BELLA [Terminé] [En correction]

67.Richard

Le roi d'Hollywood, le boss de Tinsetown, le félin hollywoodien, la bête incontournable, bien des noms étaient cités pour me qualifier, tous avaient un rapport direct avec ma grandeur dans le métier du cinéma, ces surnoms désignaient à merveille ma suprématie sur Hollywood, mon travail influant dans le cinéma, J'étais une légende vivante en moi-même.

De la même manière qu'on associait avec majesté Michael Jackson pour parler de la musique pop c'était de cette façon-là qu'on utilisait aussi mon nom en référence au géant cinématographique. Moi Richard Falcone j'étais le géant d'Hollywood, j'avais réussi à bâtir un vrai empire ici à Los Angeles, je possédais et dirigeais deux grands studios de production, des chaînes de distribution à l'international, en plus d'être producteur, j'étais aussi réalisateur et scénariste ainsi qu'homme d'affaires, car j'avais à mon actif des affaires dans l'immobilier, l'automobile et diverses choses.

J'étais immensément riche j'avais acquis au fil des années d'importants contacts car tout milliardaires qui se respectaient investissaient systématiquement son argent dans des campagnes politiques d'importants politiciens afin de recevoir en retour un pouvoir considérable.

Je n'avais pas acquis toute ma richesse en travaillant d'arrache-pied et en implorant la grâce divine, non, moi  j'avais dû travailler comme un fou, j'avais dû faire des choix dégueulasses, me forger un mental d'acier, une attitude de bête féroce, j'avais dû évincer bien des compatriotes sur la route, j'avais également dû renoncer à mon temps libre pour me donner corps et âmes à ce métier exigeant qui demandait tant.

Pour avoir tout ce que j'avais et pouvoir enfin me reposer à partir de la quarantaine j'ai dû bosser comme un fou furieux et ça avait payé puisque aujourd'hui, à 52 ans j'étais sauvagement riche et puissant à travers tout le pays, mon influence s'étendait dans le monde entier, c'est pourquoi en matière de travail j'attendais beaucoup de mes collaborateurs et j'exigeais beaucoup de mes travailleurs, le monde n'avance pas avec des flemmards et le travail ne se fait pas tout seul, on n'a rien sans rien ça toujours été ma philosophie.

Mon père en grand homme qu'il était m'avait élevé comme ça, il m'avait appris à être un dur à cuire, à faire ce qu'il y avait à faire dans le cadre de la réussite, à bouffer autrui avant qu'il ne te bouffe il m'avait aussi appris que cette société rude était faite par les hommes pour les hommes et que leurs récompenses était la richesse, la grandeur ensuite les femmes car oui les femmes étaient non seulement faites pour la cuisine mais aussi pour obéir aux quatre volontés des hommes.

La femme n'était rien de plus qu'un être faible à dominer, un être de plaisir, mais, depuis les temps avaient changés et on avait changé d'époque, devenu émanciper et plus bavardes les femmes avaient réussi à s'imposer dans beaucoup de domaines mais à mes yeux et au fond de mon cœur je les percevais toujours comme des jouets sexuels c'est pourquoi toutes les femmes avec lesquelles j'avais couché j'avais pris la liberté de montrer mes tendances sexuelles et libérer mon côté sadique.

Oui battre une femme pendant l'acte était une saveur exquise, c'était une sensation forte inexplicable très jouissif. Mais bon je n'étais pas fou non plus, ce côté je le montrais qu'aux femmes sans importance les femmes anodines. Je ne pouvais pas me donner la liberté d'être vache au lit avec la mère d'Éric, elle serait aller me dénoncer immédiatement pour maltraitance en diva capricieuse qu'elle était.

Si sa famille n'était pas importante je lui aurais donné ce qu'elle méritait, mais bon aller voir des prostitués de luxe pour assouvir mes désirs pendant mon mariage et même à l'heure actuelle avait et était toujours une option idéale. Malgré son côté diva et ses caprices le côté fort et courageux de Liliana avait réussi à me charmer mais tout le charme s'était envolé lorsqu'elle était venu m'annoncer la grossesse d'Éric à l'époque.