83. Éric

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J'ouvris les yeux, je regardais ma montre posée sur la table de chevet, il était 8h du matin, je me levais donc et m'assis au bord du lit, j'étais fatiguée, la douleur dans le bas de ma tête me fit grimacer, je fis craquer mon cou et 2 secondes plus tard je sentis des doigts touché mon dos délicatement suivi de bisous

-Bonjour bel étalon

Me dit une voix féminine. J'avais déjà oublié que j'avais passé la nuit chez une femme et même qu'à l'instant je me trouvais encore dans son lit.

-Bonjour

Je me mis debout et commençais à enfiler mon pantalon de la veille, à peine je l'avais mis que Jessica se leva du lit à son tour et vint se placer derrière moi

-Jessica arrête
-Arrêter quoi

Me répondit-elle d'une voix mielleuse, j'enlevais ses mains et m'éloignais puis je ramassais ma chemise par terre

-Je suis fatigué

Dis-je tout en me boutonnant

-Laisse-moi tout faire alors

Insista-t-elle avec toute la séduction possible

-Non non non Madame l'actrice, j'ai du boulot qui m'attend.

Je pris mes chaussures et je la regardais un instant puis je descendis les escaliers rapidement. Arriver au salon, je me chaussais puis je la vu venir, elle était habillée d'un peignoir noir.

-Tu vas me rappeler?
-Bien sur, si tu tiens ta promesse également
-Éric

Dit elle en boudant

-Quoi Éric?
-Tu sais bien que j'ai peur des représailles
-Jessica je t'en prie, je suis là moi
-Je te rappelle que je vis seule, j'ai deux enfants en bas âge, je travaille tout le temps, c'est dangereux

Jessica était une actrice encore toute jeune avec deux petits-enfants, je comprenais sa position elle ne pouvait pas faire courir le moindre risque à ses enfants ni à elle-même d'ailleurs avec son métier d'actrice elle n'était pas souvent à la maison.

-Je comprends Jessica, mais je suis là je le répète il ne t'arrivera rien, fait moi confiance. Si tu le veux viens t'installer avec tes gosses chez moi
-Oh Éric c'est gentil, mais je pourrais pas fuir Richard éternellement
-Raison de plus, aide moi à le faire tomber, tu seras enfin libre. T'en a pas marre d'être sous ses ordres à tout instant?
-Si, mais Richard est le meilleur producteur d'Hollywood je lui dois ma carrière
-Et alors? J'ai d'excellents contacts moi aussi, si tu veux je pourrais te broncher avec un gros poisson
-Je sais pas trop et s'il s'en prenait à nouveau à mes enfants, tu sais une fois le proviseur de leur école m'a appelé pour me dire que mon oncle était venu chercher les petits, j'ai paniqué, je n'ai pas d'oncles ici j'ai été angoissé toute l'après-midi, et le soir il me les a ramenés, les enfants étaient contents, ils m'ont dit qu'ils étaient au parc, les pauvres ne comprenaient pas ce qui s'était réellement passé. Ce jour-là Richard m'a clairement dit que si j'ouvrais à nouveau la bouche mes enfants ne reviendraient plus jamais, j'ai eu si peur.

Déclara-t-elle angoissée, apeurée

-J'imagine mais je te promets que si tu me remets les preuves que tu as contre Richard il ne se doutera de rien, tout n'éclatera que lors du procès
-Éric...
-Jessica je t'en prie, tu es la seule qui ait encore les preuves incriminant Richard de l'abus qu'il a commis contre toi, il faut qu'on réagisse, qu'on le stoppe, qui sait combien a-t-il encore violé, frapper, terrorisé
-Je vais y réfléchir
-D'accord, je compte sur toi

Là je l'embrassais sur la joue et tournais le dos, je montais dans mon 4x4 et avant de démarrer, elle me fit un signe de la main

-Appelle-moi, n'oublie pas. Je t'aime
-Oui

BELLA  [Terminé] [En correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant