ɪᴍᴀɢɪɴᴇ

17. Archie Andrews

< Pour @Hanna-Davis, j'espère qu'il te plaira ! ❤️ >

— La cagoule noir ne peut pas être quelqu'un de très éloigné de nous, commentas-tu en buvant de ton précieux milkshake chez Pop's avec le couple que formait Jughead et Betty.

A vous trois, vous étiez rédacteurs de journal. Enfin surtout le couple, toi, tu avais un fort esprit de déduction alors ton aide pour leurs petites enquêtes farfelus leurs étaient grandement utiles.

Tu étais arrivée à Riverdale, quelques temps après Veronica, avec qui tu étais devenue une grande amie. En compagnie de Kevin, ton meilleur ami gay par excellent. Un parfait cliché ringard comme dirait Cheryl.

Cheryl avec qui tu as eu beaucoup de mal à t'entendre au début, tu avais une place de choix chez les River Vixens, aidait les Pussycats puisque tu avais une jolie voix et des talents de danse. Tu savais quasiment tout faire, et ta famille était plus riche que celle de Cheryl étant donné que ta famille paternelle était une des familles fondatrices de la ville.

Puis après la révélation de l'assassin de son père vous vous étiez indéniablement rapprochées. Et maintenant, vous vous entendiez assez bien. Sans non plus, être les meilleures amies du monde, encore heureux.

Tes parents étaient séparés, et avec ta grande sœur, vous étiez partis habités avec ta mère. Mais à la mort de cette dernière, vous êtes revenues vivre chez votre père avec qui vous n'êtes pas spécialement proches.

— Salut les amis ! s'exclama la voix chantonnante de Veronica en s'approchant de votre table en compagnie de Kevin et Archie.

Vous leur sourîtes à votre tour et tu laissas Archie s'installa à côté de toi puisque tu étais déjà à côté de Jughead qui était en face de Betty dont elle avait à sa droite Veronica puis Kevin.

Archie et toi, vous lançâtes un petit regard gêné, vos joues s'empourprant. Entre vous, tout votre groupe d'amis savaient que c'était ambiguë. Vous aussi vous le saviez mais vous ne saviez pas comment faire le premier pas avec tout ce qui se passait autour de vous en ce moment.

Riverdale n'était pas la petite ville tranquille que t'avait décrit ton père dans le peu de coup de fils qu'il t'envoyait. Tout le monde avait des secrets dans cette ville, et tu n'attendais que savoir celui de ton père.

La sonnerie de la porte de Pop's sonna de nouveau et Archie se tendit à côté de toi. Cela lui rappelait de mauvais souvenir et tu posas ta main sur la sienne pour lui apporter ton soutien. Archie te sourit et une ombre se dessina au dessus de vous.

Tu ôtas ta main quand tu vis Reggie et soupiras. Reggie n'arrêtait pas de te faire des avances depuis quelques temps et cela avait le don de t'agacer depuis un moment.

— Salut Y/N.

— Salut... bougonnas-tu ce qui fit ricaner Veronica en face de toi. Qu'est-ce que tu me veux ?

— Ça te dirait d'aller au cinéma avec moi demain soir ?

— Non merci, Reggie, rétorquas-tu poliment.

Tu le connaissais, ce cinéma était un rendez-vous qui ne pouvait pas se terminer comme tu souhaitais. Reggie allait vouloir t'embrasser et si ça tournait mal plus. Il était gentil. Mais le seul baiser que tu voulais, c'était avec Archie.

— Allez, insista Reggie en ricanant amusé ce qui n'était pas ton cas, ça peut être marrant !

— Non, c'est non, l'interrompis-tu de plus en plus agacée.

— Oh Y/N, pourquoi tu ne veux pas ? fit Reggie dans une exclamation.

Tu ouvris la bouche pour lui répondre, mais ce fut la voix froide et passablement agacée d'Archie qui prit parole à ta place :

— Reggie, elle a dit non. Fous-lui la paix.

— Andrews, mêle-toi de ce qui te regarde, répliqua à son tour celui qui tentait donc de te draguer en vain.

— Laisse tomber, Archie, soupiras-tu mais il ne t'écouta pas et se leva brusquement de son siège.

Il fit son poing dans la figure de Reggie et une bagarre s'engagea. Vous vous mîtes tous à crier pour les arrêter. Tu attrapas Archie et Jughead te demande de le sortir d'ici.

Tu le tiras dehors en le suppliant de se calmer, quand vous fûtes à l'extérieur. Archie se calma. Tu attrapas son poing couvert de sang.

— Archie ! t'exclamas-tu horrifiée. Tu saignes ! Viens, on va chez moi pour te soigner.

— Non, c'est bon, bougonna encore en colère Archie.

— Ce n'était pas une question, rétorquas-tu en le tirant par le bras. Allez viens.

Tu conduis sa voiture pour arriver chez toi en silence. La radio n'était même pas allumée. Tu te garas devant chez toi et conduisis Archie jusqu'à ta salle de bain en ayant pu éviter tous les habitants de cette maison, soit ton père, t'a soeur et votre domestique.

Tu fis installer Archie sur le bord de ta baignoire et sortis une trousse de secours d'un placard. Tu commenças à désinfecter sa main ce qui le fit grimacer.

— Désolée, t'excusas-tu en pinçant les lèvres.

Tu terminas de nettoyer sa main après cinq ou dix minutes, et tu attrapas le rouleau de bandage blanc au fond de la trousse.

— Archie... tentas-tu doucement, pourquoi tu as fait ça ?

— Fais quoi ?

— Frapper Reggie, il ne t'avait rien à faire.

Tu te risquais à relever le regard sur son visage mais ses yeux restaient rivés sur tes mains qui le soignaient. Archie soupira.

— Si, il insistait pour que tu acceptes son rendez-vous et... et je ne supporte pas qu'un autre garçon veuille être aussi proche que toi.

Tu rougis face à sa confession, gênée et agréablement surprise. Tu te raclas la gorge et murmuras :

— Voilà terminé. Je te changerais ton bandage demain.

— On va se voir demain ? s'enquit-il surpris.

— Je préfère te voir qu'aller au cinéma et il faut bien quelqu'un te soigne, souris-tu légèrement les joues rosies.

Archie te rendit ton sourire et tu rougis encore plus. Un silence apaisant s'installa entre vous, tu aimais être avec lui. Même sans parler, vous arriviez à vous comprendre.

Et tu ne sus pas ce qui te passa par la tête, mais tu décidas de te lancer. Tu te penchas doucement en avant et t'arrêtas à quelques centimètres de son visage. Il n'avait pas bougé, tu pris ça pour une invitation et vous fermâtes les yeux pour vous embrasser tendrement.

À la fin, vous vous séparâtes et vous sourîtes doucement, les joues rouges. On aurait dit deux gamins mais c'était agréable comme sensation.

Tu posas ta tête sur son épaule, et tu te dis que dans tous ces malheurs qui se tramaient à Riverdale, il t'arrivait de passer aussi de bons moment avec le garçon que tu aimais du plus profond de ton pauvre cœur.

Car pour avoir de l'ombre, il fallait aussi de la lumière.