Confiance (suite)

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Le mois de Juillet était maintenant bien entamé. Les températures se faisaient plus chaudes, le soleil brillait de mille feux. A Godric's Hollow, on n'aurait jamais pu se douter qu'une relation des plus intimes commençait à voir le jour. Chaque soir, les jeunes Albus Dumbledore et Gellert Grindelwald échangeaient quelques mots. Chaque soir, leur projet se concrétisait un peu plus. Chaque soir, ils faisaient un peu plus connaissance. Chaque soir, leur sentiment se faisait de plus en plus fort et chaque soir, ils avaient de plus en plus de mal à se le cacher. Une sorte de jeu de séduction s'était initié dans leur conversation.

Gellert pensa enfin parler des reliques de la mort à Albus. Il lui faisait assez confiance pour savoir qu'il ne se moquerait pas de lui, comme certains auraient pu le faire jusqu'ici.

Il repensa à M. Salbei et à Colombia dont il n'avait toujours pas eu de nouvelles. Cela l'inquiétait, mais il se disait que c'était dut au fait qu'ils devaient se faire discrets et ne pas tenter de prendre contact avec qui que ce soit, de peur de s'attirer des ennuis. C'est ainsi qu'il se garda tout de même de parler de la rébellion à Albus. Cela devrait finir par se faire, mais plus tard, quand les choses se seraient un peu plus tassées.

Il voulut également remercier son partenaire pour tous les livres qu'il avait fait envoyer à sa tante. Albus avait pioché dans l'héritage de sa mère pour les lui offrir, mais Gellert n'ayant jamais pu lire un livre du monde magique dans son enfance, il pensa donc à une action charitable, et personne ne pourrait le damner pour cela. Bathilda était étonnée de voir que cela faisait sourire son neveu, lui qui détestait que l'on se montre trop généreux avec lui. Son trésor semblait changé, plus heureux. Elle pensa donc qu'elle avait bien fait de forcer les deux jeunes hommes à se rencontrer.

Chez les Dumbledore, les choses semblaient également mieux se profiler. Albus faisait de nombreux efforts pour lâcher ses livres et se montrer plus présent envers sa famille. Ariana n'avait pas contracté de nouvelles crises d'angoisse et Abelforth se montrait très reconnaissant envers son frère. Tout allait pour le mieux.

Ce soir de Juillet, Gellert commença une nouvelle conversation, décider à parler de ses recherches sur les reliques :

- « Al, puis-je te parler de quelque chose de personnelle ? »

 - « C'est une question piège ? » Ecrivit Albus avec le sourire.

- « C'est différent cette fois », « C'est à propos de recherches que je mène, différentes de celles dont nous avons déjà parlé »

- « Tu me cache encore des choses Gellert... »

- « Je sais Albus », « En réalité, j'avais peur de ta réaction »

- « Gellert Grindelwald connait la peur ? »

- « Je suis sérieux Albus »

- « Pardon G », « Dis-moi »

- « Te souviens-tu du conte que tu adorais lire étant enfant ? »

- « Le conte des trois frères ? Attends, comment sais-tu que je le lisais ? »

- « Ma tante m'en a fait cadeau dès mon entrée à Durmstrang », « Elle m'avait confié que c'était ton livre favoris »

- « Sacrée Bathy », « Et donc, quel est le lien avec tes recherches ? »

- « Les trois reliques demandées par les frères à la Mort »

- « La baguette de Sureau, la Pierre de Résurrection, et la Cape d'Invisibilité », « Je ne vois pas trop où tu veux en venir »

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