50. Bellamy Blake

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— Tu n'es pas mon chef, crachas-tu envers le dénommé "Bellamy Blake", tu n'es le chef de personne ici. Je n'enlèverai pas mon bracelet alors ferme ta gueule et si t'es pas content, tire-toi avec ta bâtarde de sœur.

Le garçon se jeta sur toi et t'attrapa par le cou commençant à serrer. Il te fusilla du regard et il t'insulta :

— Je t'interdis de parler comme ça de ma sœur, espèce de salope ou je te crève les yeux.

— Essaies toujours et je t'arrache ce qui fait de toi un homme et je te les fais bouffer.

Il allait te foutre son poing dans la figure quand une voix l'interrompit. C'était celle de Wells, le fils du Chancelier Jaha, ton meilleur ami jusqu'à que tu te fasses enfermer.

— Laisse la tranquille.

Bellamy recula quand tu le repoussas violemment. Tu trébuchas en arrière et Wells te rattrapa. Vous vous assassinâtes du regard.

— Tu connais cette salope ? s'enquit le plus âgé de vous tous.

— Oui, répondit Wells, c'est mon amie.

Bellamy Blake eut un rictus carnassier et moqueur au coin des lèvres ce qui te donna l'envie de lui fracasser le crâne au sol.

— Une habitante de Phœnix. Qui sont tes parents ? Des putain de riches de merde ?

— Mes parents étaient médecins, répondis-tu vaguement dédaigneuse. Ce n'était pas des pouilleux comme toi.

Ton père était plutôt le docteur qui s'occupait de balancer à la dérive les adultes comme les parents des personnes ici pour la plus part. Et ta mère faisait parti du Conseil.

— Y/N ! t'interpella Clarke, ta meilleure amie. Ça suffit, arrête.

Tu te dégageas de la prise de Wells et crachas au pied de Bellamy. Tu déclaras à voix haute :

— Je viens peut-être de Phœnix mais moi, j'ai pas peur de dire ce que je pense.

— Tu devrais parce que je vais te trancher la langue sinon, rétorqua Bellamy.

Tu eus un sourire en coin railleur qui eut le don de le sortir de ses gonds, ce qui te réjouit au plus haut point.

— J'attends de voir, pauvre chien.

Tu lui tournas le dos et rentras dans l'infirmerie improvisée par ta meilleure amie. Cette dernière, d'ailleurs, te rejoignit quelques minutes plus tard. Elle s'assit à côté de toi sans que tu lui jettes un regard. Clarke soupira.

— Tu crois que c'était intelligent de l'agresser comme ça alors qu'il pourrait te comprendre ?

— Les gens comme lui ne peuvent pas me comprendre, répliquas-tu répugnée.

— Pourtant, il a une sœur.

Clarke se leva et se dirigea vers une des blessées qui geignait allongée sur un lit de fortune. Elle ajouta :

— Comme toi.

* * *

La nuit était tombée sur votre tout nouveau camp improvisé. N'ayant aucun endroit pour dormir, tu ne proposais que ton aide à Clarke et cette dernière t'avait gentiment en te suppliant à moitié envoyé lui chercher de l'eau pour les blessés.

Elle t'avait prié d'être prudente quand tu arriverais à la rivière avec ton sceau. Elle t'avait demandé d'avoir un accompagnateur mais n'en ayant pas trouvé, tu avais préféré en faire abstrait.

Tu posas le sol à côté de toi et observas l'eau de ta torche. Tu trempas la main dedans pour vérifier sa fraîcheur et sa propreté quand ton sceau tomba dans l'eau à tes côtés, te faisant sursauter.

ɪᴍᴀɢɪɴᴇOù les histoires vivent. Découvrez maintenant