59.Éric

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J'étais comme une bête enragée à l'instant, tout se bousculait dans ma tête, cette histoire avec Bella et mon père me torturait l'âme, l'ironie dans tout ça c'est que c'était la première fois que je souffrais en amour je n'avais jamais aimé avant Bella, je passais mon temps à collectionné les conquêtes, à briser les cœurs et ironie du sort c'était mon cœur qui était aujourd'hui blessé. L'amour était une bêtise à mes yeux.

Ma dispute avec Bella était un grand moment de douleur car en plus de lui faire du mal avec mes paroles, j'étais aussi blessé non seulement par ses propos acerbes mais aussi par le mal que je lui avais causé, j'avais beau être un dur à cuire faire du mal à la femme qu'on aime restait une souffrance. Mais bon elle m'avait fait mal et je me devais de riposter car après tout la plus belle défense restait l'attaque et c'était connu de tous. Je n'allais sûrement pas me mettre à chialer dans ses bras et réclamer des explications comme une femmelette.

L'amour est une faiblesse qui cause du tort maudit soit celui qui s'y expose.
Je pris un nouveau verre dès le départ de Bella et me mis à ingurgiter les verres d'alcool encore et encore, j'entamais mon septième quart de whisky lorsque ma porte d'entrée s'ouvrit, mon verre était à peine collé à mes lèvres que je fus obligé de le déposer après cette interruption, ça ne pouvait être que Bella qui revenait encore. J'entamais ma phrase sans même prendre la peine de me retourné.

-Bella je te jure que si tu fais encore...

Mais je laissais ma phrase en suspend une fois retourné car je vis qu'il ne s'agissait pas d'elle, c'était Ana De Rosa qui était planté dans mon entrée.

-Je vois que ton ouragan de bimbo était de passage.

Dis Ana cyniquement

-Et toi qu'est-ce que tu fais ici?

Répliquais je agacé

-Au bureau on m'a dit que tu demandais après moi
-Rentre chez toi, ici c'est pas le bureau

Sur ce je me retournais et bu le liquide brun contenu dans mon verre, je la sentis avancer dans mon dos

-Cette femme a le don de te mettre hors de toi, c'est fou.
-Quand on ne sait pas de quoi on parle on se tait de préférence.

Elle était à présent à mes côtés, elle s'adossa sur le comptoir de mon bar tandis que moi je gardais ma position accoudée

-Je te parle de Bella, ta chère et tendre Bella

Elle le dit hypocritement la tête tournée vers moi, je lâchais mon quart de whisky subitement et la pris par le poignet la forçant à se retourner complètement et me faire face.

-Ne répète plus jamais ça! Plus jamais!

Je le dis sur un ton menaçant elle dégagea son bras de mon emprise et 1 seconde plus tard ses mains se retrouvèrent de part et d'autre de mon visage

-Je sais ce qu'il y a eu

Ses mots me surprirent, je n'y répondis pas

-Je suis désolé. Éric elle ne mérite pas ta douleur et encore moins ta colère mais si tu veux parler je suis...
-Et tu crois que la personne avec qui je discuterai ça sera toi?

Je lui avais coupé la parole, je ne supportais pas qu'on me prenne en pitié

-Éric?
-Je n'ai pas besoin de ta compassion, ni de ton épaule car je ne compte pas pleurer encore moins pour une petite grue comme elle

À la fin de ma phrase je reculais puis me retournais et là tout devint limpide dans ma tête, je fis brusquement volteface et avança vers Ana.

-C'était toi n'est-ce pas? Hein? C'était toi?
-Enfin de quoi tu parles Éric?
-Bien sur, tu m'as tendu un piège et je suis bêtement tombé dedans
-Mais enfin qu'est-ce que tu dis?
-Oui! Tu m'as menti! Ma mère n'a jamais été avec Richard, tu as tout manigancé et tu t'es débrouillé pour que je trouve Bella dans les bras de mon père!
-Moi je n'ai fais que t'ouvrir les yeux, au final celle qui est bel et bien aller se donner c'est ta copine!

BELLA  [Terminé] [En correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant