Chapitre 58

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« Chris, s'il te plaît, tu peux pas me faire ça, tu peux pas m'interdire de voir notre fils ! », implorait Béatrice qui suivait cet homme dans la rue. Celui-ci qui était très furieux marcha rapidement afin d'entrer dans sa voiture mais Béatrice posa sa main contre la portière afin de l'empêcher d'y entrer.

« Béatrice, pousse toi, je dois aller travailler.

- Pas avant que tu m'écoutes, s'il te plaît, je...

- Quoi, quoi encore, quelle excuse tu vas me donner encore Béatrice, je t'en ai donné des tonnes, tu fais que partir quand tu veux sans donner d'explications. Ça a été la même chose en Janvier. Je savais même pas où tu étais alors qu'il y avait la guerre, j'avais peur qu'un truc t'arrive alors que tu te la coulais douce tranquillement en France.

- Je t'assure que je savais pas qu'il allait avoir une guerre, lui dit-elle en pleure. Je voulais juste te faire réagir...

- Combien de fois tu fais cette méthode à la con, je travaille, je peux pas être H24 tout le temps là pour toi ! Lui hurla-t-il dessus. J'ai fait un effort pour te faire plaisir, j'ai fait tout ce que tu m'as demandé et à la fin la seule personne qui souffre c'est le petit qui demande à chaque fois où est sa mère ? Si sa mère l'a abandonné parce qu'elle ne l'aimait pas. Avec ça Béatrice tu crois que je vais te laisser tourner autour de lui et le faire souffrir, là tu te goures, j'ai demandé la garde intégrale, si tu as des arguments on verra ça au tribunal.

- Chris, s'il te plaît, je veux pas te perdre, lui dit-elle en pleure. J'ai eu tout faux, je sais pas du tout ce qui m'a pris, j'ai pensé qu'à moi et...

- Il est trop tard pour regretter, j'ai plus de patience avec toi, désolé, lui répondit-il avant d'ouvrir la portière de sa voiture et la démarrer.

- Chris, Chris attends ! », s'écria Béatrice en pleure qui tenta de l'arrêter mais en vain.

*****

Au sein du foyer d'Olivia. Celle-ci descendit de sa chambre tout en ayant dans ses bras sa petite fille Evelyn. Elle fronça les sourcils tout en découvrant que le salon était vide. Elle se rendit dans la salle à manger afin d'y trouver Mehdi qui prenait son petit-déjeuner servi par leur bonne.

« Bah, Balamine et les filles ne viennent pas ? Demanda-t-elle surprise de leur absence.

- Non, lui répondit d'un ton froid Mehdi.

- Mais pourquoi, on avait prévu d'aller au parc avec la petite, lui répondit-elle. Surtout que j'ai du temps aujourd'hui...

- J'ai dit non, lui répondit Mehdi qui laissa Olivia dans l'incompréhension.

- Je peux essayer de comprendre ta mauvaise humeur de ce matin ? Lui demanda-t-elle en fronçant les sourcils.

- Mes enfants restent avec leur mère aujourd'hui, répondit Mehdi qui laissa Olivia sidérée.

- Tes enfants ? Répéta-t-elle. C'est vrai quand tu es en froid avec ton ex-femme, je deviens exclusivement leur mère, mais quand tout va bien, ça devient seulement les enfants d'Aby et des tiens. Je suis désolée de ne pas les avoir porté dans mon ventre, dit-elle d'un point agacée par l'attitude de cet homme.

- As-tu pensé aussi au fait que tu te comportes pas comme une femme mariée !

- Et c'est repartie pour un tour, fit-elle en levant les yeux et prit place sur la table tout en gardant Evelyn dans ses bras. Tu refuses de t'arrêter de travailler pour t'occuper des enfants, tu pars sans problème travailler à ton bureau avec la petite dans tes bras.

- Parce que ça me dérange pas, lui répondit Olivia en souriant.

- Et en ce qui concerne ses frères et sœurs ?

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