André se réveilla et eut la joie de trouver Oscar, nue à ses cotés. André la tenait dans ses bras et leurs jambes étaient entremêlées. Ce n'était donc pas un rêve...! La nuit avait été magique, André avait enfin pu laisser son amour pour Oscar s'exprimer et celle-ci, en le laissant faire, lui avait montré tout l'amour qu'elle lui portait. André ne pouvait pas être plus heureux...enfin si, il voudrait pouvoir l'épouser.
Oscar bougea et se réveilla. Elle se redressa et rougit en se souvenant de ce qu'ils avaient fait cette nuit. André la trouva tellement mignonne ! Il s'assit et la prit dans ses bras pour l'embrasser. Soudain il s'inquiéta :
"Et si elle regrettait ?"
Il interrompit son baiser et la regarda attentivement.
-Oscar...est-ce que tu regrettes ?
Oscar n'en croyait pas ses oreilles, comment...pourquoi avait-il pensé cela ?
-Je...non ! Bien-sûr que non !
Et pour le convaincre elle l'embrassa et le chevaucha. André en fut soulagé et répondit à son baiser.
Puis il l'embrassa avec plus de fougue et devint plus entreprenant. André se mit à lui déposer des baisers dans le cou puis plus bas...
Et ils finirent par le refaire et laisser leur amour s'exprimer à nouveau.
***
Une fois qu'ils eurent fini leurs "câlins" ils partirent (toujours à cheval) de nouveau à Paris pour aller voir de plus près la caserne des soldats des Gardes Françaises. En effet, André avait confié à Oscar son désir de d'intégrer ce commendement. Il se devait de penser à l'avenir et comme il ne pouvait pas faire partie de la Garde Royale (car il n'était pas noble), il avait opté pour les Gardes Françaises.
Ils arrivèrent devant le grand portail de la caserne, et, par chance, un soldat passait par là.
-Excusez-moi ?! Cria André.
Le soldat interpellé vint voir ce qu'il lui voulait.
-Bonjour, je m'appelle André Grandier et je souhaiterais intégrer le commandement. Puis-je entrer ?
-Oui, vous devez allez voir le lieutenant Dallembert.
Et il ouvrit le portail afin de les laisser entrer.
Le soldat les conduisit jusqu'au bureau du lieutenant.
-Entrez. Entendirent-ils après qu'ils eurent frappé à la porte.
Le lieutenant, un homme qui devait avoir passé la quarantaine, les salua.
-Bonjour, je suis André Grandier et j'aimerais faire partie des gardes françaises.
-Je suis le lieutenant, je m'occupe de la paperasse mais il faudrait en premier lieu vous entretenir avec le colonel Alain Delavigne. S'il vous accepte alors vous viendrez me voir.
-C'est entendu. Puis-je savoir où il se trouve ?
-Il doit être dans le dortoir. Soldat Lassalle, montrez-lui le chemin je vous prie.
Le soldat obtempéra et Oscar et André le suivirent.
Ils arrivèrent dans une grande salle contenant de nombreux lits et quelques espaces de rangement. La plupart des soldats était attroupé autour d'une table, observant deux hommes qui jouaient aux cartes. Apparemment des paris avaient été faits sur le gagnant. D'autres avaient une bouteille à la main, d'autres encore dormaient, Oscar se demanda bien comment !
Le soldat Lassalle -celui qui les avait accompagné- se racla la gorge et lança :
-Alain ?! Deux types veulent te parler !
L'Alain en question s'avança et les dévisagea. C'était un homme qui devait avoir leur âge, à l'apparence musclé et qui forçait le respect. Il était en uniforme (celui des gardes françaises était bleu foncé avec un peu de doré) et portait un foulard rouge autour du cou.
-Salut, que se passe t-il ? Leur demanda t-il.
Oscar fut surprise par cette familiarité qu'avait les gardes françaises, contrairement à André qui répondit :
-Salut, je m'appelle André Grandier et j'aimerais me joindre à vous.
-Oh je vois. Et lui ? Demanda t-il en désignant Oscar.
Celle-ci répondit :
-Bonjour, enchantée. Elle failli dire "Colonel" mais s'abstient en se rappellant qu'elle ne l'était plus. Je suis Oscar François de Jarjaye, son amie.
André fut peiné qu'elle le mentionne ainsi, bien qu'il comprenait parfaitement les raisons. Elle était de nature réservée et étant habillée en homme on lui aurait posé des questions si elle s'était présenté comme sa compagne. Mais il ne put s'empêcher de se dire qu'elle ne l'avait pas dit à Rosalie non plus...
-Vous savez, si vous être gay vous pouvez me le dire, je ne suis pas intolérant ni rien...! Leur dit Alain.
André sourit en repensant à l'aubergiste qui avait cru la même chose. Oscar, elle, se sentit vexée et outrée que cela vienne de sa part, elle était surprise par tant de familiarité et ne s'en était pas encore accommodé. De plus, depuis sa relation avec André et la nuit quelle avait passée avec lui, elle affirmait sa féminité, du moins assez pour ne pas apprécier ce genre de remarque, aussi elle sentit le besoin de mettre les choses au clair.
Oscar le fusilla du regard et rétorqua sèchement :
-Je suis ravie de l'apprendre mais nous ne sommes pas gay.
-D'accord... Alain n'avait pas vraiment apprécie qu'elle lui réplique ainsi mais décida de ne pas y faite attention.
"Saletés de nobles !" Pensa t-il.
Il fit remarquer :
-En tous cas c'est rare de voir q'un noble est ami avec un roturier !
-Je vous le concède. Répondit Oscar.
André, remarquant la tension, essaya de détendre l'atmosphère :
-Hum oui, alors, puis-je devenir un de vos soldat ? Demanda t-il à Alain.
-Voyons d'abord si tu sais bien te défendre à l'épée. Lui répondit celui-ci.
Il les emmena à l'extérieur, dans la cour. Certains soldats, curieux, les avaient suivis.
Alain et André se mirent en position et le duel commença.
Ils étaient tous deux de redoutables adversaires (et pour cause, André s'était entrainé avec Oscar !), Oscar fut étonnée de constater le talent d'Alain. Il serait un adversaire à sa taille...elle éprouva alors le désir de combattre avec lui.
André finit par gagner mais il s'en était fallu de peu.
-Bien joué André ! Tu es aussi doué que moi ! S'exclama Alain. Les autres soldats le félicitèrent aussi.
André fut content de lui, puis, connaissant son Oscar, il se dit qu'elle voudrait sûrement se dégourdir les jambes et répondit :
-Merci mais Oscar est encore meilleure.
Alain s'adressa alors à elle :
-C'est vrai ? Il en était sceptique, il trouvait qu'Oscar avait l'air bien mince, voir frêle... Voyons voir ça !
Oscar le prit comme un défi et s'avança face à lui, épée à la main.
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Fanfic Lady Oscar : " Oscar démasquée "
Fiksi PenggemarCeci est une fanfic du manga et de l'anime "Lady Oscar". Et si Marie Antoinette découvrait qu'Oscar était en réalité une femme ? RÉSUMÉ DE LADY OSCAR : Nous sommes sous le temps de Versailles et de Marie-Antoinette. Le Général de Jarjaye est dése...