33. Drago Malefoy

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[ Version française du nom utilisée. S'ils l'ont créé c'est pas pour être renié hein. ]

— Drago, tu n'es pas obligé de faire ça, tentas-tu en pleurant.

Harry était revenu de la forêt. Il était mort. Voldemort l'avait tué. Tu étais une amie proche du Trio d'Or. Hermione était juste à côté de toi, dans les bras de Ron, aussi effondrée que toi et même plus.

Drago avait été appelé par son père pour revenir vers lui. Drago et toi, c'était compliqué : vous n'aviez rien en commun, la maison, les amis, la famille : les tiens étaient tous ce qu'il y avait de plus honnêtes jusqu'à qu'ils se fassent tués par Voldemort. Mais, le professeur McGonagall devant le niveau désastreux en métamorphose de Drago et le tien compétent, n'avait eu d'autres choix que de te coller à la tâche de professeur particulier. Après ça, vous avez créé un lien étrange qui s'est réveillé comme étant de l'amour.

Car oui, ennemi ou non : tu aimais Drago Malefoy.

Voldemort qui avait remarqué ton comportement se doutait bien qu'il se passait quelque chose. Il rit en te voyant :

— Mon très cher Drago, tu es tombé bien bas en t'éprenant d'une pauvre Serdaigle, sang-de-bourbe comme elle.

Tu lui lanças un regard mauvais pendant que Drago baissait la tête.

— Oui mais lui au moins il s'est ce que c'est d'être aimé et d'aimer, rétorquas-tu.

Tu étais étonnée de ce que tu venais de dire. Tu étais de nature timide d'habitude. Voldemort te pointa de sa baguette mécontent.

— Avance sale sang-de-bourbe !

— On dirait Drago en deuxième année, ricanas-tu en t'exécutant.

Sans te laisser le temps d'ajouter quelque chose, il te lança un "Endoloris", tu t'écroulas par terre de douleur en hurlant.

— Arrêtez ! s'écria Drago.

Le Mage Noir se stoppa surpris.

— Drago, tais-toi, lui ordonna son père.

— Désolé, papa, s'excusa Drago, mais Y/N est la seule personne qui m'a toujours apprécié à Poudlard pour ce que je suis vraiment et je ne peux pas la laisser tomber. Je l'aime.

Drago n'attendit pas l'avis de son père pour se précipiter vers toi pour t'aider. Des larmes de joies coulèrent sur tes joues.

— Merci, Drago, soufflas-tu mal en point.

— On va te soigner, d'accord ? te chuchota-t-il.

— A l'amour, s'exclama Voldemort, quelle faiblesse qui vous saura fatale !

Il pointa sa baguette sur vous, Drago se mit devant vous prêt à encaisser pour vous deux. Mais au même moment, Harry se réveilla et descendis des bras d'Hagrid.

— Harry ! s'écria Hermione.

Harry se rapprocha de ses deux meilleurs amis en envoyant un "Incendio" aux mangemorts qui étaient venus t'aider, Voldemort vous délaissa complètement toi et Drago.

— Ça va ? demanda Harry.

Hermione et Drago te relevèrent doucement.

— Mieux, maintenant que tu es vivant, lui souris-tu en le prenant délicatement dans tes bras.

— Malefoy, reprit Harry solennellement, prends soin de Y/N.

— Pour une fois, Potter : je vais t'écouter.

Ils se jaugèrent du regard avant qu'Harry acquiesce. Un objet explosa à côté de vous. Voldemort. Les gens rentrèrent à l'intérieur de votre école en ruines.

Pendant qu'Harry s'éloignait tu hurlais son nom, il se retourna :

— Je veux te revoir vivant, Harry.

— Promis Y/N !

Et il disparut. Drago t'attrapa par la taille en te conduisant à l'infirmerie improvisée. On te fit asseoir sur une table, votre infirmière déjà bien occupée avec d'autres gens, demanda à Drago de s'occuper de toi.

Drago pansait tes blessures au bras pendant que tu le regardais faire flattée.

— Qu'y a-t-il ? t'interrogea Drago au bout d'un moment à force de le regarder bizarrement.

Tu baissais le regard en rougissant.

— Oh rien, c'était juste étrange de voir monsieur Drago Malefoy s'occuper de moi.

Il sourit.

— Oui, mais je ne fais ça qu'à toi.

Tu rosis de bonheur, il s'approcha hésitant de toi. Il ne restait plus que quelques centimètres entre vous.

— Alors tu as peur, Malefoy ? ricanas-tu.

— De toi ? Carrément.

Tu ris avant d'ajouter :

— Faut vraiment que je fasse tout avec toi.

Et chose dit, chose faite : tu comblas les dernières espaces.

« Faites l'amour, pas la guerre. »

C'est dans ces moment que tu comprenais ce genre d'expression.

ɪᴍᴀɢɪɴᴇOù les histoires vivent. Découvrez maintenant