55. Cameron Dallas

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< Pour @PetiteLune1510, j'espère qu'il te plaira ! ❤️ >

Tu tapas un vif message à ta meilleure amie qui se laissait désirer. Tu étais du genre ponctuel et parfois même à arriver un peu en avance alors le fait qu'elle ne soit toujours pas là depuis quinze minutes te remontait un peu.

Tu envoyas le sms dans une vibration et reposas dépitée ton portable sur la table ronde en bois du café. Tu venais de recommander il y a à peine trois minutes un café sucré qui arrivait déjà.

Le serveur te regardait avec pitié parce qu'il devait sûrement penser que ton date Tinder t'avait posé un lapin. 

De mieux en mieux. 

Vingt minutes plus tard. Encore personne. Tu te décidas à appeler ta meilleure amie, elle ne décrocha pas. Évidemment. Si elle te faisait une panne de réveil, tu allais littéralement la tuer.

Tu soupiras quand soudain deux hommes s'approchèrent de toi. Tu remarquas à l'expression confiante sur leur visage que... c'était deux beaufs en chaleur.

C'était bien ta veine, ça encore. L'un d'eux se lança immédiatement dans son plan drague complètement pourri et claqué au sol :

— Eh mademoiselle !

Tu tapas ton front de la paume de ta main. Tu venais d'insulter les beaufs en chaleur alors que celui-là était pire.

— Vous êtes charmante. Je vous offre un verre ?

— Non, ça va aller merci, répondis-tu d'une manière à glacer l'Afrique elle-même. 

Ta réponse ne plut pas à l'homme qui fronça les sourcils, mécontent et touché en plein dans son ego. Il insista donc :

— Allez fais pas ta coincée, juste un verre !

— J'ai dis "non", c'est non, le coupas-tu.

Tu te levas décidée à partir mais l'homme t'attrapa l'avant-bras fermement. Tu lanças un regard paniqué à la foule dans le café mais ils étaient tous occupés avec leurs amis ou leur portable.

Sauf un, tu vis un jeune homme qui entrait tout juste dans le café. Tu repris espoir et sans réfléchir, tu te précipitas vers lui vivement te dégageant de la prise de l'autre imbécile au passage.

Tu te jetas littéralement au coup du jeune homme qui te regarda surpris. Son visage te disait vaguement quelque chose mais sur le coup tu en passas outre et crias assez fort pour que les deux autres hommes t'entendent :

— Ah mon cœur, ça faisait vingt minutes que j'attendais ! J'ai cru que tu viendrais jamais mon amour !

Tu insistas bien sur les surnoms et mots pour bien faire comprendre que le jeune homme était ton "copain". 

Tu mimas un « s'il vous plaît » sur tes lèvres et jetas un regard suppliant à l'inconnu pour qu'il comprenne ta détresse. 

Ce qui arriva. Il laissa ses bras glisser autour de ta taille pour te serrer plus fort contre lui et répondit, peut-être pas aussi fort que toi mais assez pour que les deux lourds puissent comprendre.

— Désolé, princesse, j'ai eu quelques problèmes à sortir du travail. J'espère que tu m'en veux pas.

Et cet enfoiré en profita pour t'embrasser à pleine bouche. Si tu avais pu, tu aurais fait dix pas en arrière et lui aurais foutu une énorme claque dont il aurait gardé une belle trace quelques semaines.

Mais c'était soit ce jeune homme d'à peu près ton âge plutôt canon ou deux trentenaires complètement lourds et stupides. Le choix restait assez simple tout de même.

Tu te laissas faire, contre ton gré et quand le jeune inconnu rompit votre baiser, il chuchota :

— C'est bon, ils ont lâché l'affaire.

Tu soupiras de soulagement enfin rassurée de ne plus compter deux abrutis finis parmis tes problèmes. Te souvenant soudainement d'où tu te trouvais, tu te dégageas vivement des bras du bel inconnu en balbutiant de pierres excuses, les joues rouges de gêne :

— Je... excuse-moi, je n'ai trouvé que vous pour m'aider mais c'est deux types étaient vraiment penibles alors je... je m'appelle Y/N. Y/N Y/L/N.

— Enchanté Y/N, te sourit-il, je suis Cameron Dallas.

Tu pus enfin te remettre un nom sur son visage. C'était le "garçon hyper giga trop beau gosse" que ta petite sœur suivait sur les réseaux sociaux. 

Tu souris en coin, te rendant compte que tu avais trouvé un nouveau moyen de faire chier et rendre jalouse ta petite sœur maintenant. 

Tu secouas la tête, te rappelant que Cameron pouvait te voir sourire comme une idiote et déclaras :

— Pour me faire pardonner, je vous paie un café ?

Le jeune homme fut surpris de ta demande mais sourit mystérieusement en recommençant déjà sa marche jusqu'à ta table en répondant :

— Avce plaisir !

Et même si ce fut une rencontre bizarre, vous passâtes ensuite un excellent rendez-vous jusqu'à que...

— Y/N ! s'exclama ta meilleure amie en entrant dans le café et se précipitant vers ta table. J'ai eu une panne de réveil, désolée, désolée, si tu savais comment je m'en veux !

Et tu ne pus que lui sourire, ton envie de la tuer évanouit depuis bien longtemps car malgré elle, ta meilleure amie t'avait permise de rencontré ton futur copain. 

Un mal pour un bien.

ɪᴍᴀɢɪɴᴇOù les histoires vivent. Découvrez maintenant