44. Bill Denbrough

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— Y/N ! hurla Bill alors que Grippe-Sou se précipitait jusqu'à toi.

Ce putain de clow avait bouffé un putain de gosse devant vos yeux. Dans un putain de jeu de fête foraine. Tu t'appuyas contre la vitre derrière toi alors qu'il allait se jeter sur toi.

Grippe-Sou ouvrit sa grande gueule et se cogna la tête la première contre la vitre pile en face de toi. Ni cette monstruosité et toi ne soupçonniez l'existence de celle-ci.

Tu restas pétrifiée de stupeur alors que le monstre en face de toi se remit à briser la vitre comme il avait réussi à avoir l'enfant. Tu fouillas vivement dans ton sac, cherchant ton arme. Tu n'étais pas devenue flic dès ton départ de Derry pour rien.

Tu le fis tomber au sol en cherchant de plus en plus vite, tu savais que cela ne le tuerait pas mais ça te ferait tellement du bien. Juste pour une fois. Tu renversas tout le contenu au sol, ce qui était très peu étant donné que tu n'étais pas très matérialiste.

Entre deux calepins jaunis, un agenda en cuir, un style noir, un rouge à lèvres, un portefeuille et ton portable, tu pus le prendre. Tu le visas mais une main te tira.

— Y/N, qu'est-ce que tu fais ? s'écria Bill. Lève-toi ! Lève-toi !

Tu ne l'écoutas pas et tentas de te dégager de sa prise mais Bill ne lâcha pas et insista en te tirant encore plus.

— Bill, non, non ! crias-tu. Laisse-moi, laisse-moi, Bill ! Il faut que je le fasse !

— Je ne veux pas te perdre, bordel, Y/N, bouge ! te coupa hors de lui Bill que tu ne l'écoutes pas.

Cela eut le don de te faire vraiment taire et même le clown s'était arrêté. Vous lui lançâtes un regard, décomposés. Il souriait d'un air carnassier.

— Que c'est touchant, se moqua-t-il. Pourtant, je vous aurais tous à la fin.

Et il disparut soudainement. Bill et toi pûtes reprendre votre souffle. Il se pressa de récupérer ton sac et de tout fourrer dedans. Une photo s'échappa de ton porte-monnaie alors qu'il rangeait tout. Bill la récupéra. C'était toi avec tes deux enfants.

Il te la tendit délicatement en silence, tu la pris doucement et l'apportas devant tes yeux. Observant tes deux jeunes enfants, tu sentis les larmes monter aux yeux puis couler.

— Je suis tellement conne, putain, sanglotas-tu. J'ai... j'ai dérapé pendant une seconde parce que je voyais... je voyais mon fils. J'aurais pas supporté qu'il lui arrive quelque chose, Bill si tu savais... mes enfants sont tout pour moi. Si... si je meurs, je... je peux pas, Bill... je peux pas les laisser seule... sans mère. Je peux pas mourir, Bill. Je peux pas.

Tu frottas ton visage de tes mains voulant te redonner un peu de courage. Tu rangeas la photo dans ta poche de jean tandis que Bill t'aida à te relever en te donnant ton sac à main. Tu le remercias et vous vous dirigeâtes vers la sortie sans jeter un coup d'œil vers les vitres tachées de sang plus loin.

Alors que vous étiez à peine sortir Bill attrapa ton visage entre ses mains et planta son regard océan dans le tien. Quand tu commençais maintenant à te souvenir que gamine, tu craquais pour lui. Tant de chose avaient changé de puis. Tu t'étais mariée, avait divorcé, eus une fille, et un petit garçon. Tous ces souvenirs d'enfants que tu avais perdu en t'éloignant de Derry revenaient et tu te souvenais que Bill était ton amour de jeunesse. Ton premier baiser.

— Y/N, murmura-t-il, je sais que ça va être dur. Mais je sais aussi qu'on le combattra et je ne peux rien te promettre, à part que je te protégerais, Y/N, quoiqu'il m'en coûte. Pour tes enfants.

ɪᴍᴀɢɪɴᴇOù les histoires vivent. Découvrez maintenant