Chapitre 13 : P O U R I N G R A I N

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Chanson : Don't leave me now SUPERTRAMP. D'habitude j'en mets pas, mais là, elle colle trop bien avec ce chapitre, et je l'écoute en boucle depuis quatre quart d'heure ^^

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Ce n'est que quelques heures plus tard que le châtain émerge totalement du sommeil. D'abord il ouvre ses jolis yeux clairs, puis il lâche un petit habillement de chaton avant de se lever complètement, descendant les escalier en se frottant les yeux pour rejoindre le salon. Déjà avant de pénétrer dans la pièce, il entendait des rires et en fond, le bruit de la télévision.

Il passe la porte du salon et un sourire attendri prend place sur ses lèvres quand il découvre Élias et Alix, blottis l'un dans les bras de l'autre, le bleu riant aux éclats sous les attaques de chatouilles du blond qui le regardait avec des étoiles dans les yeux, lui aussi le sourire aux lèvres. La lèvre inférieure du châtain fini maltraitée entre ses dents pour s'empêcher de rire face à la scène qui se déroule sous ses yeux. Néanmoins, il se racle doucement la gorge pour signaler ses présence quand les deux garçons se mettent à s'embrasser furieusement sur le canapé. L'effet est immédiat : Alix se relève, le rouge aux joues et replace son t-shirt de toute façon trop court sur son ventre.

"Oh, euh... Andrea, tu es réveillé ?Hum.. Tu veux manger un bout ou... Je sais pas ?" Bredouille le bleu, regardant le sol en tordant nerveusement ses doigts.

Andrea tourne sa tête de droite à gauche, fronçant les sourcils.

"Uhm... Il est où Éos ?"

C'est au tour des deux autres garçons de froncer les sourcils.

"Il n'est plus en haut avec toi ?" Demande Élias en se mettant lui aussi debout, s'approchant d'Alix.

Le châtain hoche la tête négativement avant de porter une main à sa bouche, une moue mi-inquiète, mi-étonnée. Puis, sans rien ajouter de plus, il se précipite à l'extérieur de la maison, laissant les deux adolescent debout au milieu du salon consternés. 

Dehors, sous la pluie, le châtain cours à en perdre haleine, sans vraiment savoir où, tournant frénétiquement la tête pour regarder de droite à gauche, dans chaque rue, après chaque maison, dans l'espoir d'y trouver l'homme dont il est éperdument amoureux.

Il trébuche, et tombe, mais se relève essuyant ses larmes, continuant de crier sans discontinuer.

"Éos ! Éos ! Éos mais où est-ce que tu es ?" Sa voix se brise sur la fin de sa phrase, et il ajoute dans un murmure, tombant à genoux : "J'ai besoin de toi..."

Il ramène ses genoux contre sa poitrine, laissant ses larmes couler, se mélangeant à la pluie ruisselant déjà sur ses joues.

"Andrea ?" 

Le châtain ne daigne même pas se retourner, jusqu'à ce qu'il sente une main se poser sur le haut de sa tête. Il lève alors deux yeux larmoyants et découvre Djalah en face de lui, soucieux.

"Qu'est ce qui ne va pas ?"

Andrea essuie ses larmes et renifle avant de tenter un sourire et de répondre en hochant la tête :

"Ça n'a pas d'importance."

"Biensûr que si ça en a, ça en a même beaucoup visiblement. Sinon tu ne serais pas là, à pleurer au beau milieu de la rue alors qu'il pleut comme on fait pisser les vaches."

La variante de l'expression "Pleuvoir comme vache qui pisse" utilisée par le garçon étranger, qui avait encore quelques difficultés avec la langue française eut le dont d'arracher un petit sourire au châtain qui consenti à expliquer ce qui se passait,  un peu à contrecœur tout de même, à ce garçon qu'il connaissait à peine.

𝐴𝑢 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒𝑠 𝐸𝑐𝑙𝑎𝑡𝑠, 𝑝𝑜𝑢𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑓𝑙𝑒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant