Le lendemain André s'en retourna à Versailles pour annoncer l'arrestation de St Just et prétendre à la main d'Oscar. Il avait laissé une journée de deuil à ses majestés mais ne pouvait attendre plus longtemps, cela ne le rassurait pas que lui et sa bien-aimée dorment sous le même toit. Il voulait s'en débarrasser une bonne fois pour toutes. C'était son dernier jour de congé aujourd'hui et il comptait bien annoncer une bonne nouvelle à Oscar et amener un peu de gaieté à la cour afin qu'on pense à autre chose qu'a la mort du petit Dauphin, même si ce n'était que pour un court instant...
Il fut reçu par Marie-Antoinette et lui annonca la nouvelle. La reine sembla sincèrement heureuse pour le jeune couple et après lui avoir souhaité tout le bonheur du monde, lui assura qu'elle en parlerait à son époux le roi afin d'officialiser la demande en mariage, de fixer une date et enfin pour décider ce qu'il adviendrait de St Just (sûrement qu'il croupirait dans la prison de la Bastille).
-Je vous enverrai un messager dans la soirée. L'informa t-elle. Et des soldats qui amèneront St Just. Rentrez chez vous, reposez-vous et passez du temps avec votre future épouse, vous l'avez bien mérité !
-Merci votre Majestée. La remercia André avant de partir.
***
Le soir, comme l'avait promis la reine, un messager accompagné de plusieurs soldats arrivèrent.
Oscar descendit les escaliers à l'aide d'André qui la soutenait. Elle marchait à cloche pieds car elle ne pouvait pas encore utiliser sa jambe blessée (il lui restait encore trois semaines de convalescence !).
"Leurs Majestés accorde officiellement l'autorisation du mariage pour André Grandier et Mlle Oscar de Jarjayes". Annonca le messager.
Oscar sauta dans les bras de son futur époux, heureuse. André la serra dans ses bras, ému.
"Enfin !" Pensaient-ils.
Puis André conduisit les hommes jusqu'à St Just.
"Au nom du roi St Just on vous arrête !" Annoncèrent les soldats à l'intéressé. Celui-ci essaya bien de se débattre, mais comprit vite que blessé et encerclé il ne servait à rien de lutter. Il se mit alors à injurier le jeune couple, puis, en désespoir de cause, comme les soldats l'emmenaient, il critiqua le roi, ce qui lui valut de se faire plaquer à terre, et comme il continuait sur sa lancée, les soldats, qui voulaient avoir la paix, l'assommèrent et l'emportèrent tel un poids mort.
André regardait la scène, le sourire aux lèvres, pas peu fier de lui. Oscar le regardait, amusée.
-Dis-moi André...
-Hmm ?
-Tu ne pas raconté les détails de la capture de St Just, et vu ton air fier, j'imagine que cela a été difficile...?
André fronça les sourcils, visiblement légèrement vexé dans sa fierté d'homme.
-Mais non, ça a été du gâteau ma chère Oscar ! Mais tu a raison, je suis fier, très fier même, et tu sais pourquoi ? Parce que je vais épouser la femme la plus merveilleuse et la plus belle qui soit !
-Mmm, oui tu as raison ! Rigola t-elle. Mais plus sérieusement, tu me raconte ?
Sa moue adorable eut raison de lui.
-J'étais dans l'écurie quand je l'ai vu arriver. J'ai enfourché mon cheval et je lui ai sauté dessus. Le cheval l'a renversé mais il l'a blessé. Puis je lui ai donné un coup de pistolet à la tête et il s'est évanouie. Mais pourquoi tu rigoles Oscar ?
André ne comprenait pas ce qu'il y avait de drôle...il avait risqué sa vie tout de même !
-Tu as utilisé le cheval ? S'amusa Oscar.
-Euh...oui.
-Excuses-moi, c'est juste que...il ne devait pas s'y attendre ! Il devait s'attendre à se faire attaquer par un homme, pas par un cheval ! Ha ha ! Le combat n'était pas un peu inégalitaire dis-moi ?
Oscar n'avait pas pu s'empêcher de rire en visualisant la scène dans son imagination : St Just qui s'avançait à pas de loup vers la demeure et d'un coup, arrivant de nul part (enfin si, des écuries, mais cela faisait tout de suite moins théâtrale !), un homme à dos de cheval lui sautait dessus, provoquant un air ridiculement surpris et horrifié sur son visage.
-Oscar ! Tu te moque de moi ? S'exclama André, étonné (et légèrement vexé).
-Mais non, je ne me moque pas, je rigole, nuance ! Allez arrête avec ta fierté mal placée ! C'était intelligent, tu as été ainsi peu expausé, il ne méritait pas un combat équitable de toute façon. En fait je suis plutôt contente que tu n'ais pas pris trop de risques mon amour. Je n'aurais pas supporté de te perdre...
-Moi non plus mon amour. Je serais toujours là pour te défendre.
Oscar tiqua :
-Me défendre ? Merci bien mais il me semble que je sais me défendre toute seule !
André en profita pour se venger subtilement :
-Oh, ma chère Oscar, arrête un peu avec ta fierté mal placée ! Je te rappelle que c'est toi qui a une jambe blessée, pas moi !
Là elle fut forcée de reconnaître qu'il n'avait pas tort...
-Écoute, reprit-il, je sais ce que tu vaux, tu es une femme forte (en pensées : de caractère notamment !). Mais tu as aussi le droit de te reposer sur quelqu'un, moi par exemple ! Parce qu'en attendant que ta jambe guérisse, il est un peu compliqué de se battre avec une seule jambe tu ne crois pas ? Allez mon amour, donne moi un joli sourire, tu sais que je t'aime !
Oscar n'aimait pas quand il avait raison (car cela impliquait qu'elle avait tort) mais elle le trouva tellement chou qu'elle céda (de bon cur et avec plaisir, même si elle refusait de l'admettre) et lui offrit son plus beau sourire.
***
Plus tard quand le général de Jarjayes et la comptesse rentrèrent de Versailles et que Grand-Mère quitta ses fourneaux, André s'agenouilla devant Oscar et lui demanda :
"Veux-tu m'épouser mon amour ?"
"Oui, je le veux !" S'exclama t'elle.
Et ils s'embrassèrent sous le regard ému de Grand-Mère et des parents de la promise.
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Fanfic Lady Oscar : " Oscar démasquée "
FanfictionCeci est une fanfic du manga et de l'anime "Lady Oscar". Et si Marie Antoinette découvrait qu'Oscar était en réalité une femme ? RÉSUMÉ DE LADY OSCAR : Nous sommes sous le temps de Versailles et de Marie-Antoinette. Le Général de Jarjaye est dése...