51.Adam

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J'étais si heureux que Bella ait accédé à ma requête je savais qu'elle avait toujours son côté romantique qu'elle ne s'était pas transformée en cette femme calculatrice, avide. Nos sentiments avaient pris le dessus et nous nous étions enfin remis ensemble j'étais un homme heureux à cet instant, un homme comblé, j'étais content de moi car j'avais pris cette décision de venir la chercher et ça avait marché.

Assis patiemment dans la voiture j'attendais qu'elle sorte de ce restaurant laissant Éric derrière elle, j'avais conscience des enjeux, du risque vis-à-vis de sa carrière mais j'étais prêt à me lancer dans une bataille juridique si nécessaire, toute façon notre amour était plus fort que tout et à deux nous affronterons les retombées. Hélas ma joie, ma motivation, mon adrénaline retombèrent lorsque j'aperçu cet Éric avancé d'elle et l'embrasser, ma douleur fut encore plus grande quand je vis que Bella ne le repoussa pas, elle semblait même très heureuse.

Il est vrai que d'où j'étais je n'écoutais rien, mais de ce que j'avais pu voir d'ici tout était clair. J'ignorais ce qu'avait manigancé Bella mais elle s'était bonnement foutu de ma gueule, mon ego en prit un grand coup à nouveau, je voulais comprendre ce qui se passait mais par fierté et dignité, je refusais de descendre de cette voiture et aller demander des explications, je ne supporterais pas une énième humiliation, ça en était trop. Il lui baisa la main, ils se regardaient avec des yeux pétillants, des sourires idiots et ce truc qu'elle avait signé, qu'est-ce que c'était? Je refusais de rester une minute de plus devant cette scène trop humiliante pour moi je m'en allais très vite de là j'étais déçu, furieux, peiné. Je conduis jusqu'à un bar et m'arrêtais pour prendre un coup.

Les yeux rougis, la douleur et la colère faisaient à nouveau partie intégrante de moi, j'enchaînais les verres d'alcool brun, je buvais afin de noyer mon chagrin je me sentais tellement pathétique et idiot d'avoir cru en ses belles paroles une seconde. Qu'avais je loupé mon Dieu? Je ressentais le besoin de parler, de me confier, qu'on m'épaule, le barman était déjà occupé avec un vieil ivrogne qui racontait les problèmes de sa vie et il ne l'écoutait que d'une oreille je ne voulais pas terminer comme lui, j'étais un peu saoul peut-être mais encore bien lucide je payais puis m'en allais de ce bar brouillant, je me sentais mal je pris quand même le risque de conduire et priais pour ne pas me faire arrêter.

Je conduisais et me dirigeais chez Jenny la seule personne que je connaissais à Los Angeles en dehors de Bella, mes anciens amis de la fac n'étaient que de simples collègues et je n'allais surement pas débarquer chez l'un de mes anciens professeurs d'université. Je me garais et descendis avec peine je partis sonner à sa porte priant qu'elle soit chez elle déjà que tout à l'heure elle ne décrochait pas j'espérais qu'elle soit là saine et sauve, toute façon c'était dans mes projets de venir chez elle j'aurais mieux fait de venir directement au lieu d'aller chez Bella d'abord. J'insistais et sonnais encore et encore et à un moment Jenny vint enfin m'ouvrir elle était déjà en robe de chambre, cette tenue de nuit longue jusqu'au genoux, dévoilait ses jambes. Elle avait le visage ensommeillé.

-Adam?

Elle était tellement surprise de me voir là en pleine nuit devant sa porte et de sur quoi soûl

-Jenny

Je le dis dans un soupir idiot

-Qu'est-ce que... oh mon Dieu entre

J'entrais en titubant un peu, elle m'aida

-Ça va, ça va

Je me décollais d'elle et partis m'assoir de tout mon poids sur le canapé

-Je ne voudrais pas être méchante mais, tu pus l'alcool et tu as une tête affreuse
-Bravo Einstein, regarde là où le raisonnement m'a mené à mon tour.

BELLA  [Terminé] [En correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant