109.Richard

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De retour au boulot, je n'eus même pas le temps de déguster un bon cappuccino que déjà mon téléphone sonna. Mon Dieu je n'avais donc jamais un instant de répit. J'étais un homme occupé oui mais ça ne voulait pas dire que le harcèlement devait faire partie de ma vie, j'en avais déjà bien assez à faire avec les journalistes et les paparazzis.

Surtout ces derniers temps, l'information concernant le projet Aphrodisia 2 avait fuité et donc maintenant que Bella s'était retrouvé dans une clinique de désintoxication lointaine ces chiens me suivaient partout et ces imbéciles de journalistes ne cessaient de me demander comment j'allais faire sans l'actrice principale de mon film?

Est-ce que le projet allait être repoussé ou remis à plus tard? Mais où était leur problème d'abord? Si j'avais enfermé Bella sans prendre en compte mon film c'est bien parce que j'avais un second plan, en plus ce n'était pas les milliards qui manquaient dans mes comptes et de sur quoi Aphrodisia un avait encore son effet.

Le temps qu'il soit diffusé sur les chaînes de télévision me laissait assez de temps et donc je ne n'allais pas crier famine maintenant, ni même jamais d'ailleurs. Dieu merci au bout de quelques jours ces poursuites avaient fini par s'atténuer puis cesser, de plus mon attaché de presse les avait déjà offert une belle petite conférence, de quoi nourrir leur curiosité.

C'était ça la vie sous les projecteurs, tu pouvais briller de mille feux mais le temps se chargeait de vite te recouvrir, être le centre d'attention lundi et être aux oubliettes jeudi était la marque de fabrique d'Hollywood.
Je décrochais à mon téléphone ennuyé

-Oui?
-Richard bonjour. Désolé de te déranger
-Oui qu'y a-t-il Sullyvane?
-Votre fils Éric était ici?
-Pardon?
-Oui je...
-Mais enfin, j'étais là-bas il y a à peine une heure environ
-Oui après votre départ, il a débarqué, mes gardes l'ont surpris dans la chambre de la demoiselle Bella Adams
-Bon sang. Maudit garnement
-C'est ce que j'ai aussi pensé

Cet enfant était décidément turbulent. Je ne pouvais pas le tuer c'était mon seul fils, il avait beau m'emmerder ça restait ma progéniture et la logique voulait que j'y tienne. Comment était-il arrivé jusqu'à Bella celui-là ? C'était elle qui l'avait appelé à la rescousse ? Ça m'étonnerait pas, lors de nos dernières disputes elle n'avait plus que le nom d'Éric dans la bouche. Éric viendra me chercher, Éric me sauvera, Éric te tuera si tu me touches et bla-bla-bla.

-Comment a-t-il atterrit là ? Où tu l'as mis?
-Il a dû vous suivre. Impossible que la patiente l'ait prévenu, Bella est inconsciente tous les jours, complètement déconnecté du monde
-J'espère pour toi que tu n'as pas touché à mon fils.
-Non, bien sûr que non. C'est ton fils très cher. Aussi, même l'homme qui l'accompagnait est rentré en un morceau chez lui
-Qui ça ?
-Un homme était avec Éric, je ne le connais pas, je ne saurais décliner son identité
-Oui, Oui. J'arrivais sur place tout de suite.

Je raccrochais et balançais mon portable furieux.

-Pfff

Je soufflais agacé, il allait falloir trouver des mesures drastiques contre Éric il me tapait sur le système. Je composais le numéro du secrétariat, et ma secrétaire décrocha vite

-Venez immédiatement

Après ces 2 mots secs, je raccrochais, l'attente ne fut pas longue car très vite la jeune femme était debout dans mon bureau attendant les instructions.

-Annule mes RDV, je ne suis là pour personne.
-Mais monsieur le directeur de la chaîne Fo...
-Tu annules tout j'ai dis! Je sors!

La grondais-je, elle prit peur et acquiesça simplement .

BELLA  [Terminé] [En correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant