74. Jack Gilinski

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< Pour @PetiteLune1510, j'espère qu'il te plaira ! ❤️ >

C'était un cauchemar. Ce repas avec tes parents et ceux de ton petit ami était un véritable carnage. Ceux de tes parents et les tiens s'amusaient à critiquer le plus possible l'enfant de l'autre.

— Alors, Jack fait de la musique ? enchaînait ton père. Et ses études ?

— Nous avons préféré laisser exprimer son âme artistique, répondit froidement son père à son tour en découpant un morceau de viande. Et Y/N, comment gagne-t-elle son argent ? Travaille-t-elle peut-être ?

Tu comprenais clairement le sous-entendu qu'il était en train de faire et cela ne te plaisait pas du tout, du tout. Alors, tu ne laissas ni ton père, ni ta mère répondre et lâcha :

— Si vous pensez que je sors avec votre fils juste pour son argent, n'essayez pas d'être hypocrites et dites-le clairement.

Ceci eut le don de causer un lourd silence entre vous quatre. Heureusement que tes cinq frères n'étaient pas là, ni les deux grandes sœurs de Jack : car sinon, la discussion aurait tourné au drame encore plus vite que prévu.

— Y/N, geint gêné Jack du ton que tu avais employé envers ses parents.

Tu étais une jeune fille pourtant studieuse, bien élevée et qui ne causait jamais de problème. Tes parents t'avaient appris à être discrète et ne jamais causer de remous mais ton père et tes frères surtout t'avaient aussi appris que la vie n'était pas gentille et qu'il fallait se montrer dur pour survivre.

— Excuse-moi dire la vérité, répliques-tu d'un ton sec avant de te lever de ta table. Je vais aller... me rafraîchir le visage.

Ta mère tenta de t'attraper la main avant dans un signe réconfortant mais tu t'enfuis avant de la pièce. Tu te dirigeas vers le couloir et trouvais rapidement la salle de bain dont la porte était ouverte.

Tu t'engouffras dans la pièce et te dirigeas vers le lavabo face au miroir. Tu appuyas tes mains contre le rebord et soupiras en baissant la tête.

— Tu peux m'expliquer ce qui te prends ? rentra quelqu'un dans la pièce.

— Jack, fous-moi la paix, ruminas-tu.

— Non, non, contra ton petit ami. J'arrive pas à croire que tu aies parlé comme ça à mes parents.

— Tes parents ? répétas-tu en t'exclamant indignée.

Tu lui fis face, ton sang ne fit qu'un tour dans ton corps. Tu le fusillas du regard, tu n'avais jamais été aussi remontée contre Jack depuis que vous vous connaissiez. Ce dernier l'avait d'ailleurs compris et il déglutit.

Tu t'approchas de lui vivement et écrasas violemment ton doigt contre son torse en le frappant de plus en plus en colère.

— Tu arrives encore à défendre tes parents alors qu'ils font des insinuations horribles sur moi et la nature de notre relation !

— Mais ils plaisantent, Y/N. Ils te taquinent ! dédramatisa ton copain.

— "ils plaisantent" ? hurlas-tu en étant sûre que toute la maison t'entendait. Tu veux que je te fasse une blague aussi : c'est terminé.

Et tu sortis de la pièce pour te rendre vers le corridor et récupérer ta veste au porte-manteau pour partir. Tu passas par la cuisine :

— Papa, maman, c'est mieux qu'on s'en aille.

— Pardon ? s'étrangla ta mère.

— Maintenant, insistas-tu froidement ce que tes parents comprirent.

Tu préférais rester le plus longtemps en colère avant de craquer et pleurer. La mère de Jack t'interrompit :

— Mais pourquoi donc vous partez déjà ?

Son sourire mielleux, son air de petite hypocrite, tu avais juste envie de l'insulter de tous les noms mais elle utilisera cela pour passer pour une victime.

— On a plus rien à faire ici.

— Y/N !

Tu entendis Jack accourir vers vous. Tu en profitas pour enfiler ta veste et informas tes parents que tu les attendais dans la voiture. Tu filas hors de la maison.

— Y/N ! Y/N ! Attends !

Jack attrapa ton poignet et te tourna vers lui, il plaqua ses lèvres subitement contre les tiennes. Tu répondis immédiatement à son baiser, c'était un automatisme et même si ses parents étaient la peste incarnée, tu aimais leur enfant.

— Je suis désolée, Y/N, souffla doucement Jack contre tes lèvres. Je te promets de leur parler.

— Je sens que votre discussion va être longue alors, souris-tu lentement et tristement.

Le jeune homme embrassa ton front tendrement et tu gloussas contre lui en le serrant contre toi. Tu l'aimais de tout ton cœur et tu voulais juste être heureuse avec lui.

ɪᴍᴀɢɪɴᴇOù les histoires vivent. Découvrez maintenant