ɪᴍᴀɢɪɴᴇ

48. Jughead Jones

— Malachai, fous-lui la paix.

Le chef des Ghoulies recula laissant voir Jughead Jones, le fils du roi des Serpents à la vue de toi, celle que les gens surnommaient la maîtresse des Pythons.

Tu étais une Serpent depuis qu'on te le permettait et n'avais pas hésité. Tu étais du genre tête brûlée comme la plus part de tes compatriotes et à la Cheryl Blossom, tu régnais sur le lycée du South Side. Tes parents géraient avec une poigne de fer le Whyte Wrym. Tu étais une droguée et c'était aussi pour cela que même avec tes notes de surdouée, le North Side ne voulait pas de toi.

Tu n'avais pas peur des Ghoulies, surtout de Malachai, leur chef absolu qui voulait à tout prix te faire tomber dans son lit.

— Je me répéterais pas, abruti, dis-tu en croisant tes bras sur ta poitrine, bouge ton cul loin d'ici. Dégagez tous.

Tu sifflas et Malachai s'approcha de toi pour te caresser la joue mais tu le repoussas. Il ricana te faisant lever les yeux au ciel. Jughead remit son bonnet comme il fallait sur son crâne, hypnotisé par ton assurance qu'il n'avait jamais eu. Il te tendit sa main.

— Je suis...

— Je sais qui tu es, le coupas-tu froidement. Fais attention à où tu mets les pieds ici. Y aura pas toujours des gens comme moi pour te sauver.

Tu allais t'en aller alors que tu avais bel et bien refroidi Jughead quand la voix de Toni parvint à tes oreilles.

— Jughead ! Je vois que tu as rencontré notre très chère Y/N Y/L/N.

— Y/N Y/L/N ? répéta surpris le jeune homme. Vous deviez me la présenter pour...

— le Red & Black, termina souriante Toni. Y/N est un vrai génie et s'est une très bonne journaliste, dans le genre, je sais tout et je vois tout.

Tu croisas tes bras sur ta poitrine en ricanant immédiatement. Tu fis face à Toni qui était une amie d'enfance.

— Ahah, très drôle, Topaz, mauvaise idée. Je travaille pas avec le fils de FP. Il a été élevé avec tous ces riches du Nord. Ne me mélange pas à eux sans mon accord.

Et tu t'étais tirée sans attendre. Le soir tard, tu bossais pour le Whyte Wrym, normalement, c'était à ton frère de s'y coller mais apparemment, il avait un date et t'avait supplié de prendre son tour en échange de fric.

Tu nettoyas les dernières tables de la salle alors qu'un petit groupe d'hommes complètement soûls restait à rire comme des imbéciles à une table. Tu t'approchas enfin pour les faire sortir le plus aimablement possible.

— Messieurs, je vous prierais de partir maintenant. Vous avez dépassé les horaires et nous devons fermer.

— Oh ferme ta gueule toi ! t'insulta l'un d'eux alors que les autres riaient comme des veaux.

Tu perdis immédiatement patience et tapas violemment tes mains sur la table les faisant sursauter.

— J'ai dit de vous casser. Alors dégagez.

Ceci ne plut évidemment pas aux hommes dont le plus costaud qui se leva, il s'approcha de toi et t'attrapa violemment le bras alors que tu t'exclamais :

— Lâchez-moi vous me faites mal !

— Tu vas voir ce que c'est de faire la maline avec nous espèce de...

— Vous avez pas entendu ? les interrompit quelqu'un. Dégagez. Ou sinon j'appelle les flics.

Le groupe d'hommes refroidis et paniqués par la menace firent volte-face vers nul autre que Jughead Jones. Ils te laissèrent en paix et se tirèrent. Tu soufflas en te massant le poignet, tu grommelas envers Jughead.

— Mer...

— Fais attention à ce que tu dis ici. Y aura pas toujours des gens comme moi pour te sauver, t'imita Jughead te faisant lever un regard inquisiteur sur lui.

— La ferme, Jones, putain. Qu'est-ce que tu veux ? râlas-tu.

— De ton aide, au Red & Black.

— Tu sais déjà ce que j'ai dis.

— Et tu sais ce que je viens de faire, rétorqua le garçon à bonnet. Tu me dois bien ça. Allez, j'ai vu les écrits que tu avais fait pour le Red & Black, ils n'ont jamais pu être publié mais t'as un don pour attirer les regards avec tes mots. Qu'est-ce que ça te coûte hein ?

— Mon temps, soupiras-tu en levant les yeux au ciel. Et puis, toi, t'as pas peur que je te fasse tomber dans la drogue aussi ? J'ai vu la gueule de ta copine la Barbie, je suis pas sûre que ça soit sa tasse de thé.

— Elle n'a pas à le savoir et je m'en fous de qui tu es. J'ai juste besoin de la Y/N journaliste, pas de la Y/N qui se drogue.

— Fais attention, les deux Y/N ne font parti que d'une, l'informas-tu en roulant des yeux puis tu lui tournas le dos. On se retrouve une heure après les cours demain soir, sois pas en retard sinon je te démonte, Jones.

Jughead eut un sourire en coin et sortit satisfait du Whyte Wrym ayant enfin une acolyte qui pourra remplacer Betty du Blue & Gold.

Et malheureusement, Betty fut remplacée comme bien plus qu'une acolyte d'enquête mais quelques temps plus tard comme... petite amie.