ɪᴍᴀɢɪɴᴇ

67. Jeon Jungkook

< Je- pardon à toutes les âmes innocentes qui vont lire ça mdrrrr, surtout que ça va être TRÈS NUL so... désolée ksksks, un délire qui est arrivé en commentaire avec fangirlisxge et @hope_ju mdrrrr ces deux folles jpp ! Bref, bon courage pour lire ce "daddy" hyper gênant (après j'avoue, j'ai fail c'est reste hyper soft mdrrrr). >

Qu'est-ce qu'il te tapait sur le système. Vraiment quelle mauvaise idée d'avoir accepté ce rôle débile. Tu avais besoin de thune, c'était pas ta faute. Ton frère, Taehyung, était gravement malade et même si tu enchaînais les petits boulots de jour comme de nuit, c'était impossible de payer tout les traitements que subissaient ton grand frère juste comme ça.

Tu n'étais pas du genre à avoir ta langue dans ta poche et le fait que tu devais acquiescer à chacune des demandes de ce fils de p... enfin de Jungkook ne t'arrangeait pas.

Tu n'avais qu'une envie dès que tu voyais son petit sourire en coin arrogant insupportable : le frapper. Ou tout au plus, l'embrasser. C'était la même chose, enfin.

Son chauffeur privé venait de te récupérer après le travail et il te dirigea vers l'un des nombreux salons qui se trouvait dans le grand manoir de la famille Jeon. Tu ne savais pas trop dans quoi trainait la famille de Jungkook, mais ils gagnaient tous max d'argent ces enfoirés.

Jungkook te vit et se leva de son fauteuil en velours pourpre et posa son verre de vin sur la table basse en verre à ses côtés.

— Y/N ! chantonna-t-il. Quel plaisir de te revoir !

Tu fronças les sourcils en croisant tes bras sur la poitrine, même si tu ne pouvais rien dire à cause de ce foutu contrat, tu te permettais de le fusiller du regard. C'était bien une des seules choses qui t'étaient autorisées dans votre semblant de "relation" toxique.

— Toi, reprit Jungkook envers le chauffeur, on sort en ville alors prépare la voiture. Maintenant.

— Oui, monsieur, s'inclina l'homme âgé avant de sortir.

Tu fis la moue, gênée du traitement que subissant ce pauvre. Il était toujours si gentil avec toi et il se doutait bien que Jungkook était un vrai tyran avec toi.

— Jungkook, tu pourrais lui parler mieux quand même, ne pus-tu t'empêcher de le gronder, c'est ton aîné enfin.

— Daddy, siffla Jungkook en sentant sa colère monter, tu dois m'appeler comme ça et uniquement comme ça. C'est clair ?

Il t'attrapa le poignet et plus il parlait, plus sa poigne se resserrait sur toi. Tu gémis de douleur, cette enflure ne savait pas mesurer sa force du tout !

— Oui, j'ai compris ! Lâche-moi, je t'en prie... Daddy.

Tu te retins de grimacer, ce mot te répugnait au plus au point. À l'inverse du jeune homme en face de toi qui sourit de contentement.

— Bien, gentille fille. Allez, viens, on y va.

Il te prit la main et te tira hors de son logement. Ce garçon était toujours un mystère à tes yeux, parfois, il pouvait se montrer doux et la seconde d'après terrible. Il te faisait complètement flippant avec son comportement de fou à lier.

Vous montâtes dans la voiture. Non, pardon, la limousine, autant pour toi, qui étant séparée de la partie du conducteur, laissait un total champ libre à Jungkook pour faire ses affaires avec toi...

Vous arrivâtes devant un grand centre commercial et tu levas les yeux au ciel. Splendide, voilà que Jeon Jungkook se la jouait milliardaire daddy cliché en t'offrant tous que tu voudrais.

Il te fit entrer dans une boutique de luxe et te laissa acheter n'importe quoi. Tu avais presque l'impression d'être dans Pretty Woman. Charmant.

Surtout que tous ces vêtements superficiels ne t'intéressaient pas. Tu préférais que Jungkook te donne l'argent en cash pour que tu puisses payer plus rapidement les soins de ton frère.

De toute manière, tu comptais prendre des choses hors de prix pour faire chier Jungkook et surtout, les revendre plus tard sur Internet et donc, te faire un peu plus d'argent.

Tu jetais un coup d'œil à une robe rouge que tu trouvais magnifique, elle te rappelait celle que ta mère mettait avant son décès... Bon, bien sûr, à l'époque, ces robes rouges venaient de petites friperies du quartier, pas de la dernière collection de Chanel. Évidemment.

— Elle te plaît ? te demandas Jungkook derrière toi.

Son torse était collé à ton dos et tes mains tenaient encore la somptueuse robe du bout des doigts. Tu secouas la tête, dépassée et reposas la robe.

— Non, c'est bon, ça va aller. Merci Daddy.

Tu ne voulais pas que Jungkook voit le peu de faiblesse que pouvait t'apporter cette robe alors tu t'éloignas. Si tu achetais cette robe, tu savais que tu ne pourrais pas la revendre mais la garder ne te servirait à rien car tu ne la mettrais pas en sachant qui te l'avait offerte.

Sauf que Jungkook n'avait pas décidé que tu pouvais y aller. Il rattrapa ton bras et t'obligea à te tourner vers lui, son petit sourire en coin toujours présent.

— Je sais que tu mens et que cette robe te plaît. Pourquoi tu ne veux pas que je te l'achète, Y/N ?

— Parce que je ne veux rien de toi, rétorquas-tu agressivement en tentant de te détacher de sa prise mais en vain.

— Je ne te comprends pas, soupira Jungkook véritablement blessé, pourquoi tu as voulu faire quelque chose qui ne te plaît ? C'était inutile parce que tu souffres toi et tu me fais souffrir moi.

— En quoi ça te ferait souffrir ? crachas-tu de plus en plus sur la défensive.

— Offrir des cadeaux aux gens, être à l'écoute de quelqu'un, ça me permet de me dire que même bourré de fric, je ne ressemble pas et ne ressemblerais jamais à mon père. Mais ça, tu ne peux pas comprendre, vous, les classes moyennes, vous êtes tous aimants.

Hébétée, il te laissa là sans que tu aies quelque chose à dire. Jungkook n'ajouta juste qu'il t'attendait à la caisse pour payer tes derniers achats.

Finalement, tu le rejoignais avec la fameuse robe et la plaquais contre son torse. Toujours sur la défensive, tu ronchonnas d'une voix râleuse :

— T'es content, Daddy ?

Et même si Jungkook ne répondit pas, tu pouvais voir aux éclats dans ses yeux que ça le faisait plaisir de... te faire plaisir ? Oui, on allait dire ça.

Tu te rendis compte que même si vous étiez différents et que vous entreteniez une relation plus que spéciale et malsaine, la compagnie de Jungkook n'était finalement pas la pire existante au monde.

Vous sortîtes de la boutique pour vous rendre dans une nouvelle, un magasin de montre. Alors, tu fis une chose impensable pour lui et même pour toi, tu entrelaças vos doigts et lui embrassas la joue en chuchotant à son oreille :

— Merci Daddy.