux en attente d'un réponse, lorsque Isaac pointe ma blessure du doigt avec un sourire en coin de lèvre.

Deux bruns débarquent en trombe dans la pièce et m'observe avec de grands sourires.
- Stiles : Louise ! Hé ! Tu as l'air d'aller mieux.
- Scott : Ne t'inquiète pas pour les cours, j'ai dit qu'on t'avait ramené chez toi car tu ne te sentais pas bien.
- Moi : Merci...j'ai dormi combien de temps ?
- Stiles : 6h.
- Moi : Sérieusement ?!
- Deaton : Désolé de vous interrompre mais Scott il faut lui expliquer.
- Moi : M'expliquer quoi ?
- Stiles : Le faite que tu te soit fais mordre par un loup-garou.

Scott donne un coup de coude dans les côtés de Stiles avec un regard noir avant de plonger son regard dans le mien.

- Moi : Un quoi ?
- Derek : Je t'es mordue Louise et sache que je ne le regrette pas. Tu ferais bientôt partie de ma meute comme Isaac.

Je ri nerveusement devant tant de connerie tandis qu'ils me regardent tous sans exception avec un air sérieux.
Soudain Derek, Isaac et Scott se mettent d'accord avec un signe de tête, pour me montrer que leurs propos sont vrais, en dévoilant des dents pointues et acérées et des yeux jaunes vifs pour les deux plus jeunes et d'un rouge effrayant pour Derek.

- Moi : Ok...je suis en pleins délire. Oui c'est ça, je délire complètement ! Ce n'est qu'un mauvais rêve et je vais me réveiller d'ici quelques secondes.

Je pince mon bras, mais malheureusement je ressent la douleur. Je suis complètement paumée. Si ceci n'est pas un rêve alors qu'est que c'est ? Un blague ?
Je soupire et reprend la parole :

- Bon admettons que ce ne soit ni une blague ni un rêve...et admettons que vous trois soyez des loup-garous et que ce Derek puisse se transformer en cette choses et qu'il m'ai mordu, que ce passera-t-il ensuite ? Je muterais ? Je mourais ? Je me transformerais en monstre et irais boire le sang des civils ?
- Isaac : Les trois sont possibles.

Surpris par sa phrase aussi franche qu'effrayante, Deaton donne à son tours un coup de coude dans les côtes de ce dernier tout en lui lançant un regard noir.

- Deaton : Louise il faut que tu sache que ce n'est pas une blague, tout ce qu'on te dit est vrai. Il faut maintenant que tu sache que tu as été mordu par un alpha. Tu as donc deux possibilités, soit tu te transforme en loup-garou, soit tu meurt. Prions pour que se soit la première possibilité.
- Moi : Ok bon, si Scott, Isaac et Derek sont des loups-garous...Stiles t'es quoi au juste ? Et vous doc' vous êtes quoi ? Et puis pour la « transformation » comme vous dites, elle doit se passer quand et en quoi consiste-t-elle au juste ?
- Deaton : Stiles et moi sommes des humains, mais contrairement à ce dernier, je connais beaucoup de choses sur le surnaturel.
- Derek : Et pour la transformation, elle se passe dans les heures qui suivent la morsure et consiste à se que tes sens soit développés ainsi que ta force et ta vitesse.
- Moi : Merci de répondre à ma question, mais j'aurais aimé que le toutou enragé qui mord tout se qui bouge, ne prenne pas la parole.

Après avoir cloué le bec de ce Bad boy en veste en cuir, ce qui m'a valu un intense regard noir de sa part, je repose mon intention sur le docteur.

- Deaton : Il a raison. Sauf que dans ton cas, la morsure date d'il y a deux jours et la cicatrisation n'a pas opéré. Ce n'est pas normal...

Je commence à me sentir mal. Du jour au lendemain j'apprends l'existence des loups-garous, qui pour moi étaient des créatures fictives, inventées pour faire peur aux gosses. Ensuite, j'apprends que Derek est un alpha et qu'il m'a gentiment mordu (notez l'ironie) pour qu'il puisse se constituer une meute dans laquelle pour l'instant Isaac est le seul béta. Pour finir, Scott, quant à lui est sans meute et il le vie très bien.

- Moi : Ok...bon et sinon Derek, pourquoi tu m'a mordu ?
- Derek : Je sent en toi un immense potentiel.
- Moi : C'est se que disent tous mes profs...

Stiles ri a ma « blague » et j'en profite pour m'assoir sur la table située au centre de la pièce.

- Scott : Nous allons t'aider Louise.
- Moi : A oui et comment ? Dois-je te rappeler que je suis nouvelle ici, que je n'ai ni amis ni famille et que je dois me coltiner une merveilleuse morsure d'un loup-garou alpha qui me conduira sûrement à une mort certaine.
- Isaac : Si tu ne cicatrise pas.

J'ignore la remarque de bouclette et fixe Scott en priant pour qu'il ne dise pas une connerie de plus. Mais celui-ci se tourne vers Stiles et qui hoche la tête comme pour approuver ce que va dire le beau brun en face de moi.

- Scott : Nous ne te laisserons pas tomber.