< Pour @Kira5220, j'espère qu'il te plaira ! ❤️ (Eh oui retour petit à petit des commandes ahah) >
Un coup de tonnerre résonna près de vous et tes oreilles sifflèrent violemment. La lumière jaunâtre t'aveugla alors que tu vis Flash reculer de quatre pas sous la puissance de l'éclair.
Tu plaquas tes mains sur tes oreilles en sentant tes larmes couler, couler sur tes joues sans s'arrêter. Un sanglot déchira ta gorge alors que Barry te criait :
— Y/N, calme-toi je t'en pris ! Je sais que tu ne nous veux pas de mal mais il faut que tu arrêtes avant de tout détruire !
C'était bien cela le problème : tu n'y arrivais pas. Tes pouvoirs te rongeaient de l'intérieur et menaçaient d'exploser à chaque seconde faisant de toi une bombe à retardement.
Tu perdis patience. Tu perdis la tête. Chaque seconde depuis que tu avais reçu cette putain de malédiction, on te disait de te calmer mais on ne t'aidait pas. Ou alors pas assez aux vues de l'ampleur de ton pouvoir fou.
Tu sentis tes veines s'électriser encore plus forts que la fois précédente, préparant un nouvel éclair à la hauteur de ta colère. Tu crias alors sur les autres soudainement :
— Foutez moi la paix !
Pour seul réponse : un hurlement. Un hurlement de douleur avant que ta sœur, Caitlin s'écroule au sol. Par ta faute. Ton entière faute.
Les larmes dévalèrent tes joues rouges, une main sur ta bouche sous le choc, tu l'avais blessée de manière incontrôlable et ingérable.
Ce n'était pas ce que tu souhaitais, loin de là car tu adorais ta sœur plus que tout au monde.
Tu n'étais pas mauvaise ou la méchante, tu étais juste perdue et même entournée tu te sentais incroyablement seule dans cette galère.
Toi aussi, tu as été touchée par l'éclair mais ton pouvoir était bien différent de ce que nous connaissions déjà. Tu contrôlais la météo.
Enfin contrôler était un bien grand mot puisque vous en étiez là. Là à regarder un corps inconscient au sol alors que vos amis paniquèrent autour d'elle.
Par chance qu'elle ait des pouvoirs qui coulent dans ses veines et des réflexes héroïques, elle avait pu se protéger à temps. Enfin, assez pour ne pas mourir sur le coup en tout cas.
Ta sœur avait finalement été emmené à l'hôpital pendant que toi... tu te détestais. Tout le monde t'avait promis que ce n'était pas grave, qu'il ne t'en voulait car, de toute manière, Caitlin allait s'en sortir.
Mais toi, tu t'en voulais à toi-même. Tu t'en voulais de ne pas savoir te gérer. Tu t'en voulais à un tel point que personne ne pouvait s'imaginer.
Tu avais donc décidé de prendre tes distances avec tes amis. Tu te sentais vraiment nulle et surtout dangereuse à leurs côtés.
Tu étais donc tranquillement chez toi, après voir fini ta journée de travail banale à comparer aux pouvoirs qui s'agitaient en toit. Tu regardais la télé.
Tu entendis les gouttes d'eau de pluie frapper violemment la vitre de la fenêtre, au rythme de ton état pleurnichard aux vues que l'héros principal de ton film venait de mourir.
Tu étais sensible de base alors la météo était évidemment très vite changeante avec toi.
On sonna à ta porte. Cela te surprit puisqu'il était déjà tard et tes voisins n'étaient pas de ce genre. Déjà que même en étant en plein milieu de l'après-midi, tes voisins n'étaient pas très bavards. Là, c'était encore autre chose.
Tu fronças les sourcils en baissant le son de ta télévision qui affichait enfin le générique de fin et te levas avant de filer jusqu'à l'entrée.
Tu regardas par l'œil de bœuf et vis Barry habillé en tenue de ville. Ton cœur loupa un battement, il te manquait tellement. Vous étiez tellement proches lui et toi, mais le fait que tu mettais des distances avec lui et vos amis te déchiraient le cœur.
Tu restas derrière la porte, juste te réconfortant d'être à quelques mètres de lui sans qu'il le sache. Enfin... c'était ce que tu croyais.
Tu sursautas à l'entente de sa voix étouffée par l'épaisseur de la porte. Barry t'informa ironiquement et tristement :
— Y/N, je sais que tu es derrière cette porte. S'il te plaît, ouvre-moi.
— Je... je ne... je ne peux pas, bredouillas-tu sentant les larmes venir nouer ta gorge. Je suis... je suis désolée pour cela, Barry mais... mais je ne peux pas.
— Je sais que tu ne me feras aucun mal, rétorqua Barry.
— Comme je n'aurais pas dû en faire à Caitlin. Barry, j'ai réussi à blesser ma propre sœur sans le vouloir alors toi... je ne veux pas mettre ta vie en danger parce que je suis stupide !
— Tu n'es pas stupide, Y/N ! Tu as juste besoin d'entraînement et d'aide. Mais ce n'est pas en refusant de nous voir que tu vas y arriver. Y/N... s'il te plaît. Ouvre cette porte, j'ai besoin de te voir.
Tu hésitas encore. Assez pour ces poignées de dizaines de secondes paraissent être l'éternité pour Barry, tu te décidas à lui ouvrir.
La clef dans la serrure tourna et la poignée de porte s'abaissa. Tu tiras dessus et la porte grinça en raclant le sol de chez toi.
Ton regard croisa immédiatement celui de Barry qui se précipita pour te prendre dans ses bras. Tu te crispas sur la surprise le temps de trois infimes secondes avant de lui rendre son accolade en fermant les yeux, savourant simplement ce moment de retrouvailles heureuses et réconfortantes.
La pluie fut chassée à l'extérieur mais ni lui, ni toi ne le remarquèrent pour le moment, trop occupés avec vous-mêmes.
Barry se détacha de toi et laissa ses mains sur tes bras avant d'inspecter avec bienveillance et inquiétude ton visage pour vérifier que tu allais bien.
Tu pus toi aussi l'observer à ta guise et fus satisfaite de pouvoir enfin recommencer à faire cette même remarque dans ton esprit que Barry était vraiment beau.
— Ça me fait tellement bien de te revoir, Y/N, t'avoua Barry. L'idée de nous ignorer était vraiment idiote !
Tu sentis les reproches dans sa voix et tu le comprenais parfaitement alors tu baissas le regard sur ses chaussures blanches en bredouillant de piètres excuses d'enfant qui aurait piqué le rouge à lèvres de sa mère sans permission.
— Je suis vraiment désolée, Barry...
Le jeune homme sourit attendri face à ton comportement et t'obligea à relever le regard vers lui.
— Je te pardonne Y/N, parce que je t'aime et que j'ai envie d'être avec toi à chaque seconde de ma vie pour t'aider et te soutenir. Car c'est tout ce dont tu as besoin en ce moment. Gérer tes pouvoirs, ça va être compliqué mais je n'ai pas dit impossible. On y arrivera ensemble, Y/N.
Une larme glissa sur ta joue seule et discrètement, comme un mirage d'une demi-seconde. Cette larme de joie te donna des ailes de courage pour te pencher quelques secondes vers Barry pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres.
Dire que vous étiez maintenant ensemble, heureux et amoureux ne serait pas un euphémisme.
VOUS LISEZ
ɪᴍᴀɢɪɴᴇ
Fanfiction[COMMANDES FERMÉES POUR LE MOMENT] Tᴏᴜᴛ ʟᴇ ᴍᴏɴᴅᴇ ᴀ ᴅᴇs ʀᴇ̂ᴠᴇs. Mᴏɪ, ᴊᴇ ᴘᴇᴜx ʟᴇs ʀᴇ́ᴀʟɪsᴇʀ. Tᴏᴜᴛ ᴇsᴛ ᴘᴏssɪʙʟᴇ ǫᴜᴀɴᴅ ᴏɴ ᴀ ᴜɴ ᴘᴇᴜ ᴅ'ɪᴍᴀɢɪɴᴀᴛɪᴏɴ, ᴅᴜ ᴛᴇᴍᴘs ᴇᴛ ᴜɴ ᴄʀᴀʏᴏɴ. Pᴏᴜʀ ᴄᴇᴜx ǫᴜɪ ɴ'ᴏɴᴛ ᴘᴀs ᴅ'ɪᴍᴀɢɪɴᴀᴛɪᴏɴ, ǫᴜɪ sᴏɴᴛ ᴛʀᴏᴘ ᴏᴄᴄᴜᴘᴇ́s, ᴏᴜ ǫᴜɪ ᴏɴᴛ ᴜɴᴇ ᴘᴇ́ɴᴜ...