6| Alyos

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"admit you were toxic,
you poisoned me just for,
another dollar in your Pocket
now I am the violence"
-Grandson ***BLOOD//WATER-

UNE SEMAINE APRÈS

Le brasier en face de moi me chauffait le visage, une main sur la côte pour tenir le torchon sale appliqué sur ma plaie, je regardai les flammes danser et mon groupe se tordre de rire devant la bonne baston improvisée à laquelle nous avions eu droit ce soir. Aïko gentiment resté avec Louisa pour faire le guet roulaient des pelles à sa jolie copine sur ma caisse et ça avait le don de m'énerver. J'aurai aimé rentrer chez moi avant de détruire plus que ce que je venais déjà de faire. Julien assis dans un des gros 4x4 sortit et me fit signe qu'une voiture arrivait.

Ça on ne l'avait pas prévu.

- Prenez vos armes ! Je hurlai férocement. On les tient cachées jusqu'au signale !

Quelques secondes plus tard un vieux fourgon orange se gara non loin de nos voitures. Quatre personnes en sortirent avec des armes.

Leurs tronches de faux colosses me donnaient envie les massacrer. Dommage pour eux. Ils ne s'attaquaient pas au bon gang, ils auraient dû laisser cramer leur pauvre business sans broncher parce qu'ils venaient de se mettre dans la merde. Et j'allais me faire un plaisir de les démolir.

Les armes braquées sur nous, nous ne bougions pas. Aïko et Louisa s'étaient planqués et tentaient de faire le moins de bruits possible, à coups sûr ils ne les avaient pas vues. On comptait sur eux pour nous sortir de là, parce que oui on est tous visé par un flingue et il ne valait mieux pas que je perde encore mes gars. Je n'avais aucune envie d'aller dire à des familles que leurs proches étaient morts. Peut-être parce que c'était moi qui avais ouvert la porte quand on était venu me dire que ma mère était morte.

- Alors on fait moins les malins maintenant qu'on est sans défense !

La voix de ce qui semblait être le gars le plus haut placé résonna dans la petite cuvette rocheuse où ils avaient décidé de se planquer. Son rire allait me faire péter un câble, je jurai que si je l'entendais une nouvelle fois, il n'aurait même plus de langue pour parler. Je finis par rire devant sa menace, les cinq autres fils de fer braquèrent leurs armes sur moi comme s'ils venaient de me voir. Erreur.

- Vérifiez qu'on n'a pas d'armes la prochaine fois... Enfin... Y'auras pas de prochaine fois mais...

Et sur ces mots les deux tourtereaux tirèrent comme des furies. On aurait dit Bonnie et Clyde. Leur "chef" rentra dans la voiture en espérant se protéger. Aucune riposte ne fut faite de leur part. Ils se faisaient transpercer, des balles s'échouèrent dans leurs jambes. Chez les SerpentSand on préférait tirer bas, histoire de pouvoir les interroger et apprendre quelques informations croustillantes. Quand ils eurent fini de tirer, je sorti mon arme et m'avançai vers eux. Leur chef qui s'était caché dans la voiture se fit très vite sortir par mon groupe. Je jugeai un instant sa tête avant de lui flanquer un coup de poing. Il s'effondra mais les SerpentSand le tinrent fermement et le relevèrent à la portée de mes coups.

Les cinq autres se vidaient petit à petit de leur sang sur le sable pendant que Louisa récupérait leurs armes. Ils ne tarderaient pas à mourir. La nuit était belle et mes poings me démangeaient. Je frappais et entendis avec satisfaction les os de la mâchoire de mon adversaire craquer.

- Avant de crever, n'oublie pas qu'on ne cherche pas les SerpentSand.

Il bafouilla. Son corps se tendit, mes mains arrachèrent de ma ceinture mon petit couteau. Je le lui plante dans la cuisse.

Night DriverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant