Avril 2018.
En pleine nuit au sein d'un quartier. De gros camions se garèrent devant une petite propriété. Plusieurs personnes habillées de vêtements sombres se pressèrent pour sortir du camion et y décharger plusieurs gros cartons. Une femme essoufflée posa un carton dans une des maisons et se releva tout en essuyant la transpiration sur son front.
« Il nous en reste combien comme ça ? Demanda-t-elle en se retournant en direction de son collègue.
- Une dizaine comme ça, il faut qu'on fasse vite, l'avertit-il en se retournant. Sa collègue écarquilla les yeux en remarquant qu'une lumière infrarouge s'était tout juste collée sur le front de son collègue.
- Quoi, pourquoi tu me regardes comme ça ? », lui demanda-t-il dans la confusion avant d'être surpris par plusieurs forces de l'ordre qui débarquèrent dans la maison.
« Ne bougez plus ! S'écria l'un des hommes avant d'encercler avec ses collègues toutes ces personnes prises en flagrant délit. À plat ventre et que ça saute ! ».
Sans tarder, ces femmes ainsi que ces hommes se mirent à plat ventre. L'un des forces de l'ordre ouvrit l'un des cartons pour constater que de faux billets avaient été placés.
« Ce sont eux, on les a attrapé ! S'écria l'un des policiers.
- Arrêtez-les tous et que ça saute ! », ordonna le chef avant que tous ces malfaiteurs soient arrêtés ainsi qu'emmenés.
*****
Quelques instants plus tard, le soldat Jamal fit garer une voiture militaire qu'il conduisait tout juste devant la devanture d'un commissariat. Il se tourna en direction de Michael juste après avoir retiré la clé.
« Je comprends pas, en quoi cette affaire révèle de notre autorité ? Demanda Jamal confus.
- Vu que le franc CFA est mentionné, on doit faire un rapport direct sur ce qui se passe, lui répondit Michael qui sortit de la voiture et claqua la porte. Suivi des pas de Jamal tous les deux entrèrent dans l'enceint du commissariat. Des forces de l'ordre les conduisirent dans une salle dans laquelle de nombreuses personnes avaient été arrêtées. Ce qui interloqua Jamal ainsi que Michael est que ces civils étant arrêtés paraissaient tout comme des personnes ordinaires. Michael et Jamal se lancèrent en même temps un regard avant que le commissaire puisse venir à eux.
« Oh bonsoir capitaine, nous sommes très navrés de vous faire venir ici tardivement, lui lança le commissaire tout en lui serrant la main.
- C'est rien, c'est juste, toutes ces personnes... ? Lui demanda Michael.
- Et oui malheureusement, lui répondit le commissaire en soupirant. Cela est juste désolant.
- Est-ce qu'ils ont parlé ? Le questionna Jamal.
- Malheureusement non, aucun de ces jeunes ne veulent parler, ils nous disent pas comment les faux billets ont été créés, et on ne sait même pas d'ailleurs qui en est l'auteur, nous allons devoir les garder jusqu'à ce qu'ils parlent », leur dit-il. Michael détourna son attention, pour voir une jeune femme, parmi toutes ces personnes arrêtées pleurer dans les bras d'un homme.
« Il fallait qu'on fasse ce sacrifice, calme toi Fatima ».
« Sacrifice ? », répéta Michael.
*****
Quelques instants plus tard, Michael se trouva face à un des jeunes arrêtés qu'il interrogea dans une des salles. Mais celui-ci gardait la tête baissée ainsi que le silence.
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Mascarade
General FictionHonnêtement, je ne connais pas la raison qui m'a poussé à écrire cette histoire. Vous pourriez être surpris, choqués ou pire outrés par les propos que j'évoque dans tout ce long contenu. D'autres la détesteront mais d'autres l'aimeront et s'y attac...