ɪᴍᴀɢɪɴᴇ

82. VodK

< Pour @lecrivainedu71, j'espère qu'il te plaira ! ❤️ >

— Et pour les un million de Y/N, allez ! cria Joyca te faisant rire.

Tu étais une jeune youtubeuse prometteuse de la RedBox, la seule fille de l'équipe. Tu venais juste d'avoir les un million, le Saint-Graal de YouTube, enfin un des Saint-Graal... Donc pour fêter ceci, vous décidiez toute la RedBox de filer un peu en boîte de nuit.

Alors que la fête battait son plan, tu taquinais Amixem qui devait sûrement rentrer maintenant car il se faisait vieux et que sa femme devait l'attendre pour qu'il s'occupe de leur enfant.

La musique battait fort dans tes oreilles et tu étais quelque peu éméchée. Les boissons fortes que tu avais prises quelques temps plus tôt avant.

Tu te déchaînais sur la piste de danse alors que deux mains se posèrent sur ta taille. Tu souris en reconnaissant la personne malgré tous tes repérages que tu perdais petit à petit dans la nuit.

— Valentin, qu'est-ce que tu fais ? pouffas-tu doucement.

VodK se tenait derrière toi en souriant. Entre lui et toi, il s'était installé un certain flirt entre vous depuis que vous vous connaissiez. Des délires étranges s'étaient créés entre vous et vous vous amusiez ensemble. Sans prise de tête et sans jamais penser plus loin, et cela vous allait très bien.

— Eh mademoiselle, t'embêta Valentin, vous êtes charmante. Vous auriez un 06 ?

— Désolée, j'ai un 07, rigolas-tu, une prochaine fois peut-être beau gosse.

— Merde. Mais vous pouvez au moins m'accorder une danse ?

— Juste une alors, répondis-tu en te tournant vers lui.

Tes mains glissèrent autour de son cou et les siennes sur ta taille. Vous restâtes collés-serrés pour danser, vous déhanchant sous les battements électroniques rythmiques de la musique.

Tu pouffas doucement alors qu'il t'embrassait doucement et lentement le cou. Tu frissonnas au contact de ses lèvres dans ton cou alors que ses baisers mouillés remontèrent jusqu'à ton oreille.

Le garçon mordilla le lobe de ton oreille et tu gloussas amusée avant de finalement prendre son visage en coupe et de l'embrasser passionnément.

Vos lippes se rencontrèrent, se touchèrent, se mordillèrent et jouèrent ensemble. Ta bouche s'entrouvrit finalement et la langue de ton ami partit rejoindre la tienne pour entamer une danse envoûtant sans fin.

À bout de souffle, vos lèvres se séparèrent pour que vous puissiez reprendre une respiration normale. Ni lui, ni toi ne pensâtes à vous séparer. Vous échangeâtes un regard amusés avant de vous sourire doucement.

— C'était pas trop tôt... remarqua Valentin te faisant éclater de rire.

Le baiser sincère avait eu le don de te faire dessoûler quelque peu, de quoi éclaircir ton esprit quelques minutes alors que tu rétorquais :

— En même temps, le garçon était un peu long à la détente.

— C'est plutôt la fille qui n'a pas beaucoup de courage.

— Dit-il, t'offusquas-tu à moitié en t'écartant de lui et lui frappant le soir. Idiot.

— Ça m'intéresse, répliqua-t-il.

Tu pouffas et t'accrochais à son cou pour plaquer un nouveau baiser sur ses lèvres vous faisant rire.

La musique changea et pourtant, vous ne vous séparâtes pas et continuâtes de danser ensemble sur les chansons suivantes.

Vous sentîtes le regard de vos amis sur vous, du genre « ah c'est pas trop tôt tous les deux hein ! » surtout Joyca et Matsu qui attendaient impatiemment que vous craquiez. Tandis que Amixem rigola et jubila dans son coin en se disant que bientôt, il pourrait aussi te faire une blague sur tes futurs enfants à toi aussi. Maxime rapide et pressé ? Jamais.

Mais ni Valentin, ni toi ne vous intéressiez aux regards sur vous. Ni ceux de vos amis, ni ceux des hommes sales ou des femmes envieuses d'avoir un garçon comme celui qui t'accompagnait à leurs côtés.

Mais tu souris doucement, non, c'était toi qui avais cette chanson de le compter pour l'instant à tes côtés. Rien. Que. Toi. Juste, uniquement et entièrement toi.

Il te fit tournoyer sur toi même avant de te recoller à lui. Valentin colla son front au tien, vous sourîtes l'un à l'autre.

— Joyeux un million alors, murmura Valentin avant de t'embrasser une nouvelle fois.

Le meilleur de tous les un million imaginés au monde, tu ne pouvais qu'approuver cette pensée.