En France.
« Depuis plusieurs jours, les émeutes au sein de la capital du pays de **** ne cessent d'augmenter, les jeunes étant les plus ciblés par la situation critique du pays ne cessent de se déchaîner à l'encontre de la politique du président D*******, deux années après son élection de dernière minute. En effet, il a été élu par dépit, après que le président H**** gagnant ait été accusé de fraude à l'encontre des citoyens de son pays. Celui-ci avait en plus de cela provoqué une guerre au pays de *****, après n'avoir pas respecter un accord ».
Mélina face à la télévision ne put s'empêcher de soupirer.
« Est-ce-que tout ce qui est dit tient la route ? Se demanda-t-elle avec inquiétude avant de se tourner en direction de son amie Eliah.
- Aucune nouvelle de Nafi ?
- Non, ni même celle de Michael, ils l'ont apparemment emprisonné, sous prétexte qu'il a été violent avec l'un de leur chef. Mais qu'est-ce-qui lui est passé par la tête ? Surtout dans cette situation ?
- J'espère que rien n'est arrivé à notre Nafi, espéra Eliah avec une forte inquiétude.
- Je peux pas rester comme ça, il faut que j'agisse, déclara soudainement Mélina.
- Quoi, ne me dis pas que tu vas... ? Lui demanda Eliah.
- Je vais pas supporter pas de voir mon seul frère emprisonné encore, hors de question, lui répondit-elle en se levant de sa chaise. Je vais devoir te confier les enfants pour un petit temps, tu pourrais faire ça pour moi ?
- Je crois que j'ai pas le choix », lui répondit Eliah.
De retour au pays.
Agacé, dans sa cellule Michael jeta contre le mur un petit cailloux qu'il venait de ramasser. Il détourna son regard pour voir arriver aux grillage le soldat Jean-Yves. Celui-ci à la vue du capitaine ne put s'empêcher de soupirer.
« Ils demandent seulement que tu t'excuses et tu pourras sortir, l'informa Jean-Yves.
- Ils sont drôles, ils savent faire affaire, s'exprima Michael sidéré tout en souriant. Si je refuse, je fais comment ?
- Michael... ?
- Qu'ils me disent exactement où se trouve Nafi et après on fera affaire, qu'est-ce-que j'en ai rien à foutre de leur proposition...
- Le colonel, cherche à utiliser Nafi contre toi pour te nuire...
- Quoi, sous prétexte parce qu'on a eu un enfant ? Lui demanda Michael. D'abord de quel droit ils se permettent de tenir prisonnière une citoyenne française et ses enfants ? », demanda Michael. Sa question vint tout comme une illumination dans l'esprit de Jean-Yves. Celui-ci les yeux écarquillés posa son regard sur Michael qui le regarda avec un air confus.
« Je reviens », l'avertit Jean-Yves qui partit sans tarder en courant.
En attendant, cela fera plusieurs jours que Nafissatou était enfermée avec les enfants dans une tout autre chambre d'hôtel, de laquelle elle avait interdiction de sortir. Assise sur le sofa, elle posa son regard sur la petite Sackina qui se faisait silencieuse. Elle était recroquevillée sur le lit tout en gardant les yeux rivés en direction de la fenêtre. Nafissatou qui était inquiète de la voir ainsi l'approcha et s'assit à ses côtés.
« Ma chérie tu veux toujours pas manger ? Lui demanda avec peine Nafissatou. Sackina secoua sa tête de gauche à droite et enfouit sa tête entre ses cuisses.
- Maman, c'est quand qu'on part, j'aime pas être ici ? », lui demanda tristement Sackina. Ne sachant quelle réponse lui donner, Nafissatou posa son bras autour de son épaule.
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Mascarade
General FictionHonnêtement, je ne connais pas la raison qui m'a poussé à écrire cette histoire. Vous pourriez être surpris, choqués ou pire outrés par les propos que j'évoque dans tout ce long contenu. D'autres la détesteront mais d'autres l'aimeront et s'y attac...