BELLA [Terminé] [En correction]

74.Richard

C'était connu de tous que je détestais perdre quelque soit le domaine, j'avais horreur d'être battu c'est pourquoi que ce soit en amour en affaires et même en relation amicale je tenais toujours à avoir le dernier mot. Mais par miracle ma petite bimbo Bella avait réussi à me mettre dos au mur, elle avait réussi à s'échapper de mon emprise je devais avouer que c'était là un coup de maître, en plus d'être magnifique elle était maligne.

Son geste n'avait fait que me réconforter dans l'idée selon laquelle il me la fallait à mes côtés pour l'éternité mais avec l'enregistrement de moi qu'elle avait fait, mon désir se retrouvait refoulé. Je devais donc réfléchir à une marche de manœuvre car si je ne contrecarrais pas son plan les jours à venir je ne m'appellerai plus Richard Falcon. Son tour de passe-passe était ingénieux certes mais très embêtant et irritant pour moi.

Elle croyait vraiment qu'elle avait gagné, qu'elle avait réussi à battre le grand Richard Falcon mais elle avait oublié que je lui avais juré d'être à ses côtés pour toujours, si elle ne pouvait être avec moi et travailler uniquement pour moi alors personne d'autres ne l'aurait, personne d'autres ne l'embaucherait. Je n'oublierais jamais son attitude, son regard hautain, son sourire victorieux lorsqu'elle m'avait fait écouter l'enregistrement, elle se croyait la maîtresse du monde ce jour-là mais j'allais très vite lui démonter qui menait la danse entre nous deux, elle n'avait qu'à bien se ternir.

Elle avait voulu se moquer de moi et m'avait humilié et bien j'allais lui montrer qu'on n'apprenait pas à un vieux singe à faire la grimace. Ça faisait une année qu'on avait commencé à se fréquenter si elle croyait se débarrasser de moi les doigts dans le nez elle se trompait lourdement. J'étais assis dans mon bureau et attendais de précieuses nouvelles on frappa deux coups à ma porte.

-Oui entrez

Un de mes hommes de confiance entra.

-Bonjour Monsieur
-Chen, de bonnes nouvelles?
-Oui Monsieur le travail a été fait
-Parfait, aucune trace j'espère?
-Non Monsieur on a assommé le garde puis la bonne, on a simulé un braquage et prit quelques bijoux de valeur pour faire vrai et on a ressorti les comprimés comme vous l'aviez demandé
-Parfait, c'est parfait. Vous avez fait de l'excellent travail Chen, à cette heure si la police doit déjà avoir trouvé les petites drogues de notre starlette
-Oui en effet, elle les cachait dans ses tiroirs
-C'est connu, les toxicos ne cachent pas bien leur merde
-Oui Monsieur
-Bien, tu peux disposer
-Merci Monsieur

L'homme sortit, un sourire de triomphe se dessina immédiatement sur mes lèvres. Bella était cuite, son côté de toxicomane qu'elle s'acharnait tant à cacher au monde allait être révélé au monde entier dès ce soir et pour bien m'y assurer parmi les paparazzis qui étaient déjà présents afin de médiatiser l'affaire du cambriolage de la jeune star Bella Adams un journaliste à moi allait être sur les lieux et prendre en bon plan les photos révélatrices de l'importante quantité de drogues trouvés chez Bella par les flics, et après envenimer le sujet pour électriser l'opinion publique.

Si j'avais appris une chose chez la petite Bella, c'est qu'elle tenait à sa carrière comme à la prunelle de ses yeux et donc pour la déstabiliser rien de plus simple que de la fragiliser, détruire son image auprès de ses fans chose que cette dernière détestait également, cette femme était vraiment une poupée superficielle.

Aujourd'hui j'étais dans ma chambre et je choisissais quel ensemble de pyjamas mettre lorsque j'entendis la voix de Bella crier en rage provenant du bas dans mon salon, cela me surprit mais lorsqu'elle commença à m'insulter dans mon bureau et me dire qu'elle avait fait le lien entre moi et son braquage j'avoue que je fus énormément épaté, je ne la savais pas si intelligente mais je ne pouvais pas avouer que c'était bien moi et que j'avais agi dans le but de faire tomber sa carrière comme elle le disait si bien car elle allait disjoncter et utiliser l'enregistrement qu'elle avait contre moi et bon moi je détestais le scandale.