GIRL STORY - NINA

CHAPITRE 55

Le lendemain matin, je suis réveillée par les vibrations de mon téléphone.
Lorsque je le regarde, c'est Sarah qui m'appelle:
“Allô, Nini?
- Saranounette! Ça va?
- Oui et toi? T'aurais pas quelque chose à me raconter? Lucas m'a dit qu'hier t'étais partie avec un charmant jeune homme…
- Oulah.. Je préfère te raconter en vrai ! J'vais voir avec Rémi et Cathy si toi et Ju' vous pouvez venir ce soir!
- Très bonne idée moi aussi j’dois te dire des trucs...
- Ok! J'te redis quoi! Bisous Sarah d'amour !
- Bisous Nini!”
Je dévale les escaliers, Bailey sur les talons. Je cours dans la cuisine comme une dératée. Mes parents adoptifs ne peuvent se retenir de rire lorsque je dérape et manque la marche entre le couloir et la cuisine. Rémi prends les devants.
“ Huum.. Nina! Bonjour! Dis nous ce qui te ferait plaisir.
- Bonjour! Est-ce que mes amies peuvent venir dormir ici ce soir?
- Nous avons un dîner très important ce soir à 2h de route et nous avons prévu un hôtel là-bas. Nous ne vous avons pas prévenu, surtout Lucas pour pas qu'il organise une fête sans notre accord. Nous comptons sur toi pour ta discrétion pour ne pas lui dire.  On aimerait retrouver notre maison dans un état convenable.
-..... Et du coup pour mes amies...?
- C'est d'accord mais seulement si ce sont Juliette et Sarah!
- Oh merci!!!”
Je remonte dans ma chambre. En passant devant celle de Lucas, je remarque qu’il y a du mouvement. La curiosité est un très vilain défaut, si ça se trouve Sarah est avec lui et…Oh! Beurk!
Comme je suis plus que curieuse et que je n’ai peur de rien, je passe la tête par la porte doucement. Ouf! Il n’y a personne à part Lulu dans la pièce. Rassurée, j’avance vers le lit puis me fait une place dedans. Je suis face à Lucas. Il est en train de s'éveiller. A un moment il entre-ouvre les yeux et fais un bond en arrière en hurlant.
“Putain Nina tu m’as fais peur! Qu’est-ce que tu fous là?!
- Je sais que j’ai pas le droit de te le dire mais…, mon ton se baisse pour lui laisser un maximum de suspense
- Bah me le dit pas alors patate...Quoique maintenant t’en as trop dit donc t’as intérêt à me faire part de ce que tu sais..
- Euuuh… Finalement j’ai pas envie...C’est pas bien de pas tenir une promesse.
- Nina!, m’interrompt mon frère d’une ton qui se veut autoritaire, TU es venu jusqu’ici, sans savoir ce qu’il pouvait se passer ET tu m’as fais peur ET tu veux pas me dire, ok.
- Oh non Lulu boude pas!!
- Si!
-  Non!
- Si!
- Non!”
Je vous épargne la suite qui a duré 5 bonnes minutes. Je me suis obligée d’abandonner et je lui indique la raison de ma venue.
“Euuh.. En fait tes parents…
- Nos parents Nina, me reprend Lu.
- Ce soir NOS parents ont un dîner loin et ils ne seront pas là. Mais j’avais pas le droit te le dire car ils sont persuadés que tu vas organiser une grosse fête mais j’ai les filles qui viennent et c'est tout ce que j'avais à dire.
- Oh d'accord, merci de m'avoir prévenu mais je le savais déjà… et j'ai invité des potes aussi.
- QUOI?! J’ai toujours su que t’écoutais toujours aux portes! Dès le premier jour où je t’ai croisé je l'ai su!”
Nous rions comme des grosses pommes de terre.
“En fait, je venais surtout pour savoir si je pouvais ou non inviter Jean?”, Lucas reprends plus sérieusement, il me dit :
“Tu le connais à peine mais il a l'air d'être un meilleur type que Matt et d'ailleurs j'ai pu voir hier que t'avais l'air heureuse et c'était probablement grâce à lui, non?.
- Il est vraiment adorable, il me regarde comme si j'étais en sucre.
-Si il te fait du mal je le tue mais sinon je suis d'accord.
- Non Lulu, je le tuerai seule vu ton courage et merciiii”,je lui réponds en riant et en lui mettant un coup dans l'épaule. Il fait semblant d'avoir mal.
“Nina?
-Ouais?
- On va courir?”
Je ne prends même pas la peine de répondre et je cours enfiler de quoi aller courir.
Le soir, après avoir salué nos parents et après avoir regardé un film, nous accueillons nos amis. Sarah est arrivée la première. Puis Ju' et Flint sont arrivés bien plus tard car ils aiment se faire attendre. Nous sommes tous au bord de la piscine lorsque la sonnette retentit. Je me lève d'un bond en criant “C'est Jean!”.