Le cinquième jour il fut décidé qu'Oscar repartirait dans son manoir. Ils remercièrent chaleureusement Rosalie et Bernard, insistèrent pour leur donner de l'argent et Grand-Mère leur offrit des biscuits (qu'elle avait fait elle-même bien évidemment).
Oscar retrouva son lit spacieux et confortable et fit un petit somme. André se réjouissait d'être de retour dans leur cocon qui leur offrait plus d'intimité.
"Oscar doit se reposer et moi je pense à ce genre de chose... Je dois attendre qu'elle aille mieux." Pensa André dans sa tête (pas très ravi à l'idée de patienter !).
De toute façon d'intimité ils n'auraient pas aujourd'hui : la famille Jarjaye au complet venait d'arriver. Non seulement le général et son épouse, (et Grand-Mère bien sûr!) mais aussi leur cinq autres filles et leurs époux, sans oublier leurs enfants !
Il y avait donc Joséphine, Hortense, Adélaïde, Alphonsine et Mireille (les cinq soeurs d'Oscar).
Joséphine était veuve mais point attristé (car comme ses soeurs elle avait eu un mariage de raison) et avait voyagé. Hortense avait 4 enfants avec le comte de Rolancy : Louis, Albert, Ambroise et Loulou. Adélaïde s'était mariée avec un militaire, le comte de Lorcay, avec lequel elle eu un fils prénommé Etienne. Alphonsine fonda une famille nombreuse avec le comte de Boiros : Didier, Clément, William, Quentin, Florent, Sarah, Élisa et Maria. Enfin, Mireille se maria au comte de Provences et adopta un orphelin (car son mari avait des problèmes de fertilité).
Joséphine et Hortense étaient les plus proches d'Oscar, elles s'entendaient merveilleusement bien.
André accueilli tout ce petit monde et les conduisit à la chambre d'Oscar. Celle-ci était assise dans son lit et lisait un livre tranquillement.
-Oscar ! S'écria Hortense.
-Ma chère soeur ! Oscar les accueillit avec un grand sourire, heureuse d'avoir de la visite.
Hortense la prit dans ses bras, suivie bientôt par Grand-Mère (toujours aussi émotive) et Joséphine.
-Je suis tellement contente de vous voir ! S'exclama Oscar, sincèrement heureuse. Cela faisait si longtemps !
-Oui, trop longtemps...nous n'avons même pas pu nous voir à Noël ! S'offusqua Hortense.
En effet les cinq soeurs avaient passé les fêtes avec la famille de leurs époux (sauf Joséphine qui était alors en Suède).
La famille resta toute l'après-midi, discutant agréablement tous réunis comme ce n'était plus le cas depuis bien trop longtemps... A un moment Fersen et Girodelle étaient arrivés prendre de ses nouvelles et restèrent, faisant connaissance avec la famille de leur amie.
-Oscar j'ai une nouvelle à vous annoncer. Déclara Girodelle. Je vais me marier !
Cette annonce fut accueilli par des applaudissement.
Oscar était ravie pour lui, enfin il allait arrêter d'éprouver un amour à sens unique ! Quant à André il était content également, le comte ne lui tournerait plus autour !
-Je suis si heureuse pour vous Girodelle ! Qui est donc l'heureuse élue ? Vous l'aimez? L'interrogea Oscar, curieuse.
-Il s'agit de la comtesse de Lambert, oui je l'aime. Lui répondit Girodelle.
-Félicitations ! A moi de faire une annonce ! Déclara Oscar d'une voix forte.
Tous les regards se portèrent vers elle et le silence se fit.
-Certains sont déjà au courant, d'autres pas, alors je tiens à l'annoncer à vous tous une bonne fois pour toute. André est plus qu'un valet, plus qu'un ami aussi...mais on ne peut pas se marier...du moins pas encore...mais qu'importe si les autres ne le reconnaissent pas comme mon mari, pour moi il l'est. Et cela me ferait vraiment plaisir que ce soit le cas pour vous aussi.
Cette annonce fut accueilli par un silence glaçant. Le général, la comtesse, Grand-Mère, Fersen et Girodelle n'étaient pas supris étant donné qu'ils étaient déjà au courant, par contre pour les autres...ce fut une autre affaire. Ils étaient plus qu'étonnés, sous le choc ! Il faut dire qu'Oscar menait une vie d'homme et qu'après les vaines tentatives de Grand-Mère pour lui faire porter des robes, ses soeurs, désespérées, avaient lâché l'affaire et n'y croyaient plus ! Et pourtant elle avait quitté son poste de colonel, revêtit des robes, était revenue à sa condition féminine...mais ses soeurs n'en n'avaient toujours pas l'habitude, ne pouvant oublier le fier colonel au regard froid et distant. Elles en avaient jusqu'à oublier qu'Oscar pouvait aimer, avoir un amant ! Son valet de surcroit ! Mais cela était-il étonnant ? Ils avaient grandis ensemble, tout partagé, toujours là l'un pour l'autre, toujours ensemble...! Et André était vraiment bel homme ! Certes il n'était pas noble mais il en avait tout l'air ! Il avait de l'allure, de la prestance, il était beau, poli, attentionné, doux, fort, amoureux...d'Oscar ! Elles comprenaient. Oui, elles comprenaient l'intérêt qu'Oscar portait à André. L'amour ne se commande pas, Cupidon avait lancé une flèche enflammé dans leur coeur, qui étaient-elles donc pour les désapprouver ? Elles avaient été mariées à l'âge de quinze ans à des hommes qu'elles ne connaissaient pas, même si elles s'y étaient résolues et qu'elles avaient fini par éprouver de l'affection pour leur mari, cela aurait très bien pu ne pas être le cas. Et rien qu'en regardant la façon qu'ils avaient de se regarder on sentait l'amour qu'ils partageaient, c'était un amour doux, plein de passion et de désirs, de complicité, le vrai grand amour ! Le yin et le yang, la lumière et l'ombre, le soleil et la lune, la fougue et la patience, la femme et l'homme, Oscar et André !
Finalement ce fut Hortense qui rompit le silence :
-Je vous souhaite tout le bonheur du monde ! J'avoue qu'on est un peu surprise, mais en y réfléchissant, c'est une évidence ! Et tu sais on a toujours su qu'André était plus qu'un simple valet, il a toujours été avec toi, il faisait déjà partit de la famille ! Pas de André sans Oscar, pas d'Oscar sans André !
Oscar esquissa un sourire, oui, cela était vrai, d'ailleurs Grand-Mère le leur disait souvent quand ils étaient petits !
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Fanfic Lady Oscar : " Oscar démasquée "
Fiksi PenggemarCeci est une fanfic du manga et de l'anime "Lady Oscar". Et si Marie Antoinette découvrait qu'Oscar était en réalité une femme ? RÉSUMÉ DE LADY OSCAR : Nous sommes sous le temps de Versailles et de Marie-Antoinette. Le Général de Jarjaye est dése...