GIRL STORY - NINA

CHAPITRE 42

Le matin, lorsque je me réveille, notre position n’a pas vraiment évoluée. Mathieu me regarde. Il me glisse:
“Bonjour petit ange, bien dormi? Je souris face à l’attention qu’il me porte.
“Puisque j’étais avec toi, oui.” Il me sourit et embrasse mon front.
“Tu dis ça à toutes conquêtes ou seulement à moi?
- Avec les autres je suis déjà parti à l’heure qu’il est et je ne fais pas que dormir avec elles si tu vois où je veux en venir.. Donc c’est que toi.”
- Je suis si spéciale?
- Oui Nina, tu es spéciale.”
Je referme les yeux et hume son parfum. Je suis toujours dans ses bras.
Un grognement se fait entendre, quand nous nous retournons vers l’émetteur de ce son : Lucas. Celui ci nous regarde d'un air interrogateur.

“ Euuuh.. Bonjour... Ensuite... Je crois que j’ai loupé un épisode et..... Et..
OH MON DIEU! Ma soeur et mon meilleur ami dans LE MÊME lit! J’espère que vous n’avez pas fait la chose et avec moi en plus à côté.. Ah.. Beurk.. Ça me dégoute… Je veux pas savoir finalement.. Vous faites chier les gars...”
Je baisse les yeux, gênée. Je suis assise dans le “lit”. Et Mathieu répond à mon frère :
“Heureusement que ton sommeil était profond, n'est-ce pas Nina? On espère ne pas t’avoir trop trop dérangé mon vieux... ”
Je rougis automatiquement face aux propos de Mathieu qui me fait un clin d'oeil. Lucas semble dégoûté mais, il comprend ensuite que c’était une blague. Pfff...
Nous parlons encore pendant longtemps puis Lucas descend chercher à manger. Quel amour ce Lulu..

Dès que Lucas et Bailey quittent la pièce, Mathieu me dit :

“J'ai adoré t'avoir dans mes bras. Mais il faut que tu comprennes que je ne suis pas fait pour toi Nina. Tu es douce et moi je suis une brute. Je ne peux pas être avec toi. Tu n'as pas  voulu partir hier alors je le fais pour toi." Il m'embrasse et se lève
“Okay.. Donc ce sont des adieux.
-Je ne suis pas le type de mec qu'il te faut. Je ne veux pas te blesser.
“Matt….
-J'aime bien quand tu m'appelles Matt..”
Il s'en va.

Je reste là. Comme une idiote. Seule. Je cours dans la chambre chercher mon téléphone. Je texte mes copines. Elles ne sont pas des lâcheuses elles au moins. C'est un con. Je le déteste. J'en étais sûre qu'il allait fuir.