The Fifth Hobbit - LOTR

1.15

Dans un réflexe Tilla se tourna en direction de Frodon et posa son regard sur son épée Dard, celle-ci émettait alors une lumière bleue, ce qui signifiait que les Orques étaient en approche.
Et en effet des cris en provenance de l'extérieur de la salle où ils étaient confirmèrent la chose.

« Les Orques ! lança Legolas. »

Boromir accourut vers la porte et passa la tête à l'extérieur avant de vivement se reculer manquant de se prendre deux flèches qui se logèrent dans la porte à côté de lui.

« Reculez ! s'écria Aragorn aux Hobbits. Restez près de Gandalf ! ordonna-t-il avant d'aller refermer la porte en vitesse.

- Ils ont un Troll des cavernes ! prévint Boromir avant de bloquer la porte avec Aragorn à l'aide d'armes que leur lançait l'Elfe. »

Ils reculèrent ensuite et vinrent se mettre aux côtés de Legolas, devant le reste du groupe, tandis que Gandalf se saisissait de Glamdring et que les Hobbits faisaient de même avec leurs épées respectives.

« Qu'ils approchent ! Il y a encore un Nain dans la Moria qui respire ! gronda Gimli, qui venait de se percher sur le tombeau de son cousin Balin. »

Tilla se tenait au entre ses deux meilleurs amis, les deux mains posées sur la fusée de son épée, légèrement tremblantes. La mention du Troll par Boromir n'avait fait qu'augmenter son angoisse grandissante, et ils ne savaient pas combien ils étaient de l'autre côté alors qu'eux se trouvaient bloqués dans une salle sans possibilité de sortie à ce moment là.

Les portes furent secouées. Ils étaient là, juste derrière les portes. Legolas décocha une première flèche au moment où un Orque fit un trou dans une porte. Mais très vite les portes cédèrent et l'ennemi afflua en masse rapidement. Tout s'enchaîna ensuite très vite.

La Hobbite n'eut pas le temps de réfléchir, la seule chose dont elle était sûre c'était que ce n'était sûrement pas aujourd'hui qu'elle allait y laisser la vie. Elle n'avait pas fait tout ce chemin depuis la Comté pour finir par pourrir au fond d'une mine. Et l'adrénaline du moment, fasse à l'ennemi qui ne laissait aucun répit lui fit oublier un instant ses précédentes angoisses. À ce moment là tout ce qui comptait c'était de survivre et pour cela il fallait tuer de l'Orque. Elle suivit alors ces quatre autres compagnons Hobbits et se jeta à son tour dans la mêlée, donnant de vifs coups d'épée ici et là.

Elle se retrouva face à un Gobelin hideux avec un anneau entre les deux narines. Ni une ni deux elle le transperça de son épée. Quand elle extirpa cette dernière du corps de l'Orque elle regarda la lame qui était maintenant enduite de sang noir. Mais alors qu'elle avait toujours le regard rivé sur sa lame elle ne prêta pas attention à ce qu'il se passait autour d'elle, se déconcentrant ainsi.

« Tilla ! Derrière toi attention ! l'avertit Merry qui se trouvait plus loin face à elle. »

Elle se décala alors vivement sur le côté et se retourna pour tomber nez à nez avec un autre Gobelin. Elle fit une grimace de dégoût à cause de l'odeur putride qu'il dégageait et eut tout juste le temps de parer son coup à l'aide de son épée mais cette dernière tomba ensuite au sol à cause de l'autre. Il releva ensuite son arme prête à la frapper de nouveau. Elle était maintenant horrifiée, pensant sa dernière heure arrivée. Elle arma alors ses bras au-dessus de sa tête et ferma les yeux, en désespoir de cause, mais tout ce qu'elle reçut fut une lourde masse qui lui tomba dessus. Elle ouvrit les yeux et vit le Gobelin à quelques centimètres d'elle, raide. Elle entendit également un rapide « désolée » un peu plus loin dont elle reconnut la voix. Elle dégagea ensuite le Gobelin vivement et se recula rapidement pour se saisir de son épée.

Cependant au même moment elle sentit le sol trembler sous elle. Doucement elle releva la tête en direction du plafond. Une masse énorme se trouvait juste derrière elle, de là où elle était elle avait l'impression qu'elle touchait le plafond tellement elle était haute par rapport à elle. C'était le fameux Troll des cavernes. N'ayant que très peu envie de finir écrasée sous les pieds de celui-ci elle ne resta pas là plus longtemps, surtout quand elle constata que celui-ci levait la massue qu'il tenait, prêt à l'écraser dans la seconde qui allait suivre.