Dévoile moi

Chapitre 1

Point de vue de Chase :

-"file moi une clope bébé" dis-je à la jeune et pulpeuse brune allongée sur mon corps, elle lâcha un petit gémissement et se leva sans prendre le temps de couvrir son corps de déesse, je la reluquai sans vergogne et lui retirai avec violence la cigarette qu'elle m'avait gentiment ramenée. Pute. Je l'allumai et en tirai une bonne dose de nicotine avant de reporter mon attention vers la jeune femme assise en face de moi à se toucher plusieurs parties de son corps avec frénésie, elle me voulait en elle, comme la plupart des filles de l'Université. . Je m'approchai d'elle et lui tirai violemment ses cheveux en dirigeant sa tête vers mon membre, elle gémit de douleur sans pour autant résister et fronça les sourcils.

-"suce moi" ordonnai-je d'un ton glacial, elle ne rechigna pas et le prit dans sa bouche sans une once seconde d'hésitation. Pute. Je fermai les yeux et grognai de plaisir, elle savait très bien comment s'y prendre, de haut en bas comme il le fallait, elle le massait, le mordillait et le suçotait avec une telle ardeur que je ne pus qu'admirer son talent. J'approchai ma main de sa tête et l'obligeai à le faire encore plus profondément et rapidement, j'aimais ça, que l'on me procure du plaisir et cette jeune femme dont je ne me rappelais plus exactement le prénom savait très bien me donner du plaisir.

-"encore" grognai-je en l'attirant par les cheveux, elle continua de me sucer jusqu'à ce que je décide qu'il était temps que je l'arrête, la je me saisis d'elle en enfilant rapidement une capote et la pénétrai rapidement et violemment, elle gémit et s'accrocha à moi, je bougeai en elle rapidement tandis que de son insupportable voix aiguë elle lâchait un tas de sons exagérés, je plaquai ma main sur sa bouche et lui ordonnai avec mépris de se taire. Lorsqu'enfin je fus lassé, je la jetai sans tact et lui envoyai ses vêtements au visage tandis qu'elle me regardait avec une lueur d'incompréhension sur le visage.

-"casse-toi maintenant, t'as terminé ton job" dis-je en me servant un ver d'alcool, elle croisa ses bras sur son torse et m'incendia du regard.

-"tu me jettes ? Non mais tu te prends pour qui ?" S'écria-t-elle outrée, sentant inutile le fait de lui répondre je hochai de la tête avant de me rappeler un petit détail.

-"pense à bien t'épiler la prochaine fois" dis-je avec insolence en pointant ses parties intimes du doigt, elle rougit furieusement et remit à la hâte ses vêtements sous mon rire sonore et méprisant.

"tu n'es qu'un enfoiré" dit-elle d'un ton désespéré. Piqué par sa remarque, je m'approchai d'elle avec un étrange sourire et entourai son visage de ma main, elle sourit avant de rapidement regretter lorsque je refermai avec pression et violemment ma main sur son visage à présent horriblement défiguré par l'angoisse.

-"lâche moi !" s'écria-t-elle avec une voix obscurcie par la douleur, je fracassai sa tête contre le mur derrière et m'approchai de son visage en expirant la fumée de ma cigarette par le nez.

-"excuse moi Chase, je suis désolée" sanglota-t-elle implorante, levant les yeux au ciel je la lâchai finalement non sans lui avoir dit ce qu'elle avait besoin d'entendre :

-"sale pute" avais-je craché en lui ouvrant la porte pour qu'elle puisse enfin sortir de mon appartement. Dommage, elle était bien bonne. J'enfilai rapidement mon pantalon et bus d'une traite le ver de vodka que je m'étais servi car je détestais le gaspillage. Je traînai le pas jusqu'au salon et m'affalai sur le canapé.

-"toutes les mêmes" dis-je en regardant pensivement le ver vide que je tenais en main, au même moment John, mon colocataire fit son apparition dans notre appartement avec un sac rempli d'alcool et autres substances douteuses et sûrement illégales.

-"mec ! Ton combat tu l'as oublié ?" m'avait-il dit en s'installant près de moi.

-"non, j'allais justement me préparer" dis-je rapidement en terminant mon ver que je m'étais servi en piochant dans son sac au hasard. Je me levai avec lassitude et partis prendre une douche pour dissiper l'effet de l'alcool. Il y avait des jours comme ça où j'étais d'humeur massacrante, rien ne pouvait me détendre et je voyais en chaque personne un potentiel de défouloir, il ne me restait plus qu'à trouver ma prochaine victime.

-"qui est mon adversaire ?" lançai-je à John qui regardait avec un certain intérêt un vieux documentaire.

-"Logan Smith ! J'ai entendu dire qu'il était bon" me dit-il sans me regarder bien trop occupé à essayer de mélanger plusieurs alcools entre eux, la dernière fois qu'il avait forcé sur ces étranges mélanges il avait failli y passer mais comme John buvait comme un trou alors tout cela lui passait carrément au dessus de la tête.

-"tu viens ?" lui dis-je en le voyant sortir un sachet blanc de sa poche, de la drogue, encore de la drogue et toujours de la drogue, cela n'en finissait jamais avec lui. Il avait un sérieux problème.

-"j'ai entendu dire que c'est de la bombe" dit-il d'un air excité, je levai les yeux au ciel et entrai dans ma voiture en l'ignorant volontairement lorsqu'il se mit à m'énumérer ses effets d'après ceux qui l'avaient testé.

-"on va bientôt le savoir" répondis-je en démarrant. John est bien plus que mon meilleur ami, nous sommes fourrés ensemble depuis l'âge de nos trois ans et depuis nous sommes frères de cœur, il a toujours été la pour moi, tout le temps même lorsque ça s'est passé, c'est pour cela qu'il était la seule personne que j'appréciais vraiment. Je secouai la tête et repris ma conversation inutile avec John. Le combat allait bientôt commencer et je haïssais par dessus tout perdre, car je ne perdais jamais, c'était inconcevable pour moi car qui pouvait oser me défier ? Des personnes suicidaires.
Continuant de rouler à grande vitesse, je ne fis pas vraiment attention à John qui partait dans l'un de ses longs monologues à propos des règles que je connaissais pas chœur, je ne devais pas tuer mon adversaire. Je lui filai une petite tape dans le dos et lui ordonnai de sortir de ma voiture une fois garée, il frotta ses mains d'excitation et me lança d'un air assuré :

-"écrase le mec" je souris et haussai des épaules avec une confiance que je ne cherchais même plus à dissimuler.

-"comme d'habitude"