9. Jeon Jungkook

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< Pour @serenna131095 j'espère qu'il te plaira ! ❤️ (PS : la photo en média n'a totalement rien à voir avec l'Imagine mais je suis amoureuse de sa bouille d'ange là dessus alors désolée... 😅) >

— Putain, je me les gèle, frère.

— Ta gueule, je suis ta soeur, abruti. 

— C'est toi l'abruti, abruti.

— Pars pas sur ce jeu-là, tu risques de perdre.

— Comme toi tu perds à Mario kart 7 ?

— T'as été adopté, batard.

— Toi, on t'a recueilli dans une poubelle, bouffonne.

— La poubelle c'est chez toi, connard.

Bon, d'accord, t'étais en train de t'embrouiller sale avec ton frère jumeau mais est-ce que cela était normal ? Bah oui, c'était ton frère après tout hein. Il ne fallait pas se voiler la face, les fratries qui s'engueulaient jamais : c'était un mythe qui existaient encore grâce aux imbéciles comme ton frère.

Pour expliquer, tu rentrais de soirée avec ton jumeau. Une soirée bien merdique sans alcool, sans musique trop forte à cause des voisins, bref belle merde à chier. Surtout que l'on vous avait vendu cela comme la meilleure soirée de ta vie depuis une semaine.

Et c'était là où la citation : « les blagues les plus courtes sont les meilleures » prenait tout son sens. 

Ton frangin et toi étiez deux petits populaires dans votre lycée, vous étiez pas ces enfoirés de séries américaines. Ah bah nan, en Corée du Sud, c'était pas le même trip. Tu te foutais un peu de la gueule de quelqu'un, attention tu risquais d'avoir un casier judiciaire. 

Non, vous étiez aimés par tous et sympas avec eux. Votre sourire et votre rire étaient vos armes. Vous aidiez les autres et cela se voyait car chaque mercredi soir, vous étiez invités à des soirées de ce genre. Mais en mieux, beaucoup mieux.

Tu commençais à te battre à trois heures du matin dans les rues de Séoul, et pas les rues les plus branchées de la ville mais ton frère et toi aviez le défaut d'être inconscient. Vous commenciez à vous courir après.

Nan, en faite, tu fuyais avec tes petites jambes sur hauts talons ton psychopathe de jumeau. Mais ça, c'était la routine. Ton frère faisait deux têtes de plus que toi, vingt kilos de muscles de plus et il était quatorze minutes après toi. « Super. » tu avais envie de dire, justice avait été faite.

Mais ce qui arriva, arriva. Tu perdis de vue ton frère et ton sourire s'envola parce que la ruelle dans laquelle tu te baladais était sombre et beaucoup trop silencieuse. 

— L'éclate totale cette soirée, murmuras-tu à voix haute en resserrant ton fin gilet contre ta poitrine pour te protéger de tu-ne-savais-pas-quoi-de-logique.

Quelque chose tinta derrière toi, un couvercle de poubelle qui venait de tomber au sol. Tu fis demi-tour en sursautant. Tu allais tuer ton connard de frère qui te faisait une putain de blague pas drôle.

— B/N, abruti, où t'es ? Maintenant, arrête de faire tes blagues. Je croyais que t'avais froid, viens on rentre.

Pas de réponse. Tu étais exaspérée et t'enfonças un peu plus pour sortir, une douce lumière bleuâtre peut-être lunaire brillait au loin. 

— L'adopté, bouge, insistas-tu.

Tu allais poursuivre ton avancée quand tu entendis un gémissement étouffé. Une voix masculine, désespéré et meurtri. Tu crus rêver. C'était impossible, tu étais fatiguée.

ɪᴍᴀɢɪɴᴇOù les histoires vivent. Découvrez maintenant