Un nouveau personnage ici, que l'on pourrait revoir dans ce livre ou ailleurs... ^^
***
« Tu es sûr de toi ? Tu peux encore changer d'avis et rester là, reconstruire ta vie loin de la France et de tout ce merdier d'il y a un an... »
« Abraham, je te l'ai dit, ma place est là-bas, et ce merdier comme tu dis, c'est à moi de le réparer. Du moins s'il est encore temps... »
« Ouais, je sais. Mais je suis mort de trouille. J'ai tellement peur de te perdre, de perdre mon petit frère adoré, même si tu ne m'attire que des problèmes, en disant à Assaël qu'il m'arrive de tringler son frère sous la douche... »
« Je ne suis pas non plus en sucre, tout ira bien, et puis j'ai jamais dit ça, je veux même pas être au courrant de ce que vous faites sous la douche c'est beaucoup trop gênant ! »
« C'est ça oui, tout le monde sait que tu es un petit vicieux. Bref, s'il y a quoi que ce soit, tu sais que tu peux m'appeler. Vraiment ce coup-ci. N'attends pas d'être à bout et de ne plus rien contrôler, même pas tes pensées. »
« T'inquiètes, j'ai retenu la leçon. Et puis j'ai d'horribles cicatrises sur les poignets pour toujours me le rappeler... Bref. Tout se passera parfaitement. » Souffle le jeune garçon, écartant sa première remarque d'un geste de main.
« Promis ? »
« Promis. »
Andrea sourit à son frère, trouvant la façon de s'en faire de ce dernier tout bonnement adorable, même si quelque part il s'en veut un peu de le faire s'inquiéter ainsi. Il lui fait un dernier câlin, un dernier petit geste de main avant de partir faire enregistrer son bagage.
Plus que quelques heures et il sera dans l'avion qui le mènera en France, pour tenter de réparer ce qui peut l'être.
Et les quelques neuf heures de vol lui parrurent durer une éternité tant il était stressé et pressé d'arriver là où tout avait commencé. Si bien que de tout le vol il fut incapable de dormir ne serait-ce qu'une seule minute, pas même lors de l'escale qui dura près d'une heure. Tout ce qu'il pouvait faire à ce moment-là était de regarder sa jambe tressauter de nervosité.
L'avion atterrit enfin et quand il pose son premier pied depuis un an sur le sol français, c'est comme s'il revivait, comme si enfin il était capable de reprendre son souffle, comme s'il se réveillait d'une cuite qui avait duré genre un an. C'est long un an...
Souriant, malgré la pluie glacée qui lui transperce le corps -comme si la France elle-même cherchait à lui souhaiter la bienvenue de la façon la plus ironique qu'il soit- il se dépêche de rentrer au sein d'un des bâtiments de l'aéroport et se met en quête d'un téléphone publique. Il lit l'étiquette présente au dessus : Prix d'une communication : 5 centimes la minute, montant minimal, 50 centimes soit 10 minutes. Et évidement il n'a pas d'euros sur lui...
Bon, tempis, il va devoir se débrouiller... Il commence alors à essayer d'intercepter quelques passants, qui ne font que l'ignorer. Une des joies de la France ! Puis, quand enfin l'un d'eux s'arrête, des que le châtain évoque le terme 'argent' ce dernier s'enfuit, comme si on lui avait demandé l'impensable. Il est vrai que les français ne sont pas les êtres les plus hospitaliers et généreux de manière générale...
Résigné, le châtain se laisse tomber sur une des chaises en fer scellées au mur en soupirant. Sa reconquête va bien vite s'anéantir d'elle-même s'il est incapable de passer un coup de téléphone pour que ses grands-parents viennent le chercher...
"Hey, excuse-moi... Je, j'ai vu que toi cherchais de l'argent pour téléphoner, j'ai rien sur moi mais tu peux utiliser mon téléphone si tu veux."
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𝐴𝑢 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒𝑠 𝐸𝑐𝑙𝑎𝑡𝑠, 𝑝𝑜𝑢𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑓𝑙𝑒
Novela Juvenil-Suite de Comme un papillon dans un bocal, attention, ce résumé peut contenir des spoils du tome 1- Cela va faire un an. Un an qu'Andrea est sorti de la vie d'Éos, et un an qu'il ne le sort plus de sa tête. De l'autre côté de l'Atlantique, le châta...