Chapitre XXV

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Je me lève en pleine forme et excitée comme une puce. Non pas à cause du petit rapprochement entre moi et Dra, mais pour une tout autre raison. Nous sommes le vingt-cinq décembre, le jour de Noël ! Il se trouve que je suis une grande fan de cette fête depuis toute petite. Je dois avouer qu'il y a plus de dix ans, mes motivations et mon enthousiasme n'étaient pas tout à fait les mêmes. Avouons-le, quand on est enfant on attend avec impatience le jour J, pour enfin ouvrir nos cadeaux. Maintenant, les présents sont relégués au second plan, ça ne m'intéressent plus tellement. La magie de Noël, toutes ces décorations et ces illuminations m'émerveillent ! Il règne une ambiance festive malgré le froid de canard de ce mois de décembre.


J'adore me promener le soir, dans les rues de la ville et admirer les maisons décorées. Nous avons évidement joué le jeu et les guirlandes ont envahies le château. Dra ronchonne toujours à se mettre à la tâche, mais ce n'est qu'une façade. En réalité, il adore Noël, même s'il ne l'avouera jamais. Il nous a ramené un magnifique sapin bien touffu de plus de deux mètres. Nous l'avons décoré tous ensemble. Certains ne jouent pas le jeu, ce que je trouve dommage. Ce que j'aime beaucoup également, c'est le repas, où l'on se réunit ensemble autour de la dinde. Certaines familles fêtent Noël le soir du réveillon, et d'autres, comme nous, le font le jour même.


Il est dix heures du matin et tout le monde s'affaire en cuisine. Enfin, tout le monde sauf Dra, bien sûr. Avec Anne, nous sommes aux fourneaux depuis un bon moment déjà. Le seul homme du château est tranquillement attablé devant son ordinateur. "Il supervise", ce sont ses mots. Mouais... Il en fout pas une, oui ! Quel feignant ! Je me dirige vers lui, un économe à la main et un saladier de pomme de terre dans l'autre. Je les dépose devant lui. Il relève la tête et me dévisage d'un air perplexe. Il ne doit pas voir le rapport entre lui et le reste. J'esquisse un grand sourire et pose mes mains sur mes hanches.


— Oh Dra, tu veux nous aider ? C'est trop gentil de ta part, m'exclamé-je.

— Euh non, non. Vous vous en sortez très bien toutes les deux, réplique-t-il en poussant le récipient un peu plus loin. De vrais cordons bleus !


J'attrape le saladier et le replace devant lui. Tu ne vas pas t'en sortir comme ça, mon coco. Tu vas mettre la main à la pâte aussi, parole d'Amé.


— Montre-nous tes talents, je sais qu'il n'y a rien que le grand Dra ne puisse faire, le provoqué-je.


Je lui lance un regard et hausse les sourcils en signe de défi. Je le connais, il va foncer droit dans mon piège. Ses yeux me lancent des éclairs avant d'attraper l'éplucheur à légume. Il saisit une pomme de terre et commence son travail. Il s'applique minutieusement à la tâche, malgré ses gestes maladroits. Il aura de la chance s'il ne s'épluche pas le doigt. Je retourne aider Anne qui est en train de préparer la farce pour la dinde.

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