Fanfic Lady Oscar : " Oscar démasquée "

La demande

Oscar se prépara puis alla, seule, à Versailles. Une fois arrivée, elle se mit à la recherche de Fersen. Ne le trouvant pas elle se dit qu'il était sûrement avec la reine. Elle alla donc se présenter au boudoir de celle-ci. La reine l'accueillit avec un grand sourire, Fersen était présent.

-Bonjour Oscar, comment allez-vous ?

-Très bien Votre Majestée. Et vous ?

-Je me porte à merveille ! Vous vouliez me parler ?

-C'est exacte.

-Fersen pouvez-vous sortir...

-Sa présence ne me dérange en aucun cas Votre Majestée !

-Oh, très bien. Alors je vous écoute Oscar.

-Eh bien voilà...Il faut que je vous avoue que je suis tombée amoureuse, cet amour est réciproque et je souhaiterai me marier.

-Oh mais c'est magnifique Oscar ! Je suis si émue ! S'exclama Marie-Antoinette. Qui est-ce ?

-Le problème est là Votre Majestée...celui que j'aime n'est pas de sang noble, c'est André Grandier...

Voilà. C'était dit. La reine resta interdite puis répondit :

-Oh Oscar !

Fersen intervient :

-J'espère que Votre Majestée pourra m'excuser d'intervenir mais je trouve que leur amour mérite de s'exprimer, au nom de ce que nous partageons je souhaite que vous bénissiez leur union. Le moyen d'y parvenir serait d'anoblir André...

-Oui, cela serait la solution...mais quel prétexte donnerons-nous ? Il faut que j'en parle au roi... Sachez Oscar que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider. Je sais ce que c'est d'être marié à un homme alors que l'on en aime un autre...et je ne souhaite pas cela pour vous mon amie... Prenez donc une journée de repos demain ma chère Oscar, passez du temps avec l'homme que vous aimez et j'irais parler au roi.

***

Pendant ce temps, à la caserne des Gardes Françaises, dans le bureau d'Alain :

Le duc de Breuil venait d'entrer dans le bureau et observait le colonel des Gardes Françaises, Alain, d'un air sévère.

-Colonel, j'espère que nous pouvons compter sur vous et vos soldats. Votre compagnie a été choisie pour assurer la protection du prince Carlos d'Espagne et de sa famille. Lui annonca le duc.

-C'est entendu, vous pouvez compter sur nous. Lui répondit Alain.

L'entrevue terminée, après que le duc de Breuil lui ait donné tous les détails, Alain alla annoncer la nouvelle à André et à ses hommes.

La mission qui les attendait était prévue pour le lendemain.

***

Le soir Oscar fut contente de retrouver André qui entra dans sa chambre. Il lui demanda des nouvelles.

-Je ne sais pas André...la reine va en parler au roi... Mais sache que quoi qu'il arrive, je ne cesserais pas de t'aimer.

-Et quoi qu'il arrive, pour moi tu es ma femme. Lui répondit André en l'embrassant.

-Comment ça se passe à la caserne ? Lui demanda Oscar. Elle était inquiète car elle savait que les soldats n'appréciaient pas les nobles et qu'ils n'ignoraient pas qu'André était l'ami (plus en réalité) de l'un d'eux.

-Ne t'en fais pas ma chérie. Tout se passe bien. Je m'entends très bien avec Alain. La rassura t-il.

-Alain ? S'étonna Oscar.

-Oui. Je sais qu'il t'as trop vite mal jugé mais si on y réfléchi, comment lui en vouloir alors que le peuple meure de faim tandis que les nobles s'enrichient sur son dos ?

-Oui....enfin j'imagine qu'il aura l'occasion de se rattraper. Concéda t-elle.

-Je l'espère.

-Il en aura l'occasion demain. La reine m'a donné ma journée alors je t'accompagnerais à la caserne. Déclara Oscar déterminée.

-Très bien, mais laisse-moi d'abord en parler à Alain. Nous avons une mission importante demain, le prince Carlos d'Espagne vient en France avec sa famille et nous devons assurer sa protection.

-Parfait je pourrais me rendre utile ! Enfin un peu d'action ! Se réjouit Oscar.

-En parlant d'action...cette robe n'est-elle pas désagréable à porter ? Laisse-moi donc t'aider à te mettre à l'aise. Lui sussura André.

Il commença à lui retirer sa robe et elle se laissa faire, l'incitant même à continuer en l'embrassant à pleine bouche. Le désir les emportait et les fit atterir sur le lit. Oscar se retrouva bien vite entièrement nue sous André qui la carressait. André était toujours habillé, Oscar, trouvant cela injuste, ne tarda pas à lui retirer ses vêtements.

-Je t'aime tellement Oscar, je donnerais ma vie pour toi... Lui révélat-il.

-Je veux que tu restes en vie André, ne me laisse jamais seule... L'implora t-elle.

-Je ne t'abandonnerais jamais mon amour, je t'en fais la promesse. Lui assura t-il.

Sur-ce, il reprirent là où ils en étaient.